©CRISTINA QUICLER / AFP
Un immense défi attend l'équipe de France féminine, opposée aux championnes du monde espagnoles en finale de la Ligue des nations, mercredi à Séville, avec en point de mire un premier titre majeur, à quelques mois de l'objectif principal des JO à domicile.
Alors que le grand rendez-vous olympique approche à grands pas, les Bleues ont l'occasion de marquer les esprits et d'inscrire enfin leur nom au palmarès d'une grande compétition internationale après plusieurs échecs cruels.
Les joueuses d'Hervé Renard ne partent pas avec les faveurs des pronostics face à une Roja inarrêtable depuis son sacre l'été dernier et évoluant de surcroît devant son public. Mais toutes savent bien qu'un premier trophée constituerait forcément un tournant pour le football féminin tricolore, qui attend ce moment depuis tant d'années, et serait un formidable tremplin en vue des JO.
"Cela pourrait être une très grande détonation, cela enverrait un gros message pour dire que la France est prête à jouer ce genre de grandes compétitions", a confié à l'AFP la gardienne des Bleues Pauline Peyraud-Magnin.
Pour la joueuse de la Juventus, "la Ligue des nations, c'est très important, c'est ce qui peut aussi nous faire monter la petite marche qui fait qu'on pourra faire de bons JO".
Mais pour écrire l'histoire, les Bleues devront une nouvelle fois hausser leur niveau de jeu, à l'image de leur première période contre l'Allemagne vendredi dernier (2-1).
Solides défensivement, elles ont bien résisté au physique des Allemandes et ont été suffisamment entreprenantes pour se créer des occasions, en particulier sur le côté droit. Avant d'être beaucoup moins mordantes dans le second acte.
"Un très gros morceau"
Connues pour leur animation offensive, leur jeu de passes et leur technique, les Espagnoles ne feront aucun cadeau aux Françaises, qui devront afficher une grosse force de caractère pour résister aux assauts de leurs adversaires.
Les coéquipières de la Ballon d'Or 2023 Aitana Bonmati et de Salma Paralluelo ont de nouveau été impitoyables contre les Pays-Bas en demi-finale de Ligue des nations vendredi (3-0), pour se qualifier pour leur premiers Jeux Olympiques à Paris où elles viseront un fabuleux doublé Coupe du monde-JO.
Une médaille d'or aurait une forte portée symbolique pour une sélection qui a mené avec succès un combat contre l'ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, suspendu trois ans par la Fifa pour avoir embrassé de force Jennifer Hermoso lors des célébrations du Mondial.
"Il faudra élever le curseur de l'équipe", a reconnu vendredi soir Eugénie Le Sommer, promue capitaine des Bleues en raison du forfait de Wendie Renard, blessée à la hanche. "C'est l'Espagne, un très gros morceau, une grande équipe. On a de quoi rivaliser, c'est à nous de montrer notre meilleur, on est capable de gagner le match, on a tous les ingrédients pour", a souligné, plus bravache, l'attaquante lyonnaise, omniprésente aux côtés de Kadidiatou Diani contre l'Allemagne.
Et, "maintenant, il faut ramener un titre à la France", a-t-elle insisté.
"On affronte les championnes du monde qui sont intraitables depuis quelques mois. C'est un super challenge devant nous qu'il faut relever avec une énorme détermination", a appuyé Hervé Renard vendredi, avant de souligner: "Il faut qu'on ait cette rage d'aller chercher quelque chose de plus".
Loin de l'ambiance du Groupama stadium à Lyon et des 30.000 spectateurs derrière elles, les joueuses d'Hervé Renard devront faire face à un public chaud bouillant au stade de la Cartuja dans la capitale andalouse.
"Personnellement, cela ne me gêne pas les ambiances hostiles, au contraire j'aime bien, on ne va pas être bousculées sur ce côté-là", a prévenu Kadidiatou Diani, tout comme Selma Bacha: "Aucune pression, quand tout le monde est contre nous c'est ce que j'aime, c'est là où on est les plus fortes. On sera dans notre bulle pour aller chercher notre premier titre".
Cet été en Australie lors du quart de finale de la Coupe du monde perdu contre les Matildas à Brisbane (0-0, 7-6 t.a.b.), les Bleues avaient semblé tétanisées par l'atmosphère, incapables de mettre en place leur jeu. Mercredi à Séville, elles devront donc hausser le ton et l'intensité contre la Roja pour frapper un grand coup avant les JO à Paris.
