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- Un projet de trêve à Gaza examiné par le Hamas
©(AFP)
Le Hamas examine une proposition d'accord de trêve avec Israël à Gaza comportant trois phases et prévoyant un cessez-le-feu de plusieurs semaines.
Le Hamas a indiqué mardi qu'il réfléchissait à la proposition de trêve formulée par des médiateurs lors d'une récente réunion à Paris, après un premier cessez-le-feu d'une semaine fin novembre au cours de laquelle 105 otages retenus à Gaza ont été échangés contre 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël.
La première phase de cette proposition évoque une trêve de six semaines, avec possibilité de prolongation. Au cours de cette période, Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens n'étant pas détenus sous un régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages captifs à Gaza, a indiqué une source au sein du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qataris.
Seuls «les femmes, enfants et hommes malades de plus de 60 ans» détenus à Gaza pourront être libérés, a indiqué cette source à l'AFP sous le couvert de l'anonymat. De 200 à 300 camions d'aide humanitaire pourront aussi entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
«La première étape inclut des négociations autour du retrait des forces israéliennes et le retour dans le nord de la bande de Gaza des personnes déplacées», a précisé cette source.
Le Hamas réclame un cessez-le-feu total en préalable à tout accord, notamment sur la libération des otages israéliens. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a de son côté averti mardi qu'Israël ne libèrerait pas «des milliers de terroristes» palestiniens en échange de la libération d'otages à Gaza, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu.
Si le cessez-le-feu initial est respecté, une deuxième étape vise à la libération de «soldats réservistes» - tout homme adulte israélien étant susceptible d'être appelé comme réserviste - retenus à Gaza en échange d'un nombre indéterminé de prisonniers palestiniens.
Les soldats non-réservistes pourraient aussi être libérés, selon cette source, également en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
La dernière étape porte sur l'échange des corps des personnes décédées, et un accord concernant le contrôle des postes frontaliers de Gaza et la reconstruction du territoire.
Lors d'une rencontre mercredi avec des familles d'otages, Netanyahou a mis en avant les «efforts» d'Israël pour leur libération, sans évoquer directement la proposition de trêve.
«Nous faisons tous les efforts mais plus ces efforts seront discrets, plus il y a de chances de réussite», a-t-il dit, selon un communiqué de son bureau.
Avec AFP
Le Hamas a indiqué mardi qu'il réfléchissait à la proposition de trêve formulée par des médiateurs lors d'une récente réunion à Paris, après un premier cessez-le-feu d'une semaine fin novembre au cours de laquelle 105 otages retenus à Gaza ont été échangés contre 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël.
La première phase de cette proposition évoque une trêve de six semaines, avec possibilité de prolongation. Au cours de cette période, Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens n'étant pas détenus sous un régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages captifs à Gaza, a indiqué une source au sein du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qataris.
Seuls «les femmes, enfants et hommes malades de plus de 60 ans» détenus à Gaza pourront être libérés, a indiqué cette source à l'AFP sous le couvert de l'anonymat. De 200 à 300 camions d'aide humanitaire pourront aussi entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
«La première étape inclut des négociations autour du retrait des forces israéliennes et le retour dans le nord de la bande de Gaza des personnes déplacées», a précisé cette source.
Le Hamas réclame un cessez-le-feu total en préalable à tout accord, notamment sur la libération des otages israéliens. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a de son côté averti mardi qu'Israël ne libèrerait pas «des milliers de terroristes» palestiniens en échange de la libération d'otages à Gaza, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu.
Si le cessez-le-feu initial est respecté, une deuxième étape vise à la libération de «soldats réservistes» - tout homme adulte israélien étant susceptible d'être appelé comme réserviste - retenus à Gaza en échange d'un nombre indéterminé de prisonniers palestiniens.
Les soldats non-réservistes pourraient aussi être libérés, selon cette source, également en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
La dernière étape porte sur l'échange des corps des personnes décédées, et un accord concernant le contrôle des postes frontaliers de Gaza et la reconstruction du territoire.
Lors d'une rencontre mercredi avec des familles d'otages, Netanyahou a mis en avant les «efforts» d'Israël pour leur libération, sans évoquer directement la proposition de trêve.
«Nous faisons tous les efforts mais plus ces efforts seront discrets, plus il y a de chances de réussite», a-t-il dit, selon un communiqué de son bureau.
Avec AFP
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