D’une rive à l’autre de la Méditerranée, les échanges se poursuivent, mettant à l’honneur les patrimoines culinaire, artistique et culturel du Liban et de la France. En témoigne la venue de Marseille au Liban du 9 au 13 février 2024 du chef étoilé Sébastien Richard, propriétaire du premier restaurant pour tous en France, Le République. Il s’est entièrement investi dans des actions solidaires en faveur des plus démunis à la cuisine de Mariam et chez Tribu, mais aussi dans le cadre d’un master class à l’Institut de Gestion des Entreprises de l’USJ et d’échanges culturels, et ce à l’initiative de Mon Liban d’Azur et de ses partenaires.
C’est à l’occasion du lancement du nouvel espace de La cuisine de Mariam, principalement financé par la fondation CMA CGM, que le chef Sébastien s’est mis aux fourneaux aux côtés du chef Olivier Périgault à l’ambassade de France et de la cheffe Aline Kamakian, propriétaire du groupe Mayrig, pour un dîner convivial. Ce soir-là, générosité et savoir-faire étaient au rendez-vous.
Ce qui fut, à quelques encablures du port, une cuisine de fortune ouverte en 2020 par le père missionnaire Hani Tawk au lendemain de la funeste explosion au port de Beyrouth, est aujourd’hui une vaste cuisine équipée dont l’objectif est d’offrir aux familles en situation de précarité 3.000 repas chauds par jour.
Conçue par l’architecte Hala Wardé, la nouvelle cuisine de Mariam avec son espace de stockage a également reçu l’aide financière des associations Œuvre d’Orient, Mon Liban d’Azur, Rotary Club de Marseille et le couvent Mar Elias el-Ras de Jeita. Le père Hani et sa femme Dounia ont respectivement prononcé un discours de bienvenue et de remerciements aux nombreux invités dont Son Excellence M. Hervé Magro, ambassadeur de France et son épouse, le directeur général de CMA CGM Joseph Dakkak, venus applaudir l’engagement indéfectible de La cuisine de Mariam auprès des familles des victimes de l’explosion.
Une délégation de Marseille rassemblait aussi bien le sportif de l’extrême Ara Khatchadourian venu donner deux conférences au campus de l’innovation et du sport et à l’IGE de l’USJ, qu’un groupe du Rotary Club Marseille et sa présidente Françoise Vial-Brocco, ainsi que le journaliste Laurent Weil. Mais aussi le photographe Gérard Buron, membre de Mon Liban d’Azur à Nice.
«J’aime le partage», avait déclaré le chef Sébastien, chaleureusement accueilli au club social privé Tribu appartenant à l’association Achrafieh 2020 qui vient en aide à plus de 1.000 familles par mois à travers des initiatives sociales, culturelles et environnementales dans la dignité et la préservation des droits humains. Trésorier de l’association, Akram Nehmé s’efforce de préserver le tissu social d’une communauté partageant les valeurs de la francophonie qui, peu à peu, s’effiloche. La crise politico-économique a eu raison de la classe moyenne dont les économies sont bloquées dans les banques depuis 2020. À cela, s’ajoute l’explosion au port de Beyrouth qui a fortement endommagé leurs maisons.
Le club privé Tribu cuisine 300 repas par jour dont 75 sont livrés à 22 familles dans le besoin et dont le nombre augmente au fil des mois. C’est aux côtés du chef Tarek Hamadé de Tribu que se sont réunis les chefs Sébastien Richard et Olivier Périgault pour concocter bénévolement un dîner marseillais dont les bénéfices ont été versés à l’association. La recette de la soirée va permettre de livrer 280 repas à un plus grand nombre de familles.
La collaboration entre Mon Liban d’Azur présidé par Géraldine Ghostine et l’Institut de gestion des entreprises de l’USJ dirigé par Céline Boutros Saab portant sur la formation, la transmission et les échanges, s’est concrétisée par une master class animée par le chef Sébastien Richard qui a ainsi clôturé son séjour au Liban. Et les voilà tous réunis au restaurant gastronomique d’application L’Escapade de l’USJ qui a ouvert ses portes il y a quelques mois et qui sert quotidiennement des repas à midi.
La directrice de l’IGE a annoncé une très prochaine mise en place d’un partenariat avec l’École marseillaise de l’alimentation et de l’hôtellerie par l’inclusion (Emahi), fondée par le chef Sébastien Richard et qui offre des formations gratuites et certifiantes aux personnes éloignées de l’emploi. Elle ajoute: «Il s’agit d’un échange fructueux entre Beyrouth et Marseille. Nos étudiants apprentis auront la possibilité d’effectuer une formation chez le chef Sébastien Richard et de notre côté, nous recevrons des étudiants apprentis français pour une formation chez nous avec le chef Charles Azar.» À ce sujet, Sébastien Richard s’est exprimé: «L’idée, c’est de bâtir des passerelles entre Marseille et Beyrouth, entre la France et le Liban.»
