Alors que le conflit opposant Israël au Hamas entre dans son 5e mois, des mesures concrètes seraient annoncées prochainement pour rétablir le calme à la frontière israélo-libanaise, selon le site d’information américain Axios.
«Les États-Unis et quatre de leurs alliés européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie) espèrent annoncer, dans les prochaines semaines, une série d’engagements pris par Israël et le Hezbollah (…) pour mettre fin aux échanges d’artillerie à la frontière», indique Axios en se basant sur «les témoignages de deux responsables israéliens et d’une source informée».
L’accord en gestation devrait notamment porter «sur la mise en œuvre partielle de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies». Il semble qu’il «ne faudrait pas exiger du Hezbollah de retirer toutes ses forces jusqu’au nord du fleuve Litani», conformément à la 1701, «mais seulement à huit ou dix kilomètres de la frontière israélienne».
L’accord serait ainsi basé sur le principe dit de «gel sur place». «Le Hezbollah n’aura pas à retirer ses combattants, mais s’engagera à ne pas les renvoyer dans les zones frontalières où ils étaient positionnés avant le 7 octobre.»
Toujours dans le cadre de ce projet d’accord, Israël «s’engagerait à retirer une partie de ses forces militaires – principalement des réservistes – qu’il a déployées le long de la frontière avec le Liban au cours des quatre derniers mois».
Quant à l’armée libanaise, «elle enverrait 10.000 à 12.000 soldats dans la zone située le long de la frontière avec Israël».
Que comprend également l’accord?
Cette proposition aurait été soumise, toujours selon le site d’information américain, dimanche, aux autorités israéliennes par Amos Hochstein, l’émissaire américain du président Biden qui était en Israël.
«Elle est basée sur le modèle des accords de 1996 entre Israël et le Hezbollah, dits ‘Raisins de la colère’, qui avaient été parrainés par les États-Unis et d’autres puissances mondiales pour mettre fin à l’opération militaire israélienne au Liban à cette époque», confie aussi Axios.
Les cinq puissances occidentales devraient aussi annoncer «des avantages économiques pour stimuler l’économie libanaise afin que le Hezbollah accepte l’accord».
Suspension des survols israéliens du Liban
«Selon les sources qui ont parlé à Axios, les États-Unis ont également demandé à Israël de cesser de survoler l’espace aérien libanais et Israël n’a pas rejeté cette demande».
De son côté, la Maison-Blanche se refuse à tout commentaire, mais un responsable américain a déclaré à Axios que «le retour des citoyens israéliens et libanais dans leurs foyers, dans la paix et la sécurité, est de la plus haute importance». «Nous continuons à explorer toutes les options diplomatiques (...) pour atteindre cet objectif», a-t-il ajouté, précisant toutefois que «certains des éléments avancés par les sources ne sont pas vrais». Il n’a cependant pas voulu en dire davantage.
Un accord au cœur de la politique de Biden
«Les États-Unis espèrent qu’un éventuel accord sur les otages et une pause dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza faciliteraient un apaisement le long de la frontière israélo-libanaise. Ils se préparent quand même à annoncer l’accord même si cela ne se produit pas», ont indiqué les sources, selon Axios.
L’«importance» d’une telle initiative réside dans le fait que «la prévention d’une guerre (élargie) entre Israël et le Hezbollah a été un objectif clé de l’administration Biden dans ses efforts pour empêcher que les combats à Gaza ne donnent lieu à un conflit régional beaucoup plus large», souligne aussi le site d’information américain.
Axios relève en outre les inquiétudes internationales – notamment américaines – à la suite de l’intensification des tensions ce dernier mois entre le Hezbollah et Israël, «après l’assassinat par Israël d’un haut responsable du Hamas lors d’une frappe à Beyrouth». Cette opération avait, par ricochet, fait craindre un élargissement du conflit. Autant de facteurs qui ont poussé Washington à réagir.
«Les États-Unis et quatre de leurs alliés européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie) espèrent annoncer, dans les prochaines semaines, une série d’engagements pris par Israël et le Hezbollah (…) pour mettre fin aux échanges d’artillerie à la frontière», indique Axios en se basant sur «les témoignages de deux responsables israéliens et d’une source informée».
L’accord en gestation devrait notamment porter «sur la mise en œuvre partielle de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies». Il semble qu’il «ne faudrait pas exiger du Hezbollah de retirer toutes ses forces jusqu’au nord du fleuve Litani», conformément à la 1701, «mais seulement à huit ou dix kilomètres de la frontière israélienne».
L’accord serait ainsi basé sur le principe dit de «gel sur place». «Le Hezbollah n’aura pas à retirer ses combattants, mais s’engagera à ne pas les renvoyer dans les zones frontalières où ils étaient positionnés avant le 7 octobre.»
Toujours dans le cadre de ce projet d’accord, Israël «s’engagerait à retirer une partie de ses forces militaires – principalement des réservistes – qu’il a déployées le long de la frontière avec le Liban au cours des quatre derniers mois».
Quant à l’armée libanaise, «elle enverrait 10.000 à 12.000 soldats dans la zone située le long de la frontière avec Israël».
Que comprend également l’accord?
Cette proposition aurait été soumise, toujours selon le site d’information américain, dimanche, aux autorités israéliennes par Amos Hochstein, l’émissaire américain du président Biden qui était en Israël.
«Elle est basée sur le modèle des accords de 1996 entre Israël et le Hezbollah, dits ‘Raisins de la colère’, qui avaient été parrainés par les États-Unis et d’autres puissances mondiales pour mettre fin à l’opération militaire israélienne au Liban à cette époque», confie aussi Axios.
Les cinq puissances occidentales devraient aussi annoncer «des avantages économiques pour stimuler l’économie libanaise afin que le Hezbollah accepte l’accord».
Suspension des survols israéliens du Liban
«Selon les sources qui ont parlé à Axios, les États-Unis ont également demandé à Israël de cesser de survoler l’espace aérien libanais et Israël n’a pas rejeté cette demande».
De son côté, la Maison-Blanche se refuse à tout commentaire, mais un responsable américain a déclaré à Axios que «le retour des citoyens israéliens et libanais dans leurs foyers, dans la paix et la sécurité, est de la plus haute importance». «Nous continuons à explorer toutes les options diplomatiques (...) pour atteindre cet objectif», a-t-il ajouté, précisant toutefois que «certains des éléments avancés par les sources ne sont pas vrais». Il n’a cependant pas voulu en dire davantage.
Un accord au cœur de la politique de Biden
«Les États-Unis espèrent qu’un éventuel accord sur les otages et une pause dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza faciliteraient un apaisement le long de la frontière israélo-libanaise. Ils se préparent quand même à annoncer l’accord même si cela ne se produit pas», ont indiqué les sources, selon Axios.
L’«importance» d’une telle initiative réside dans le fait que «la prévention d’une guerre (élargie) entre Israël et le Hezbollah a été un objectif clé de l’administration Biden dans ses efforts pour empêcher que les combats à Gaza ne donnent lieu à un conflit régional beaucoup plus large», souligne aussi le site d’information américain.
Axios relève en outre les inquiétudes internationales – notamment américaines – à la suite de l’intensification des tensions ce dernier mois entre le Hezbollah et Israël, «après l’assassinat par Israël d’un haut responsable du Hamas lors d’une frappe à Beyrouth». Cette opération avait, par ricochet, fait craindre un élargissement du conflit. Autant de facteurs qui ont poussé Washington à réagir.
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