- Accueil
- Guerre au Moyen-Orient
- Israël prépare une offensive sur Rafah, ville clé de Gaza
Le Premier ministre israélien a déclaré, mercredi, avoir ordonné à l’armée de «préparer» une offensive sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza, estimant que la victoire sur le Hamas était «une affaire de mois».
Une offensive sur Rafah est redoutée depuis plusieurs jours alors que la ville, située au bord de la frontière avec l’Égypte, accueille aujourd’hui la majorité de la population du territoire palestinien, poussée vers le sud par les combats qui font rage depuis octobre.
Les forces israéliennes ont mené des frappes aériennes à Rafah, mercredi, dans le cadre de leur dernière offensive militaire.
Dans un discours à la télévision, Benjamin Netanyahou a par ailleurs estimé que se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien ne ferait que «mener à un autre massacre», alors que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se trouve en Israël, depuis mardi soir, pour discuter d’un accord de trêve.
Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis, le Qatar et l’Égypte multiplient les efforts pour inciter les belligérants à déposer les armes pour permettre la libération d’otages israéliens encore détenus et de prisonniers palestiniens, ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire plus conséquente dans le territoire palestinien assiégé.
Plus de 1,3 million de déplacés, soit cinq fois la population initiale de la ville, s’y entassent dans des conditions désespérées, selon l’ONU.
L’ONU estime que 1,9 million de Palestiniens déplacés tentent de s’abriter des assauts et des opérations militaires d’Israël dans la ville de Rafah. En 2017, le Bureau central palestinien des statistiques a effectué un recensement qui a permis d’établir la population initiale de la ville à 171.889 personnes.
Rafah, un point névralgique dans la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, est le principal point de passage entre la bande de Gaza et l’Égypte. La ville est le théâtre d’une escalade alarmante des tensions qui suscite de vives préoccupations au niveau international.
Maria Chami, avec AFP
Une offensive sur Rafah est redoutée depuis plusieurs jours alors que la ville, située au bord de la frontière avec l’Égypte, accueille aujourd’hui la majorité de la population du territoire palestinien, poussée vers le sud par les combats qui font rage depuis octobre.
Les forces israéliennes ont mené des frappes aériennes à Rafah, mercredi, dans le cadre de leur dernière offensive militaire.
Dans un discours à la télévision, Benjamin Netanyahou a par ailleurs estimé que se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien ne ferait que «mener à un autre massacre», alors que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se trouve en Israël, depuis mardi soir, pour discuter d’un accord de trêve.
Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis, le Qatar et l’Égypte multiplient les efforts pour inciter les belligérants à déposer les armes pour permettre la libération d’otages israéliens encore détenus et de prisonniers palestiniens, ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire plus conséquente dans le territoire palestinien assiégé.
Plus de 1,3 million de déplacés, soit cinq fois la population initiale de la ville, s’y entassent dans des conditions désespérées, selon l’ONU.
L’ONU estime que 1,9 million de Palestiniens déplacés tentent de s’abriter des assauts et des opérations militaires d’Israël dans la ville de Rafah. En 2017, le Bureau central palestinien des statistiques a effectué un recensement qui a permis d’établir la population initiale de la ville à 171.889 personnes.
Rafah, un point névralgique dans la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, est le principal point de passage entre la bande de Gaza et l’Égypte. La ville est le théâtre d’une escalade alarmante des tensions qui suscite de vives préoccupations au niveau international.
Maria Chami, avec AFP
Lire aussi
Commentaires