C’est à l’occasion du lancement du nouvel espace de La cuisine de Mariam, principalement financé par la fondation CMA CGM, que le chef Sébastien s’est mis aux fourneaux aux côtés du chef Olivier Périgault à l’ambassade de France et de la cheffe Aline Kamakian, propriétaire du groupe Mayrig, pour un dîner convivial. Ce soir-là, générosité et savoir-faire étaient au rendez-vous.
Ce qui fut, à quelques encablures du port, une cuisine de fortune ouverte en 2020 par le père missionnaire Hani Tawk au lendemain de la funeste explosion au port de Beyrouth, est aujourd’hui une vaste cuisine équipée dont l’objectif est d’offrir aux familles en situation de précarité 3.000 repas chauds par jour.
Conçue par l’architecte Hala Wardé, la nouvelle cuisine de Mariam avec son espace de stockage a également reçu l’aide financière des associations Œuvre d’Orient, Mon Liban d’Azur, Rotary Club de Marseille et le couvent Mar Elias el-Ras de Jeita. Le père Hani et sa femme Dounia ont respectivement prononcé un discours de bienvenue et de remerciements aux nombreux invités dont Son Excellence M. Hervé Magro, ambassadeur de France et son épouse, le directeur général de CMA CGM Joseph Dakkak, venus applaudir l’engagement indéfectible de La cuisine de Mariam auprès des familles des victimes de l’explosion.
Une délégation de Marseille rassemblait aussi bien le sportif de l’extrême Ara Khatchadourian venu donner deux conférences au campus de l’innovation et du sport et à l’IGE de l’USJ, qu’un groupe du Rotary Club Marseille et sa présidente Françoise Vial-Brocco, ainsi que le journaliste Laurent Weil. Mais aussi le photographe Gérard Buron, membre de Mon Liban d’Azur à Nice.
Les trois chefs chez Tribu
Le père Hani Tawk et l'ambassadeur de France au Liban
Avec Akram Nehmé
Le Rotary Club de Marseille
La cuisine de Mariam
«J’aime le partage», avait déclaré le chef Sébastien, chaleureusement accueilli au club social privé Tribu appartenant à l’association Achrafieh 2020 qui vient en aide à plus de 1.000 familles par mois à travers des initiatives sociales, culturelles et environnementales dans la dignité et la préservation des droits humains. Trésorier de l’association, Akram Nehmé s’efforce de préserver le tissu social d’une communauté partageant les valeurs de la francophonie qui, peu à peu, s’effiloche. La crise politico-économique a eu raison de la classe moyenne dont les économies sont bloquées dans les banques depuis 2020. À cela, s’ajoute l’explosion au port de Beyrouth qui a fortement endommagé leurs maisons.
Le club privé Tribu cuisine 300 repas par jour dont 75 sont livrés à 22 familles dans le besoin et dont le nombre augmente au fil des mois. C’est aux côtés du chef Tarek Hamadé de Tribu que se sont réunis les chefs Sébastien Richard et Olivier Périgault pour concocter bénévolement un dîner marseillais dont les bénéfices ont été versés à l’association. La recette de la soirée va permettre de livrer 280 repas à un plus grand nombre de familles.
La collaboration entre Mon Liban d’Azur présidé par Géraldine Ghostine et l’Institut de gestion des entreprises de l’USJ dirigé par Céline Boutros Saab portant sur la formation, la transmission et les échanges, s’est concrétisée par une master class animée par le chef Sébastien Richard qui a ainsi clôturé son séjour au Liban. Et les voilà tous réunis au restaurant gastronomique d’application L’Escapade de l’USJ qui a ouvert ses portes il y a quelques mois et qui sert quotidiennement des repas à midi.
La directrice de l’IGE a annoncé une très prochaine mise en place d’un partenariat avec l’École marseillaise de l’alimentation et de l’hôtellerie par l’inclusion (Emahi), fondée par le chef Sébastien Richard et qui offre des formations gratuites et certifiantes aux personnes éloignées de l’emploi. Elle ajoute: «Il s’agit d’un échange fructueux entre Beyrouth et Marseille. Nos étudiants apprentis auront la possibilité d’effectuer une formation chez le chef Sébastien Richard et de notre côté, nous recevrons des étudiants apprentis français pour une formation chez nous avec le chef Charles Azar.» À ce sujet, Sébastien Richard s’est exprimé: «L’idée, c’est de bâtir des passerelles entre Marseille et Beyrouth, entre la France et le Liban.»
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