Malgré les tensions qui ont secoué, jeudi, le centre-ville de Beyrouth, le Conseil des ministres s’est quand même tenu vers midi, avec trois heures de retard.
Au terme de la réunion ministérielle, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a annoncé la nomination du général Hassan Audi au poste de chef d’état-major de l’armée, après sa promotion du grade de colonel à celui de général. À la suite de la prorogation du mandat du commandant de l’armée, le général Joseph Aoun, le 15 décembre, le poste de chef d’état-major, réservé à la confession druze, était resté vacant. Jusque-là, les sièges de deux membres du conseil militaire, chiite et orthodoxe, restent également à pourvoir.
Par ailleurs, M. Mikati a affirmé que «la loi sur le budget général de l’année 2024 a été approuvée par le Conseil des ministres et entrera en vigueur juste après sa publication» dans le Journal officiel.
La réunion du Cabinet s’est tenue malgré le rassemblement, place Riad el-Solh, des retraités de l’armée qui ont tenté de bloquer les entrées menant au Grand Sérail, réclamant l’accélération du traitement de leur dossier, à savoir le réajustement de leurs pensions de retraite.
Le Premier ministre a déclaré, à cet égard, qu’une séance exceptionnelle se tiendra samedi, pour «compléter l’étude du dossier des militaires à la retraite et des fonctionnaires du secteur public».
M. Mikati a expliqué qu’il était «conscient de la situation sociale des retraités», précisant, en revanche, qu’un certain «plafond de dépenses» ne pouvait être dépassé. Dans ce cadre, il a déclaré que le dossier des militaires retraités a été examiné en dehors de l’ordre du jour, à la demande de certains ministres et sera étudié lors de la séance exceptionnelle, samedi, dans le but «d’atteindre une plus grande justice dans les distributions requises».
La tenue du Conseil des ministres sans avoir donné suite à leurs revendications a suscité la colère des manifestants, qui ont réussi à entrer dans la zone entourant le Parlement et se sont dirigés vers le Grand Sérail, tentant d’y pénétrer. Les forces de l’ordre ont alors lancé des bombes lacrymogènes pour les éloigner du bâtiment.
Les militaires retraités ont, dans ce contexte, affirmé qu’ils «ne renonceront pas à leurs droits» et qu’ils sont en train d’intensifier leur mouvement, «visant avant tout à améliorer leurs conditions de vie, après les sacrifices qu’ils ont offerts à la nation».
En parallèle avec le mouvement de protestation, les retraités de l’armée ont rencontré Hadi Abou el-Hosn, député de la Rencontre démocratique, qui présente une proposition de loi visant à fournir des revenus nécessaires pour alimenter les recettes du Trésor. Ainsi, il serait possible de financer la grille des salaires des fonctionnaires du public, ainsi que les pensions des retraités.
Au terme de la réunion ministérielle, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a annoncé la nomination du général Hassan Audi au poste de chef d’état-major de l’armée, après sa promotion du grade de colonel à celui de général. À la suite de la prorogation du mandat du commandant de l’armée, le général Joseph Aoun, le 15 décembre, le poste de chef d’état-major, réservé à la confession druze, était resté vacant. Jusque-là, les sièges de deux membres du conseil militaire, chiite et orthodoxe, restent également à pourvoir.
Par ailleurs, M. Mikati a affirmé que «la loi sur le budget général de l’année 2024 a été approuvée par le Conseil des ministres et entrera en vigueur juste après sa publication» dans le Journal officiel.
La réunion du Cabinet s’est tenue malgré le rassemblement, place Riad el-Solh, des retraités de l’armée qui ont tenté de bloquer les entrées menant au Grand Sérail, réclamant l’accélération du traitement de leur dossier, à savoir le réajustement de leurs pensions de retraite.
Le Premier ministre a déclaré, à cet égard, qu’une séance exceptionnelle se tiendra samedi, pour «compléter l’étude du dossier des militaires à la retraite et des fonctionnaires du secteur public».
M. Mikati a expliqué qu’il était «conscient de la situation sociale des retraités», précisant, en revanche, qu’un certain «plafond de dépenses» ne pouvait être dépassé. Dans ce cadre, il a déclaré que le dossier des militaires retraités a été examiné en dehors de l’ordre du jour, à la demande de certains ministres et sera étudié lors de la séance exceptionnelle, samedi, dans le but «d’atteindre une plus grande justice dans les distributions requises».
La tenue du Conseil des ministres sans avoir donné suite à leurs revendications a suscité la colère des manifestants, qui ont réussi à entrer dans la zone entourant le Parlement et se sont dirigés vers le Grand Sérail, tentant d’y pénétrer. Les forces de l’ordre ont alors lancé des bombes lacrymogènes pour les éloigner du bâtiment.
Les militaires retraités ont, dans ce contexte, affirmé qu’ils «ne renonceront pas à leurs droits» et qu’ils sont en train d’intensifier leur mouvement, «visant avant tout à améliorer leurs conditions de vie, après les sacrifices qu’ils ont offerts à la nation».
En parallèle avec le mouvement de protestation, les retraités de l’armée ont rencontré Hadi Abou el-Hosn, député de la Rencontre démocratique, qui présente une proposition de loi visant à fournir des revenus nécessaires pour alimenter les recettes du Trésor. Ainsi, il serait possible de financer la grille des salaires des fonctionnaires du public, ainsi que les pensions des retraités.
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