Le flou le plus total régnait dimanche soir au sujet de la réaction arabe à la réponse libanaise au document présenté par le Koweït au gouvernement libanais, au nom des pays du Golfe. Ce document, qui reflèterait également les positions des pays arabes et de la communauté internationale, notamment les Etats-Unis et la France (selon une source koweïtienne), formule une série de demandes afin de rétablir les ponts entre le Liban et les pays du Golfe. Parmi ces demandes, la fin des campagnes médiatiques (menées par le Hezbollah) contre les pays du Golfe, l’arrêt des conférences et congrès tenus à Beyrouth par les opposants aux monarchies du Golfe, la non-ingérence (du Hezbollah) dans les conflits de la région, l’application des résolutions internationales, notamment les résolutions 1701 et 1559 (qui prévoit la dissolution de toutes les milices, donc celle du Hezbollah).
Ce dernier point a fait l’objet d’un débat interne à Beyrouth, certains pôles du pouvoir soulignant que dans sa réponse, le gouvernement libanais devrait souligner que l’application de la 1559 (à savoir le règlement du problème des armes du Hezbollah) ne relève pas du Liban mais dépend d’une solution régionale. La réponse libanaise a été transmise samedi par le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib à son homologue koweïtien, cheikh Ahmed Nasser al-Mohammed al-Sabah, en marge de la réunion de consultations que les chefs de la diplomatie arabe ont tenue dimanche au Koweït.
Il n’était pas clair dimanche soir quelle a été la réaction arabe, notamment celle des pays du Golfe, à l’ambiguïté de la réponse libanaise concernant la 1559. Le fait qu’aucune déclaration ou communiqué n’ait été publié à ce sujet à l’issue de la réunion des ministres arabes, et le fait que la réponse du Liban ait été soumise aux pays du CCG laisse supposer que la position libanaise n’a pas fait l’unanimité au cours de conférence ministérielle du Koweït.
Les indications du ministre koweïtien
En tout état de cause, à l’issue de la réunion, le chef de la diplomatie koweïtienne s’est contenté de préciser, au cours d’une conférence de presse, que la réponse libanaise était «à l’étude». Il s’agit d’une "avancée positive de la part des autorités libanaises", a déclaré le ministre koweïtien, sans donner plus de précisions quant à la teneur de la réponse libanaise.
"Il appartient désormais aux parties concernées au Koweït et dans les Etats du Golfe d’étudier cette réponse pour connaître la prochaine étape et les mesures qui devraient être prises", a déclaré le ministre.
Ce dernier point a fait l’objet d’un débat interne à Beyrouth, certains pôles du pouvoir soulignant que dans sa réponse, le gouvernement libanais devrait souligner que l’application de la 1559 (à savoir le règlement du problème des armes du Hezbollah) ne relève pas du Liban mais dépend d’une solution régionale. La réponse libanaise a été transmise samedi par le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib à son homologue koweïtien, cheikh Ahmed Nasser al-Mohammed al-Sabah, en marge de la réunion de consultations que les chefs de la diplomatie arabe ont tenue dimanche au Koweït.
Il n’était pas clair dimanche soir quelle a été la réaction arabe, notamment celle des pays du Golfe, à l’ambiguïté de la réponse libanaise concernant la 1559. Le fait qu’aucune déclaration ou communiqué n’ait été publié à ce sujet à l’issue de la réunion des ministres arabes, et le fait que la réponse du Liban ait été soumise aux pays du CCG laisse supposer que la position libanaise n’a pas fait l’unanimité au cours de conférence ministérielle du Koweït.
Les indications du ministre koweïtien
En tout état de cause, à l’issue de la réunion, le chef de la diplomatie koweïtienne s’est contenté de préciser, au cours d’une conférence de presse, que la réponse libanaise était «à l’étude». Il s’agit d’une "avancée positive de la part des autorités libanaises", a déclaré le ministre koweïtien, sans donner plus de précisions quant à la teneur de la réponse libanaise.
"Il appartient désormais aux parties concernées au Koweït et dans les Etats du Golfe d’étudier cette réponse pour connaître la prochaine étape et les mesures qui devraient être prises", a déclaré le ministre.
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