Lundi, le gouverneur par intérim de la Banque du Liban (BDL), Wassim Mansouri, se rendra à Riyad où il devrait prendre part aux travaux d’un congrès sur la stabilité financière dans la région. Avant son départ, il devrait toutefois finaliser, vendredi, avec le conseil central de la Banque du Liban, les détails de la nouvelle circulaire qui permettra aux déposants bénéficiant de la circulaire 151 de retirer 150 dollars par mois. Cette circulaire devrait être publiée au plus tard au milieu de la semaine prochaine.
Pour rappel, la circulaire fixait le taux de change du dollar bancaire à 15.000 livres libanaises, conformément aux prévisions budgétaires de 2022, avec une limite mensuelle de retrait fixée à 1.600 dollars, soit l’équivalent de 24 millions de livres libanaises.
M. Mansouri aurait informé le Premier ministre sortant, Najib Mikati, qu’il ne reconnaît qu’un seul taux de change pour le dollar, celui en vigueur sur le marché parallèle, à savoir 89.500 livres. Il aurait également annoncé à M. Mikati qu’il ne fixera pas des taux de change inférieurs à celui du marché parallèle, car il s’agirait alors d’un haircut sur les dépôts, mesure que la banque centrale ne peut adopter, mais qui est du ressort du gouvernement et du législatif.
En d’autres termes, cela signifie que chaque déposant pourrait demander à sa banque de retirer des dollars au taux du marché parallèle, sans aucun plafond, surtout en l’absence d’une loi sur le contrôle des capitaux qui fixe un plafond sur les retraits. Or les banques ne disposent pas de l’argent nécessaire pour couvrir les demandes des dépositaires. D’où la nécessité d’une loi sur le contrôle des capitaux qui est également du ressort du gouvernement et du Parlement.
En l’absence de lois sur le haircut sur les dépôts et sur le contrôle des capitaux, le conseil central de la Banque du Liban a renouvelé sa décision de permettre aux déposants de retirer ce qui pourra lui être assuré. Par conséquent, il devrait décider vendredi le versement mensuel de 150 dollars à ceux qui bénéficient de la circulaire 151, dont les effets sont arrivés à expiration à la fin de l’année écoulée. De nombreux déposants n’avaient toutefois pas souscrit à la circulaire 151 en raison de l’important haircut qui était pratiqué sur leurs dépôts. Le coût maximal de cette nouvelle circulaire serait de 300 millions de dollars par an, que devront se partager les banques et la BDL à raison de 150 millions de dollars.
Le gouvernement n’est toujours pas convaincu par cette nouvelle décision de la banque centrale. Il veut maintenir le taux de 15.000 livres pour le dollar bancaire. Il pourrait même prendre une décision dans ce sens. Cependant, selon des sources de la Banque du Liban, une telle décision n’annulerait pas la nouvelle circulaire prévoyant le versement de 150 dollars par mois aux déposants. Ces derniers auront le choix entre retirer mensuellement de leurs dépôts la somme de 150 dollars en espèces ou continuer à bénéficier de la circulaire 151. Celle-ci pourrait être confirmée par une décision gouvernementale, et les déposants pourront alors retirer la somme de 1.600 dollars par mois au taux de 15.000 livres, soit l’équivalent de 24 millions de livres ou de 270 dollars selon le taux de change sur le marché parallèle.
Pour rappel, la circulaire fixait le taux de change du dollar bancaire à 15.000 livres libanaises, conformément aux prévisions budgétaires de 2022, avec une limite mensuelle de retrait fixée à 1.600 dollars, soit l’équivalent de 24 millions de livres libanaises.
M. Mansouri aurait informé le Premier ministre sortant, Najib Mikati, qu’il ne reconnaît qu’un seul taux de change pour le dollar, celui en vigueur sur le marché parallèle, à savoir 89.500 livres. Il aurait également annoncé à M. Mikati qu’il ne fixera pas des taux de change inférieurs à celui du marché parallèle, car il s’agirait alors d’un haircut sur les dépôts, mesure que la banque centrale ne peut adopter, mais qui est du ressort du gouvernement et du législatif.
En d’autres termes, cela signifie que chaque déposant pourrait demander à sa banque de retirer des dollars au taux du marché parallèle, sans aucun plafond, surtout en l’absence d’une loi sur le contrôle des capitaux qui fixe un plafond sur les retraits. Or les banques ne disposent pas de l’argent nécessaire pour couvrir les demandes des dépositaires. D’où la nécessité d’une loi sur le contrôle des capitaux qui est également du ressort du gouvernement et du Parlement.
En l’absence de lois sur le haircut sur les dépôts et sur le contrôle des capitaux, le conseil central de la Banque du Liban a renouvelé sa décision de permettre aux déposants de retirer ce qui pourra lui être assuré. Par conséquent, il devrait décider vendredi le versement mensuel de 150 dollars à ceux qui bénéficient de la circulaire 151, dont les effets sont arrivés à expiration à la fin de l’année écoulée. De nombreux déposants n’avaient toutefois pas souscrit à la circulaire 151 en raison de l’important haircut qui était pratiqué sur leurs dépôts. Le coût maximal de cette nouvelle circulaire serait de 300 millions de dollars par an, que devront se partager les banques et la BDL à raison de 150 millions de dollars.
Le gouvernement n’est toujours pas convaincu par cette nouvelle décision de la banque centrale. Il veut maintenir le taux de 15.000 livres pour le dollar bancaire. Il pourrait même prendre une décision dans ce sens. Cependant, selon des sources de la Banque du Liban, une telle décision n’annulerait pas la nouvelle circulaire prévoyant le versement de 150 dollars par mois aux déposants. Ces derniers auront le choix entre retirer mensuellement de leurs dépôts la somme de 150 dollars en espèces ou continuer à bénéficier de la circulaire 151. Celle-ci pourrait être confirmée par une décision gouvernementale, et les déposants pourront alors retirer la somme de 1.600 dollars par mois au taux de 15.000 livres, soit l’équivalent de 24 millions de livres ou de 270 dollars selon le taux de change sur le marché parallèle.
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