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- Netanyahou inflexible sur l'opération de Rafah, rejette la solution à deux États
©Conférence de presse du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou le 17/02/2024.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est exprimé samedi soir lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a rejeté fermement la possibilité de reconnaître un État palestinien et affirmé que l'armée israélienne mènerait son opération à Rafah quoi qu'il en soit.
L'armée israélienne doit mener son opération dans la ville de Rafah, sans quoi elle va "perdre la guerre" contre le Hamas, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Dans une conférence de presse à Jérusalem, M. Netanyahou a aussi affirmé que l'armée israélienne mènerait son opération à Rafah même en cas d'accord avec le mouvement islamiste palestinien pour la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza, rapporte le média Al Jazeera.
Le président américain, Joe Biden, a rappelé vendredi qu'une opération à Rafah "ne devait pas avoir lieu sans un plan crédible" pour protéger les civils. Le président français Emmanuel Macron a lui prévenu qu'une opération à Rafah aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent".
Le chef du gouvernement israélien s'est aussi félicité du fait que la "pression militaire" exercée par Israël contre le Hamas fonctionnait, affirmant que l'armée avait "atteint des zones de Gaza que l'ennemi n'aurait jamais imaginées".
M. Netanyahou qualifie également d'"illusoires" les exigences du Hamas dans le cadre des négociations visant à instaurer une trêve à Gaza.
Concernant la solution à deux États à laquelle les États-Unis, le plus proche allié et soutien d'Israël, sont favorables, il a déclaré "Nous ne nous plierons pas aux diktats internationaux en ce qui concerne un futur accord avec les Palestiniens. Un tel compromis devrait se faire par le biais de négociations directes, sans conditions préalables".
"Comment pouvons-nous reconnaître un tel État après le massacre du 7 octobre? Ce serait une récompense pour le terrorisme", a-t-il poursuivi.
Cette allocution intervient alors que des milliers de manifestants israéliens bloquent la route devant le ministère de la Défense appelant à la tenue d'élections, une revendication à laquelle Netanyahou a répondu en déclarant que la "dernière chose" dont Israël a besoin aujourd'hui, ce sont des élections.
L'armée israélienne doit mener son opération dans la ville de Rafah, sans quoi elle va "perdre la guerre" contre le Hamas, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Dans une conférence de presse à Jérusalem, M. Netanyahou a aussi affirmé que l'armée israélienne mènerait son opération à Rafah même en cas d'accord avec le mouvement islamiste palestinien pour la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza, rapporte le média Al Jazeera.
Le président américain, Joe Biden, a rappelé vendredi qu'une opération à Rafah "ne devait pas avoir lieu sans un plan crédible" pour protéger les civils. Le président français Emmanuel Macron a lui prévenu qu'une opération à Rafah aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent".
Le chef du gouvernement israélien s'est aussi félicité du fait que la "pression militaire" exercée par Israël contre le Hamas fonctionnait, affirmant que l'armée avait "atteint des zones de Gaza que l'ennemi n'aurait jamais imaginées".
M. Netanyahou qualifie également d'"illusoires" les exigences du Hamas dans le cadre des négociations visant à instaurer une trêve à Gaza.
Concernant la solution à deux États à laquelle les États-Unis, le plus proche allié et soutien d'Israël, sont favorables, il a déclaré "Nous ne nous plierons pas aux diktats internationaux en ce qui concerne un futur accord avec les Palestiniens. Un tel compromis devrait se faire par le biais de négociations directes, sans conditions préalables".
"Comment pouvons-nous reconnaître un tel État après le massacre du 7 octobre? Ce serait une récompense pour le terrorisme", a-t-il poursuivi.
Cette allocution intervient alors que des milliers de manifestants israéliens bloquent la route devant le ministère de la Défense appelant à la tenue d'élections, une revendication à laquelle Netanyahou a répondu en déclarant que la "dernière chose" dont Israël a besoin aujourd'hui, ce sont des élections.
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