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- Gaza: Israël poursuit sa conquête du sud
©(Photo de Israeli Army/AFP)
Au 126ème jour de la guerre entre le Hamas et Israël, les bombardements israéliens se poursuivaient au sud de l'enclave. L'État hébreu souhaite poursuivre son offensive à Rafah ce qui menace les nombreux réfugiés palestiniens.
Dans une rare critique à l'égard d'Israël depuis le début, il y a quatre mois, de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le président américain Joe Biden a jugé "excessive" la "riposte israélienne dans la bande de Gaza".
Ces dernières 24 heures, au moins 107 Palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens israéliens sur le territoire assiégé, notamment à Rafah et Khan Younès, distantes de quelques kilomètres.
À Rafah, plusieurs bâtiments ont été détruits, selon des photographes de l'AFP. Dans un quartier, des personnes sont vues porter les corps de trois enfants tués dans un bombardement.
Vendredi, les forces israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, a indiqué le Croissant-rouge palestinien qui gère l'établissement. Environ 40 déplacés, 80 patients et 100 employés se trouvent encore dans l'hôpital, avait indiqué lundi cette source.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ordonné vendredi à son armée de préparer un "plan d'évacuation" des civils de Rafah, les États-Unis et l'ONU s'alarmant d'une éventuelle offensive d'Israël contre ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.
"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert également que "les civils évacuent les zones de combat", a-t-il dit.
La présidence palestinienne a condamné vendredi "avec véhémence" le projet israélien d'offensive militaire sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre.
Ce projet, annoncé dans la journée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, "est une menace réelle et un dangereux prélude" à l'application du projet politique israélien visant à "déplacer les Palestiniens de leur terre", ajoute le bureau du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un communiqué.
Alors que M. Blinken a quitté bredouille la région, un "nouveau cycle de négociations", parrainé par l'Égypte et le Qatar avec la participation du Hamas, a débuté jeudi au Caire pour obtenir une nouvelle trêve ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens et d'otages, selon un responsable égyptien.
Un accord avait permis fin novembre une pause d'une semaine dans les combats, l'acheminement de davantage d'aide à Gaza, la libération d'une centaine d'otages et de quelque 240 prisonniers palestiniens écroués par Israël. Une source au Hamas a parlé de discussions "positives".
Dans une rare critique à l'égard d'Israël depuis le début, il y a quatre mois, de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le président américain Joe Biden a jugé "excessive" la "riposte israélienne dans la bande de Gaza".
Ces dernières 24 heures, au moins 107 Palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens israéliens sur le territoire assiégé, notamment à Rafah et Khan Younès, distantes de quelques kilomètres.
À Rafah, plusieurs bâtiments ont été détruits, selon des photographes de l'AFP. Dans un quartier, des personnes sont vues porter les corps de trois enfants tués dans un bombardement.
Vendredi, les forces israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, a indiqué le Croissant-rouge palestinien qui gère l'établissement. Environ 40 déplacés, 80 patients et 100 employés se trouvent encore dans l'hôpital, avait indiqué lundi cette source.
Netanyahou veut évacuer les civils de Rafah
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ordonné vendredi à son armée de préparer un "plan d'évacuation" des civils de Rafah, les États-Unis et l'ONU s'alarmant d'une éventuelle offensive d'Israël contre ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.
"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert également que "les civils évacuent les zones de combat", a-t-il dit.
La présidence palestinienne a condamné vendredi "avec véhémence" le projet israélien d'offensive militaire sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre.
Ce projet, annoncé dans la journée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, "est une menace réelle et un dangereux prélude" à l'application du projet politique israélien visant à "déplacer les Palestiniens de leur terre", ajoute le bureau du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un communiqué.
Les efforts de trêve se poursuivent
Alors que M. Blinken a quitté bredouille la région, un "nouveau cycle de négociations", parrainé par l'Égypte et le Qatar avec la participation du Hamas, a débuté jeudi au Caire pour obtenir une nouvelle trêve ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens et d'otages, selon un responsable égyptien.
Un accord avait permis fin novembre une pause d'une semaine dans les combats, l'acheminement de davantage d'aide à Gaza, la libération d'une centaine d'otages et de quelque 240 prisonniers palestiniens écroués par Israël. Une source au Hamas a parlé de discussions "positives".
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