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- Gaza: la barre des 30.000 morts dépassée
©(Fadel SENNA, AFP)
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé, jeudi, que le nombre de morts dans la bande de Gaza «avait dépassé 30.000», depuis le début du conflit avec Israël.
Dans un communiqué, le ministère a fait état d’au moins 79 nouvelles morts dans des frappes israéliennes nocturnes.
Ce bilan est communiqué au moment où les principaux médiateurs dans cette guerre – à savoir les États-Unis et le Qatar – espèrent obtenir une trêve permettant la libération d’otages détenus à Gaza avant le début du Ramadan, le mois de jeûne sacré musulman qui commence aux alentours du 11 mars.
Au quotidien, les civils paient le prix le plus lourd des combats et des bombardements qui n’ont épargné aucune zone, ravagé des quartiers entiers et forcé 1,7 million de Palestiniens sur les 2,4 millions d’habitants à fuir leurs foyers.
Jeudi, la Nouvelle-Zélande, l’un des derniers pays occidentaux à ne pas l’avoir fait, a annoncé qu’elle désignerait désormais elle aussi «l’intégralité du Hamas», y compris la branche politique, comme «entité terroriste».
L’ONU a dénoncé les entraves imposées par Israël qui contrôle l’entrée des aides en provenance d’Égypte.
D’après l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), les besoins humanitaires sont «illimités».
Selon le ministère de la Santé de Gaza, sept enfants sont morts «de déshydratation et de malnutrition» à l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville (nord) et sept autres à l’hôpital Kamal Adwan, également dans le nord.
La communauté internationale s’inquiète aussi d’une prochaine offensive terrestre israélienne sur Rafah, où sont massés près de 1,5 million de Palestiniens, selon l’ONU, la plupart des déplacés, piégés contre la frontière fermée de l’Égypte.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affirme vouloir vaincre le Hamas dans son «dernier bastion». Il affirme qu’une trêve ne ferait que «retarder» une telle offensive tout en assurant que les civils seraient évacués hors des zones de combat.
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) discute avec les responsables palestiniens de l’ouverture de «beaucoup plus de points de passage».
«C’est une question de vie ou de mort», insiste son administratrice, Samantha Power, sur le réseau social X.
Face à cette guerre dévastatrice, le Qatar, les États-Unis et l’Égypte tentent d’arracher un accord de trêve portant sur une pause des combats de six semaines, durant laquelle un otage, parmi des femmes, des mineurs et des personnes âgées malades, serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël, selon une source du Hamas.
Sur le plan diplomatique, des représentants de factions palestiniennes, y compris les mouvements rivaux du Hamas et du Fatah, se réuniront, ce jeudi, à Moscou, pour des entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Avec AFP
Dans un communiqué, le ministère a fait état d’au moins 79 nouvelles morts dans des frappes israéliennes nocturnes.
Ce bilan est communiqué au moment où les principaux médiateurs dans cette guerre – à savoir les États-Unis et le Qatar – espèrent obtenir une trêve permettant la libération d’otages détenus à Gaza avant le début du Ramadan, le mois de jeûne sacré musulman qui commence aux alentours du 11 mars.
Au quotidien, les civils paient le prix le plus lourd des combats et des bombardements qui n’ont épargné aucune zone, ravagé des quartiers entiers et forcé 1,7 million de Palestiniens sur les 2,4 millions d’habitants à fuir leurs foyers.
Jeudi, la Nouvelle-Zélande, l’un des derniers pays occidentaux à ne pas l’avoir fait, a annoncé qu’elle désignerait désormais elle aussi «l’intégralité du Hamas», y compris la branche politique, comme «entité terroriste».
L’ONU a dénoncé les entraves imposées par Israël qui contrôle l’entrée des aides en provenance d’Égypte.
D’après l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), les besoins humanitaires sont «illimités».
Selon le ministère de la Santé de Gaza, sept enfants sont morts «de déshydratation et de malnutrition» à l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville (nord) et sept autres à l’hôpital Kamal Adwan, également dans le nord.
La communauté internationale s’inquiète aussi d’une prochaine offensive terrestre israélienne sur Rafah, où sont massés près de 1,5 million de Palestiniens, selon l’ONU, la plupart des déplacés, piégés contre la frontière fermée de l’Égypte.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affirme vouloir vaincre le Hamas dans son «dernier bastion». Il affirme qu’une trêve ne ferait que «retarder» une telle offensive tout en assurant que les civils seraient évacués hors des zones de combat.
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) discute avec les responsables palestiniens de l’ouverture de «beaucoup plus de points de passage».
«C’est une question de vie ou de mort», insiste son administratrice, Samantha Power, sur le réseau social X.
Face à cette guerre dévastatrice, le Qatar, les États-Unis et l’Égypte tentent d’arracher un accord de trêve portant sur une pause des combats de six semaines, durant laquelle un otage, parmi des femmes, des mineurs et des personnes âgées malades, serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël, selon une source du Hamas.
Sur le plan diplomatique, des représentants de factions palestiniennes, y compris les mouvements rivaux du Hamas et du Fatah, se réuniront, ce jeudi, à Moscou, pour des entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Avec AFP
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