«Art Gems»: l’art libanais brille au Ritz Carlton Dubaï DIFC
À l'initiative du Dr Tony Karam et grâce au soutien enthousiaste de Christian el-Khoury, directeur de l’établissement, les lobbys du somptueux Ritz Carlton DIFC de Dubaï ont pris des allures de galerie d’art le temps du vernissage de l’exposition «Art Gems». Une sélection raffinée d’une soixantaine d’œuvres, peintures et sculptures confondues, signées par 17 artistes libanais de renom, qui a réuni le gratin du monde culturel émirati ainsi que la diaspora libanaise.
L’événement a débuté dans une atmosphère festive au lobby principal avec la présentation par le directeur de l’hôtel, Christian el-Khoury, du Dr Karam, instigateur de ce projet ambitieux. Homme de culture accompli et virtuose du piano, sa passion pour les arts et son engagement désintéressé en faveur de la scène artistique libanaise ont été soulignés à travers une vidéo touchante.
Les convives, triés sur le volet – collectionneurs, directeurs de galeries prestigieuses, dont Opera Gallery et Boccara Gallery, journalistes –, ont ensuite été conviés à découvrir l’exposition «Art Gems» proprement dite au lobby du Podium Level, étage noble de l’établissement.
Dans le lobby central du Ritz-Carlton trônait en place d’honneur la monumentale et magnifique toile de Zeina Nader, surplombant, d'une certaine manière, les œuvres d’une quinzaine d’artistes soigneusement choisis sous la houlette éclairée du Dr Tony Karam.

Parmi les artistes exposés au lobby du Podium Level, on trouvait le doyen Jamil Molaeb côtoyant de jeunes talents prometteurs tels que Mathieu Makhlouf. Des noms réputés de la scène artistique libanaise étaient également présents, de Magali Katra à Wissam Melhem, en passant par Georges Rouhana. Le talent confirmé de Charles Khoury, Ihab Ahmad, Ghazi Baker, Raouf Rifai, Claude Saba, Zeina Nader ou encore Ribal Molaeb complétait ce panorama éclectique des courants impressionnistes et figuratifs abstraits. Les regrettés Élie Kanaan et Jean Khalifé, récemment disparus, mais artistes ô combien estimés, étaient là par l’entremise de leurs toiles, perpétuant leur héritage.
On ne peut manquer de mentionner les compositions graphiques de la talentueuse Anna Bondavalli Ward, seule photographe au milieu de cette délégation de peintres. Sans oublier les sublimes créations de la sculptrice Lina Husseini, autres touches féminines de cet ensemble.
Pour compléter ce voyage dans l’univers foisonnant de la création libanaise, quatre écrans géants diffusaient en boucle photographies et notices biographiques des exposants, visibles depuis chaque extrémité des lobbys. De quoi mettre un nom et un visage sur toutes ces personnalités artistiques, stars confirmées ou espoirs émergents.

Christian el-Khoury a officiellement inauguré l’exposition «Art Gems» en coupant un ruban aux couleurs du Liban sous les applaudissements nourris de l’assistance conquise. Dans son discours empreint d’enthousiasme, le directeur a retracé la genèse de ce projet ambitieux, réalisé en quelques mois à peine grâce au Dr Karam, qu’il a longuement remercié pour son engagement visionnaire.
Un vibrant hommage illustré par un mur entièrement tapissé des signatures de tous les artistes exposants, devant lequel les convives se sont fait un plaisir d’immortaliser ce moment historique. Car l’ampleur de l’évènement est inédite à plus d’un titre.
Jamais une telle concentration de talents libanais n’avait été exposée, dans un cadre aussi prestigieux, à la vue des visiteurs de cet établissement cinq étoiles fréquenté par le gotha artistique et économique émirati. Plutôt habituées aux classiques cimaises blanches, les œuvres rayonnent ici de mille feux sous les dorures des magnifiques lobbys aux lustres rutilants.

À noter que l'ambassadeur du Liban aux EAU, Fouad Dandan, a visité l'exposition, marquant l'intérêt suscité au sein de la communauté expatriée.

À en juger par le vif intérêt manifesté dès le vernissage par un parterre de collectionneurs et directeurs de galeries prestigieux, nul doute que cette exposition hors norme marquera un tournant pour la scène artistique libanaise. Près d’un quart des œuvres avaient trouvé preneurs dès les premières heures! Un engouement appelé à se confirmer avec le passage attendu de grandes fortunes de la région, en particulier à l’occasion du célèbre Art Dubai Fair, début mars. L’exposition «Art Gems» restera, en effet, en place durant tout le mois à venir, bénéficiant d’une visibilité sans commune mesure avec une galerie classique.
Loin de s’en tenir à ce coup d’éclat, Dr Tony Karam, infatigable passeur de culture, s’est produit au piano lors d’un concert caritatif, à l’Abu Dhabi International School, le lendemain du vernissage de «Art Gems». Organisé sous le haut patronage de la mécène Huda Alkhamis-Kanoo, l'événement était dédié à une collecte de fonds pour l’établissement scolaire. L’occasion pour le Dr Karam de recevoir des mains de cette figure incontournable du monde de l’art local, une récompense honorifique saluant son engagement indéfectible.
À travers ces multiples initiatives aussi désintéressées que fédératrices, le Dr Tony Karam s’affirme comme l’un des plus ardents promoteurs de la scène culturelle au Moyen-Orient.

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