Les autorités iraniennes ont annoncé lundi le début des travaux de construction d'un nouveau réacteur nucléaire de recherche à Ispahan, dans le centre de l'Iran, quelques jours après avoir fait état d'un projet de centrale nucléaire dans le sud du pays.
"Aujourd'hui, on a commencé à couler le béton pour la fondation du réacteur sur le site d'Ispahan", a déclaré Mohammad Eslami, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité lundi par l'agence de presse officielle Irna.
Le nouveau réacteur de recherche de 10 mégawatts servira de source puissante de neutrons destinée notamment à des essais de combustibles et de matériaux nucléaires, ainsi qu'à la production de radio-isotopes industriels et de radiopharmaceutiques, selon l'agence Irna.
L'Iran est soumis à de sévères sanctions économiques imposées par les États-Unis de Donald Trump qui se sont retirés unilatéralement en 2018 de l'accord nucléaire international, conclu trois ans auparavant et prévoyant des limitations au programme nucléaire iranien.
En riposte, Téhéran avait commencé à s'affranchir de ses engagements dictés par ce pacte appelé JCPOA avant de ralentir en cours d'année dernière son rythme de production d'uranium enrichi à 60%, alors que des pourparlers informels avaient repris avec les États-Unis. Mais l'Iran a de nouveau intensifié ses activités fin 2023.
Téhéran a toujours affirmé que ses activités nucléaires sont pacifiques et nié vouloir fabriquer une bombe atomique.
L'Iran restreint "d'une manière sans précédent" la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui est comme "prise en otage", déplorait en janvier son directeur général, Rafael Grossi, à l'AFP.
Maria Chami, avec AFP
"Aujourd'hui, on a commencé à couler le béton pour la fondation du réacteur sur le site d'Ispahan", a déclaré Mohammad Eslami, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité lundi par l'agence de presse officielle Irna.
Le nouveau réacteur de recherche de 10 mégawatts servira de source puissante de neutrons destinée notamment à des essais de combustibles et de matériaux nucléaires, ainsi qu'à la production de radio-isotopes industriels et de radiopharmaceutiques, selon l'agence Irna.
L'Iran est soumis à de sévères sanctions économiques imposées par les États-Unis de Donald Trump qui se sont retirés unilatéralement en 2018 de l'accord nucléaire international, conclu trois ans auparavant et prévoyant des limitations au programme nucléaire iranien.
En riposte, Téhéran avait commencé à s'affranchir de ses engagements dictés par ce pacte appelé JCPOA avant de ralentir en cours d'année dernière son rythme de production d'uranium enrichi à 60%, alors que des pourparlers informels avaient repris avec les États-Unis. Mais l'Iran a de nouveau intensifié ses activités fin 2023.
Téhéran a toujours affirmé que ses activités nucléaires sont pacifiques et nié vouloir fabriquer une bombe atomique.
L'Iran restreint "d'une manière sans précédent" la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui est comme "prise en otage", déplorait en janvier son directeur général, Rafael Grossi, à l'AFP.
Maria Chami, avec AFP
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