Dans le paysage cinématographique actuel, où les normes de beauté dominent souvent, le film A Different Man se distingue en mettant en lumière la question délicate de la représentation des acteurs handicapés. Cette comédie caustique, qui concourt à Berlin, ose briser les tabous en confiant un rôle principal à Adam Pearson, un acteur britannique atteint de neurofibromatose, aux côtés de Sebastian Stan et Renate Reinsve, cette dernière s’aventurant pour la première fois dans une production américaine après avoir remporté le Prix d’interprétation à Cannes.
A Different Man raconte l’histoire d’Edward, un homme dont le visage est profondément marqué par la maladie, confiné à une existence solitaire et mélancolique à New York. Son ambition de devenir acteur se heurte à la réalité cruelle d’une industrie qui lui réserve uniquement des rôles stéréotypés. Seule une voisine aspirante dramaturge, jouée par Renate Reinsve, parvient à voir au-delà de son apparence.
La vie d’Edward prend un tournant radical lorsqu’il se voit offrir la possibilité d’un traitement novateur, le libérant de son handicap et lui octroyant un visage qui se conforme aux standards de beauté masculine. Cette transformation lui permet de s’épanouir dans une nouvelle carrière dans l’immobilier, jusqu’à ce qu’il rencontre Oswald, un personnage qui reflète son ancien moi, mais qui semble avoir réussi là où lui avait échoué.
Le réalisateur Aaron Schimberg, lui-même né avec une malformation faciale, partage ses réflexions personnelles: «Ces questionnements m’ont accompagné toute ma vie: comment (le handicap) me définissait, pour moi et par rapport aux autres, ce que cela changerait si je n’étais pas né ainsi... ». A Different Man se moque du «privilège de la beauté», explorant comment la société favorise souvent, inconsciemment, ceux perçus comme attirants.
Schimberg s’est déjà associé à Pearson pour Under the Skin, défiant les conventions de casting dans le cinéma. Il souligne l’importance d’une représentation authentique du handicap, confronté à l’accusation d’exploitation lorsque des acteurs réellement handicapés sont employés, et à celle de fausse représentation lors de l’usage de maquillage pour simuler un handicap. Pour naviguer entre ces écueils, Schimberg utilise une double approche dans A Different Man, où Sebastian Stan joue Oswald avec des prothèses, tandis que Pearson incarne Edward, offrant ainsi une perspective nuancée sur la question.
Pearson, activiste contre la discrimination, affirme avec conviction: «Le public est bien plus intelligent qu’on le pense.» Il croit fermement au pouvoir du cinéma de transformer la perception des spectateurs, parfois de manière éphémère avec un bon film, ou de façon permanente avec une œuvre exceptionnelle. A Different Man se présente donc non seulement comme un défi aux normes esthétiques du cinéma, mais aussi comme une invitation à repenser les notions de beauté, d’identité et de représentation du handicap, illustrant le potentiel du cinéma à éveiller les consciences et à encourager une société plus inclusive.
Avec AFP
A Different Man raconte l’histoire d’Edward, un homme dont le visage est profondément marqué par la maladie, confiné à une existence solitaire et mélancolique à New York. Son ambition de devenir acteur se heurte à la réalité cruelle d’une industrie qui lui réserve uniquement des rôles stéréotypés. Seule une voisine aspirante dramaturge, jouée par Renate Reinsve, parvient à voir au-delà de son apparence.
La vie d’Edward prend un tournant radical lorsqu’il se voit offrir la possibilité d’un traitement novateur, le libérant de son handicap et lui octroyant un visage qui se conforme aux standards de beauté masculine. Cette transformation lui permet de s’épanouir dans une nouvelle carrière dans l’immobilier, jusqu’à ce qu’il rencontre Oswald, un personnage qui reflète son ancien moi, mais qui semble avoir réussi là où lui avait échoué.
Le réalisateur Aaron Schimberg, lui-même né avec une malformation faciale, partage ses réflexions personnelles: «Ces questionnements m’ont accompagné toute ma vie: comment (le handicap) me définissait, pour moi et par rapport aux autres, ce que cela changerait si je n’étais pas né ainsi... ». A Different Man se moque du «privilège de la beauté», explorant comment la société favorise souvent, inconsciemment, ceux perçus comme attirants.
Schimberg s’est déjà associé à Pearson pour Under the Skin, défiant les conventions de casting dans le cinéma. Il souligne l’importance d’une représentation authentique du handicap, confronté à l’accusation d’exploitation lorsque des acteurs réellement handicapés sont employés, et à celle de fausse représentation lors de l’usage de maquillage pour simuler un handicap. Pour naviguer entre ces écueils, Schimberg utilise une double approche dans A Different Man, où Sebastian Stan joue Oswald avec des prothèses, tandis que Pearson incarne Edward, offrant ainsi une perspective nuancée sur la question.
Pearson, activiste contre la discrimination, affirme avec conviction: «Le public est bien plus intelligent qu’on le pense.» Il croit fermement au pouvoir du cinéma de transformer la perception des spectateurs, parfois de manière éphémère avec un bon film, ou de façon permanente avec une œuvre exceptionnelle. A Different Man se présente donc non seulement comme un défi aux normes esthétiques du cinéma, mais aussi comme une invitation à repenser les notions de beauté, d’identité et de représentation du handicap, illustrant le potentiel du cinéma à éveiller les consciences et à encourager une société plus inclusive.
Avec AFP
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