Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, est arrivé vendredi après-midi à Beyrouth pour une visite de 24 heures, la troisième depuis l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas contre Israël à Gaza. Il est supposé se réunir le soir même avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Les entretiens du ministre iranien à Beyrouth sont à placer dans le cadre de la valse diplomatique au centre de laquelle se trouve le Liban, à l’heure où les pourparlers pour une trêve à Gaza et un rétablissement du calme à la frontière semblent progresser.
L’Iran, parrain des milices qui ont entraîné le Liban dans la guerre entre le Hamas et Israël pour les besoins de ses intérêts stratégiques, ne pouvait pas être en reste dans la perspective d’un règlement régional. C’est ce qui ressort d’ailleurs des propos que Hossein Abdollahian a tenus à son arrivée à l’aéroport de Beyrouth. En effet, il a mis l’accent sur la relation «intrinsèque» entre la sécurité du Liban et celle de son pays, tout en appelant de nouveau indirectement les États-Unis à des pourparlers autour de la situation dans la région.
«Depuis le début de cette crise, nous avons déclaré haut et fort que la guerre n'était pas la solution et que le soutien américain à Israël et à Benjamin Netanyahou (le Premier ministre israélien) ne les conduira qu’à l’échec dans lequel ils se débattent actuellement», a-t-il dit, avant d’affirmer que son pays «continuera de soutenir les forces de la résistance au Liban». Et d’ajouter: «Nous considérons que la sécurité du Liban et celle de l’Iran ont une valeur intrinsèque».
Concernant la guerre qui oppose Israël au Hamas depuis le 7 octobre dernier, M. Abdollahian s’est félicité que «Tel-Aviv n'ait atteint aucun de ses objectifs déclarés». «Ce à quoi nous assistons aujourd'hui a été réalisé grâce à la puissance de la résistance au Liban, en Palestine et dans la région».
Samedi, le chef de la diplomatie iranienne sera reçu par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, à 9 heures, puis par le président du Parlement, Nabih Berry, à 12h 45 à Aïn el-Tiné, et par le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, à 15h.
Il est intéressant de relever que le ministre iranien a été accueilli à sa descente d’avion par les représentants des différentes milices qui opèrent contre Israël à partir du Liban, en plus d’une représentante du ministère des Affaires étrangères.
Les entretiens du ministre iranien à Beyrouth sont à placer dans le cadre de la valse diplomatique au centre de laquelle se trouve le Liban, à l’heure où les pourparlers pour une trêve à Gaza et un rétablissement du calme à la frontière semblent progresser.
L’Iran, parrain des milices qui ont entraîné le Liban dans la guerre entre le Hamas et Israël pour les besoins de ses intérêts stratégiques, ne pouvait pas être en reste dans la perspective d’un règlement régional. C’est ce qui ressort d’ailleurs des propos que Hossein Abdollahian a tenus à son arrivée à l’aéroport de Beyrouth. En effet, il a mis l’accent sur la relation «intrinsèque» entre la sécurité du Liban et celle de son pays, tout en appelant de nouveau indirectement les États-Unis à des pourparlers autour de la situation dans la région.
«Depuis le début de cette crise, nous avons déclaré haut et fort que la guerre n'était pas la solution et que le soutien américain à Israël et à Benjamin Netanyahou (le Premier ministre israélien) ne les conduira qu’à l’échec dans lequel ils se débattent actuellement», a-t-il dit, avant d’affirmer que son pays «continuera de soutenir les forces de la résistance au Liban». Et d’ajouter: «Nous considérons que la sécurité du Liban et celle de l’Iran ont une valeur intrinsèque».
Concernant la guerre qui oppose Israël au Hamas depuis le 7 octobre dernier, M. Abdollahian s’est félicité que «Tel-Aviv n'ait atteint aucun de ses objectifs déclarés». «Ce à quoi nous assistons aujourd'hui a été réalisé grâce à la puissance de la résistance au Liban, en Palestine et dans la région».
Samedi, le chef de la diplomatie iranienne sera reçu par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, à 9 heures, puis par le président du Parlement, Nabih Berry, à 12h 45 à Aïn el-Tiné, et par le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, à 15h.
Il est intéressant de relever que le ministre iranien a été accueilli à sa descente d’avion par les représentants des différentes milices qui opèrent contre Israël à partir du Liban, en plus d’une représentante du ministère des Affaires étrangères.
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