Pierre Daccache, avec AFP
Alors que le grand rendez-vous olympique approche à grands pas, les Bleues ont l'occasion de marquer les esprits et d'inscrire enfin leur nom au palmarès d'une grande compétition internationale après plusieurs échecs cruels.
Les joueuses d'Hervé Renard ne partent pas avec les faveurs des pronostics face à une Roja inarrêtable depuis son sacre l'été dernier et évoluant de surcroît devant son public. Mais toutes savent bien qu'un premier trophée constituerait forcément un tournant pour le football féminin tricolore, qui attend ce moment depuis tant d'années, et serait un formidable tremplin en vue des JO.
"Cela pourrait être une très grande détonation, cela enverrait un gros message pour dire que la France est prête à jouer ce genre de grandes compétitions", a confié à l'AFP la gardienne des Bleues Pauline Peyraud-Magnin.
Pour la joueuse de la Juventus, "la Ligue des nations, c'est très important, c'est ce qui peut aussi nous faire monter la petite marche qui fait qu'on pourra faire de bons JO".
Mais pour écrire l'histoire, les Bleues devront une nouvelle fois hausser leur niveau de jeu, à l'image de leur première période contre l'Allemagne vendredi dernier (2-1).
Solides défensivement, elles ont bien résisté au physique des Allemandes et ont été suffisamment entreprenantes pour se créer des occasions, en particulier sur le côté droit. Avant d'être beaucoup moins mordantes dans le second acte.
"Un très gros morceau"
Connues pour leur animation offensive, leur jeu de passes et leur technique, les Espagnoles ne feront aucun cadeau aux Françaises, qui devront afficher une grosse force de caractère pour résister aux assauts de leurs adversaires.
Les coéquipières de la Ballon d'Or 2023 Aitana Bonmati et de Salma Paralluelo ont de nouveau été impitoyables contre les Pays-Bas en demi-finale de Ligue des nations vendredi (3-0), pour se qualifier pour leur premiers Jeux Olympiques à Paris où elles viseront un fabuleux doublé Coupe du monde-JO.
Une médaille d'or aurait une forte portée symbolique pour une sélection qui a mené avec succès un combat contre l'ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, suspendu trois ans par la Fifa pour avoir embrassé de force Jennifer Hermoso lors des célébrations du Mondial.
"Il faudra élever le curseur de l'équipe", a reconnu vendredi soir Eugénie Le Sommer, promue capitaine des Bleues en raison du forfait de Wendie Renard, blessée à la hanche. "C'est l'Espagne, un très gros morceau, une grande équipe. On a de quoi rivaliser, c'est à nous de montrer notre meilleur, on est capable de gagner le match, on a tous les ingrédients pour", a souligné, plus bravache, l'attaquante lyonnaise, omniprésente aux côtés de Kadidiatou Diani contre l'Allemagne.
Et, "maintenant, il faut ramener un titre à la France", a-t-elle insisté.
"On affronte les championnes du monde qui sont intraitables depuis quelques mois. C'est un super challenge devant nous qu'il faut relever avec une énorme détermination", a appuyé Hervé Renard vendredi, avant de souligner: "Il faut qu'on ait cette rage d'aller chercher quelque chose de plus".
Loin de l'ambiance du Groupama stadium à Lyon et des 30.000 spectateurs derrière elles, les joueuses d'Hervé Renard devront faire face à un public chaud bouillant au stade de la Cartuja dans la capitale andalouse.
"Personnellement, cela ne me gêne pas les ambiances hostiles, au contraire j'aime bien, on ne va pas être bousculées sur ce côté-là", a prévenu Kadidiatou Diani, tout comme Selma Bacha: "Aucune pression, quand tout le monde est contre nous c'est ce que j'aime, c'est là où on est les plus fortes. On sera dans notre bulle pour aller chercher notre premier titre".
Cet été en Australie lors du quart de finale de la Coupe du monde perdu contre les Matildas à Brisbane (0-0, 7-6 t.a.b.), les Bleues avaient semblé tétanisées par l'atmosphère, incapables de mettre en place leur jeu. Mercredi à Séville, elles devront donc hausser le ton et l'intensité contre la Roja pour frapper un grand coup avant les JO à Paris.
Pierre Daccache, avec AFP
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