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- Élections municipales en Israël malgré la guerre
©(Ronaldo SCHEMIDT, AFP)
Quelque 7,2 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour les municipales en Israël, mardi 27 février, malgré le contexte de guerre.
Les électeurs israéliens ont commencé à voter, mardi, aux élections municipales initialement prévues fin octobre mais reportées à deux reprises en raison de la guerre qui a éclaté le 7 octobre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
En pleine guerre, quelque 7,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes en Israël, à Jérusalem, dans les colonies de Cisjordanie occupée et dans une partie du Golan annexé.
Dans les villes et kibboutz proches de la bande de Gaza, ainsi que dans des villes du nord d’Israël, près de la frontière du Liban, théâtre d’échanges de tirs nourris entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, les municipales ont été reportées en novembre dernier. Près de 150.000 Israéliens ont été déplacés par la guerre ou les hostilités dans ces deux régions.
Deux candidats aux élections dans les zones évacuées ont été tués dans l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est, secteur de la ville sainte occupé depuis 1967 par Israël, ne peuvent pas voter aux législatives, mais ont le droit de vote aux municipales.
Ils représentent environ 40% de la population de Jérusalem, mais votent généralement très peu aux municipales.
Pour la première fois depuis 1967, un candidat de la minorité arabe israélienne, Walid Abou Tayeh, avait annoncé briguer la mairie israélienne de Jérusalem, mais n’a finalement pas soumis sa candidature.
À Tel-Aviv, le conseiller municipal Amir Badran est le premier Arabe israélien à briguer la mairie de la métropole. Après les attaques du 7 octobre, cet avocat avait mis sur pied des vigies dans les rues du quartier mixte, arabe et juif, de Jaffa, appelant à dire «non à la violence, non au racisme».
Mais ses chances de se faire élire à la tête de la première ville d’Israël sont plutôt minces face au maire sortant Ron Huldai et l’ex-ministre centriste de l’Économie, Orna Barbivai.
Les soldats israéliens, y compris ceux déployés dans la bande de Gaza, ont commencé à voter la semaine dernière.
«Des urnes militaires ont été ouvertes dans la bande de Gaza et à la frontière nord», selon l’armée, qui a précisé que 925 urnes avaient été mises en place afin «que tous les soldats et réservistes» puissent accomplir leur devoir électoral.
Même si certains scrutins constituent des tremplins pour des responsables politiques aux ambitions nationales, l’élection des maires et conseillers municipaux, qui a lieu tous les cinq ans, est largement considérée comme une affaire locale.
Le second tour de scrutin était prévu le 12 mars, mais a été avancé au 10 en raison du début du ramadan, mois du jeûne musulman, qui doit commencer vers le 10 au soir ou le 11.
Le taux d’abstention en 2018 aux dernières municipales s’est élevé à plus de 40%.
IBZ, avec AFP
Les électeurs israéliens ont commencé à voter, mardi, aux élections municipales initialement prévues fin octobre mais reportées à deux reprises en raison de la guerre qui a éclaté le 7 octobre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
En pleine guerre, quelque 7,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes en Israël, à Jérusalem, dans les colonies de Cisjordanie occupée et dans une partie du Golan annexé.
Dans les villes et kibboutz proches de la bande de Gaza, ainsi que dans des villes du nord d’Israël, près de la frontière du Liban, théâtre d’échanges de tirs nourris entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, les municipales ont été reportées en novembre dernier. Près de 150.000 Israéliens ont été déplacés par la guerre ou les hostilités dans ces deux régions.
Deux candidats aux élections dans les zones évacuées ont été tués dans l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est, secteur de la ville sainte occupé depuis 1967 par Israël, ne peuvent pas voter aux législatives, mais ont le droit de vote aux municipales.
Ils représentent environ 40% de la population de Jérusalem, mais votent généralement très peu aux municipales.
Candidat arabe à Tel-Aviv
Pour la première fois depuis 1967, un candidat de la minorité arabe israélienne, Walid Abou Tayeh, avait annoncé briguer la mairie israélienne de Jérusalem, mais n’a finalement pas soumis sa candidature.
À Tel-Aviv, le conseiller municipal Amir Badran est le premier Arabe israélien à briguer la mairie de la métropole. Après les attaques du 7 octobre, cet avocat avait mis sur pied des vigies dans les rues du quartier mixte, arabe et juif, de Jaffa, appelant à dire «non à la violence, non au racisme».
Mais ses chances de se faire élire à la tête de la première ville d’Israël sont plutôt minces face au maire sortant Ron Huldai et l’ex-ministre centriste de l’Économie, Orna Barbivai.
Les soldats israéliens, y compris ceux déployés dans la bande de Gaza, ont commencé à voter la semaine dernière.
«Des urnes militaires ont été ouvertes dans la bande de Gaza et à la frontière nord», selon l’armée, qui a précisé que 925 urnes avaient été mises en place afin «que tous les soldats et réservistes» puissent accomplir leur devoir électoral.
Même si certains scrutins constituent des tremplins pour des responsables politiques aux ambitions nationales, l’élection des maires et conseillers municipaux, qui a lieu tous les cinq ans, est largement considérée comme une affaire locale.
Le second tour de scrutin était prévu le 12 mars, mais a été avancé au 10 en raison du début du ramadan, mois du jeûne musulman, qui doit commencer vers le 10 au soir ou le 11.
Le taux d’abstention en 2018 aux dernières municipales s’est élevé à plus de 40%.
IBZ, avec AFP
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