Sayegh: Gare au «piège constitutionnel»
Député des Kataëb, Salim Sayegh a mis en garde contre «tout piège constitutionnel» qui mènerait à imposer le candidat du tandem Amal-Hezbollah, Sleiman Frangié, à la présidence de la République. «Nous nous conformerons au jeu des institutions. S’ils (le 8 Mars) s’en retirent, nous agirons de même et s’ils pratiquent le blocage, ils doivent savoir que ce procédé est possible pour tous», a-t-il averti, au cours d’un entretien télévisé, faisant ainsi allusion à l’initiative de la Modération nationale visant à débloquer la présidentielle.

Celle-ci consiste à organiser des concertations parlementaires pour un déblocage, lesquelles déboucheront sur un appel à la tenue d’une séance parlementaire électorale, marquée par des tours successifs jusqu’à l’élection d’un président. Elle a été encouragée par le président de la Chambre, Nabih Berry, qui, avec le Hezbollah, bloque la tenue des élections pour pousser l’opposition à un dialogue devant déboucher sur une entente autour d’un candidat consensuel.


M. Sayegh a réitéré la position du parti Kataëb «qui reste ouvert à des consultations bilatérales» entre députés tout en se disant «prudent» sur les résultats d’une telle démarche.

Il en a quand même salué le principe, soulignant qu’au cas où l’initiative de la Modération nationale n’aboutissait pas, les Kataëb envisageraient d’en proposer une autre, sans donner davantage de détails.
Député des Kataëb, Salim Sayegh a mis en garde contre «tout piège constitutionnel» qui mènerait à imposer le candidat du tandem
Commentaires
  • Aucun commentaire