©Le onze égyptien pour la rencontre face au Maroc, avec Mohamed Salah comme capitaine
C'est bien lui le "Pharaon": Mohamed Salah, un but, une passe géniale, a qualifié l'Égypte pour une demi-finale au sommet de l'Afrique contre le Cameroun en battant le Maroc (2-1 a.p.), dimanche à la CAN à Yaoundé.
La star de Liverpool a encore presque tout fait tout seul. Il a sonné la révolte après la pause, où le Maroc menait depuis un penalty de Sofiane Boufal (7e s.p.), et a marqué un but en embuscade (53e). Le but vainqueur porte vraiment le sceau du Pharaon, un débordement diabolique sur Nayef Aguerd et une passe parfaitement dosée pour Ahmed Hassan "Trezeguet" (101e), qui a échappé d'un rien au gardien Youssef Bounou.
L'Égypte retrouve donc le Cameroun pour un choc entre les deux titans du continent, les deux sélections les plus titrées à la CAN, sept pour les Pharaons, cinq pour les "Lions Indomptables", également champions Olympique en 2000.
Ce duel a déjà été à l'affiche de trois finales de Coupes d'Afrique, deux remportées par l'Égypte (1986 et 2008), une par le Cameroun (2017).
Le Maroc de Vahid Halilhodzic, titré seulement en 1976, peut s'en vouloir d'avoir baissé d'intensité après l'ouverture rapide du score. La première accélération d'Achraf Hakimi a rapporté un penalty aux "Lions de l'Atlas", Ayman Achraf le fauchant nettement. Sofiane Boufal a transformé la sanction, son troisième but dans le tournoi, mais il était dans un moins bon jour, et "Coach Vahid" l'a remplacé par Soufiane Rahimi (66e).
Autre héros marocain des premiers matches, Hakimi, auteur de deux coups francs magnifiques dans ce stade Omnisports Amadou Ahidjo, n'a pas eu la même réussite dans l'exercice cette fois, à peu près du même endroit (33e, 104e).
L’Égypte avec le troisième gardien
En première période, Halilhodzic a réussi à freiner Salah, parfois en s'y mettant à plusieurs, comme sur cette prise à deux où Sofiane Boufal est venu aider Adam Masina (22e). Mais la cage marocaine n'a pas fonctionné sur l'action du but, où "la menace" des Pharaons est seule pour reprendre dans le but un ballon repoussé par Yassine Bounou après une tête plongeante d'Abdelmonem.
L’Égypte a marqué sur son temps fort, le joueur des Reds avait allumé la mèche de son talent, et ses montées ont fait rugir les tribunes. Au sortir d'un de ses numéros de dribbles, il a décalé "Trezeguet", entré à la pause à la place d'Ahmed Hegazy, qui a légèrement trop croisé sa frappe (49e).
L'ambiance a été très tendue, on a frôlé la bagarre générale quand Hakimi et Mostafa Mohamed ont failli en venir aux mains (76e). Les deux joueurs ont été avertis, mais le match s'est ensuite équilibré. Le Maroc a eu une balle de match sur une tête d'Aguerd détournée sur sa barre transversale par "Gabelsi" (81e).
Comme en 8e de finale, le gardien titulaire Mohamed Abougabal "Gabaski" n'a pas terminé le match, remplacé en début de prolongation par Mohamed Sobhi. Contre la Côte d'Ivoire, Gabaski avait lui-même pris le relais de Mohamed El Shenawy.
C'est la seule mauvaise nouvelle pour l'Égypte qui va peut-être devoir finir le tournoi avec son troisième gardien. Salah ne peut tout de même pas jouer dans les buts.
La star de Liverpool a encore presque tout fait tout seul. Il a sonné la révolte après la pause, où le Maroc menait depuis un penalty de Sofiane Boufal (7e s.p.), et a marqué un but en embuscade (53e). Le but vainqueur porte vraiment le sceau du Pharaon, un débordement diabolique sur Nayef Aguerd et une passe parfaitement dosée pour Ahmed Hassan "Trezeguet" (101e), qui a échappé d'un rien au gardien Youssef Bounou.
L'Égypte retrouve donc le Cameroun pour un choc entre les deux titans du continent, les deux sélections les plus titrées à la CAN, sept pour les Pharaons, cinq pour les "Lions Indomptables", également champions Olympique en 2000.
Ce duel a déjà été à l'affiche de trois finales de Coupes d'Afrique, deux remportées par l'Égypte (1986 et 2008), une par le Cameroun (2017).
Le Maroc de Vahid Halilhodzic, titré seulement en 1976, peut s'en vouloir d'avoir baissé d'intensité après l'ouverture rapide du score. La première accélération d'Achraf Hakimi a rapporté un penalty aux "Lions de l'Atlas", Ayman Achraf le fauchant nettement. Sofiane Boufal a transformé la sanction, son troisième but dans le tournoi, mais il était dans un moins bon jour, et "Coach Vahid" l'a remplacé par Soufiane Rahimi (66e).
Autre héros marocain des premiers matches, Hakimi, auteur de deux coups francs magnifiques dans ce stade Omnisports Amadou Ahidjo, n'a pas eu la même réussite dans l'exercice cette fois, à peu près du même endroit (33e, 104e).
L’Égypte avec le troisième gardien
En première période, Halilhodzic a réussi à freiner Salah, parfois en s'y mettant à plusieurs, comme sur cette prise à deux où Sofiane Boufal est venu aider Adam Masina (22e). Mais la cage marocaine n'a pas fonctionné sur l'action du but, où "la menace" des Pharaons est seule pour reprendre dans le but un ballon repoussé par Yassine Bounou après une tête plongeante d'Abdelmonem.
L’Égypte a marqué sur son temps fort, le joueur des Reds avait allumé la mèche de son talent, et ses montées ont fait rugir les tribunes. Au sortir d'un de ses numéros de dribbles, il a décalé "Trezeguet", entré à la pause à la place d'Ahmed Hegazy, qui a légèrement trop croisé sa frappe (49e).
L'ambiance a été très tendue, on a frôlé la bagarre générale quand Hakimi et Mostafa Mohamed ont failli en venir aux mains (76e). Les deux joueurs ont été avertis, mais le match s'est ensuite équilibré. Le Maroc a eu une balle de match sur une tête d'Aguerd détournée sur sa barre transversale par "Gabelsi" (81e).
Comme en 8e de finale, le gardien titulaire Mohamed Abougabal "Gabaski" n'a pas terminé le match, remplacé en début de prolongation par Mohamed Sobhi. Contre la Côte d'Ivoire, Gabaski avait lui-même pris le relais de Mohamed El Shenawy.
C'est la seule mauvaise nouvelle pour l'Égypte qui va peut-être devoir finir le tournoi avec son troisième gardien. Salah ne peut tout de même pas jouer dans les buts.
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