L’administration publique libanaise, en grève depuis le 30 janvier, a décidé de prolonger son mouvement de contestation jusqu’au 23 février.
Dans un communiqué, la Ligue des fonctionnaires dénonce «la politique disparate que le gouvernement a adoptée depuis le début de la crise financière et économique et son obstination à restreindre les droits des fonctionnaires, voire à compromettre leur droit à une vie décente». Elle déplore vivement «l’entêtement du gouvernement à ne pas restituer la valeur réelle des salaires, des pensions de retraite et des aides», en dépit des recettes importantes qu'il en retire.
La ligue rejette l'éternelle excuse de ne pas «disposer des fonds nécessaires pour restaurer ces droits».
En outre, elle condamne vivement le recrutement de nouveaux salariés en violation de toutes les lois et réglementations en vigueur, qui sont rémunérés avec des salaires élevés en dollars frais, au lieu de rétablir les droits des salariés qualifiés afin qu'ils puissent remplir leurs fonctions.
La ligue a appelé les fonctionnaires à tenir un sit-in devant le Grand Sérail le samedi 10 février, en même temps que le Conseil des ministres extraordinaire.
Il convient de rappeler que l’administration publique libanaise est en grève depuis le 30 janvier. Les fonctionnaires dénoncent un gouvernement qui ne tient ni ses promesses ni ses engagements, d'autant plus que le budget pour l'exercice 2024, adopté par le Parlement, ne prévoit pas d'augmentations salariales pour les fonctionnaires. Au lieu de cela, il propose des «bonus» qui seront prélevés sur les réserves du Trésor.
Ces «bonus de productivité», présentés comme une alternative aux salaires, sont rejetés catégoriquement par les fonctionnaires, surtout que pour eux, «les conditions posées sont arbitraires, illégales et inconstitutionnelles, et violent tous les principes et accords internationaux qui protègent les droits de l’Homme et les droits des travailleurs».
Dans un communiqué, la Ligue des fonctionnaires dénonce «la politique disparate que le gouvernement a adoptée depuis le début de la crise financière et économique et son obstination à restreindre les droits des fonctionnaires, voire à compromettre leur droit à une vie décente». Elle déplore vivement «l’entêtement du gouvernement à ne pas restituer la valeur réelle des salaires, des pensions de retraite et des aides», en dépit des recettes importantes qu'il en retire.
La ligue rejette l'éternelle excuse de ne pas «disposer des fonds nécessaires pour restaurer ces droits».
En outre, elle condamne vivement le recrutement de nouveaux salariés en violation de toutes les lois et réglementations en vigueur, qui sont rémunérés avec des salaires élevés en dollars frais, au lieu de rétablir les droits des salariés qualifiés afin qu'ils puissent remplir leurs fonctions.
La ligue a appelé les fonctionnaires à tenir un sit-in devant le Grand Sérail le samedi 10 février, en même temps que le Conseil des ministres extraordinaire.
Il convient de rappeler que l’administration publique libanaise est en grève depuis le 30 janvier. Les fonctionnaires dénoncent un gouvernement qui ne tient ni ses promesses ni ses engagements, d'autant plus que le budget pour l'exercice 2024, adopté par le Parlement, ne prévoit pas d'augmentations salariales pour les fonctionnaires. Au lieu de cela, il propose des «bonus» qui seront prélevés sur les réserves du Trésor.
Ces «bonus de productivité», présentés comme une alternative aux salaires, sont rejetés catégoriquement par les fonctionnaires, surtout que pour eux, «les conditions posées sont arbitraires, illégales et inconstitutionnelles, et violent tous les principes et accords internationaux qui protègent les droits de l’Homme et les droits des travailleurs».
Lire aussi
Commentaires