Israël dit avoir arrêté des terroristes à l'hôpital Nasser de Khan Younès
L'armée israélienne a affirmé vendredi avoir arrêté "plus de 20 terroristes qui ont participé" aux attaques du Hamas, parmi des "dizaines de suspects" interpellés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza.

Moins de deux heures plus tôt, le ministère de la Santé à Gaza avait annoncé que quatre patients de l'hôpital étaient morts en raison des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène après la prise de contrôle des bâtiments par les forces israéliennes, et craindre au moins neuf autres décès.

L'armée israélienne a dit poursuivre son opération dans cet hôpital utilisé selon elle ces dernières semaines par les combattants du Hamas pour tirer sur les forces israéliennes.

Elle avait expliqué jeudi avoir lancé une "opération ciblée" contre cet hôpital, le plus grand du sud de la bande de Gaza, après avoir eu des "renseignements crédibles" indiquant que le Hamas y aurait retenu des otages "et qu'il y aurait peut-être des corps d'otages" sur place.

Elle avait ensuite précisé n'avoir "pas encore trouvé de preuves" de cela dans le complexe, mais y avoir saisi "des armes, des grenades et des obus de mortier".


Selon le ministère de la Santé à Gaza, les soldats ont pris le contrôle de l'hôpital et quatre patients sont morts à la suite de coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène après cet assaut.

Le ministère a ajouté craindre pour la vie de neuf autres patients en soins intensifs et à la pouponnière, et tenir "les forces israéliennes pour responsables de la vie des patients et des équipes" sur place.

Jeudi, le ministère avait indiqué que plusieurs centaines de patients, personnel médical et autres civils se trouvaient encore à l'intérieur du complexe.

L'hôpital Nasser a accueilli des milliers de civils fuyant la guerre, dont une partie ont fui ces derniers jours dans des conditions chaotiques, à mesure les combats entre l'armée et le mouvement islamiste palestinien se rapprochaient.

Avec AFP
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