©Bassam Geitani "Ellipse Narrative" 2023 acrylique collage de tissu et déchirure sur toile 190x275cm.
Dans un monde où l'art s'érige en témoignage des tumultes de notre époque, Bassam Geitani, artiste libanais de renom, nous convie à une introspection profonde à travers son exposition Dans le creux du chaos à la galerie Janine Rubeiz. Nadine Majdalani Begdache invite les adeptes de l’art au vernissage, le mercredi 6 mars 2024. L’exposition se poursuit jusqu’au 5 avril 2024.
Né en 1962 à Riyaq, dans la plaine de la Bekaa, Bassam Geitani, titulaire d'un master en art de l'université Paris I - Sorbonne, a vécu et travaillé à Paris pendant plus d'une décennie. Il a choisi Beyrouth, cette ville marquée par l'histoire et la résilience, comme espace de vie et de création. Professeur d'art plastique à la LAU, il enrichit l'univers artistique par son approche multidisciplinaire, naviguant entre peinture, installation, cinéma et performance. Tout au long de sa carrière remarquable, il a fait l'objet de nombreuses expositions individuelles et participé à plusieurs expositions collectives dans différentes villes telles que Washington, Beyrouth, Paris, Londres et Abou Dhabi.
Ses expositions à la galerie Janine Rubeiz sont multiples: Psychologie de la matière en 1998, Le dépli en 2001, Sueurs d’acier en 2007, Le pendule en 2011, Clin d’œil en 2014, Shathaya en 2015, Nature nature en 2019 et Dans le creux du chaos en 2024. Il a également participé à l'exposition Pinceaux pour plumes en 2006, au bénéfice de la Fondation de la bibliothèque nationale du Liban.
Son œuvre a été présentée dans diverses foires, musées, galeries et centres culturels renommés, notamment à Art Dubai, au musée Sursock, à Artist's View à Londres, à l'exposition Visages Francophones à Cahors en France, à Rebirth au Beirut Exhibition Center, ainsi qu'à la foire d'Abou Dhabi Art en 2016, où son installation Shathaya a été exposée pendant six mois à Manarat al-Saadiyat. Les œuvres de Bassam Geitani ont, par ailleurs, fait partie de la vente aux enchères de Christie's à Dubaï en 2006 et 2007, et ont été acquises par des collections privées au Liban et en France, ainsi que par le British Museum.
L'exposition Dans le creux du chaos se déploie comme une quête de sens au sein des décombres de l'existence, interrogeant la mémoire collective et notre capacité à affronter les tragédies. L’artiste la décrit comme «un voyage captivant qui explore la mémoire collective et notre responsabilité face aux tragédies». À travers une série d'œuvres poignantes, Bassam Geitani invite les spectateurs à une réflexion sur les cicatrices laissées par l'explosion du 4 août 2020 à Beyrouth, utilisant des matériaux issus de la catastrophe pour forger des messages d'espoir et de renouveau.
«Cette exposition sert de métaphore visuelle pour le chaos et la dévastation qui ont frappé Beyrouth. Elle rappelle que l'explosion a laissé des marques indélébiles dans la vie des personnes touchées, tout en laissant une empreinte similaire dans notre compréhension collective de l'événement. En utilisant les éléments typiques de l'explosion tragique de Beyrouth et en créant ces toiles blanches qui évoquent des notions de pureté et d'innocence, mais connotent également l'absence de clarté et de vérité, mon objectif est d'éveiller une réflexion intense sur les conséquences dévastatrices des tragédies et sur la nécessité de bâtir un avenir empreint de paix et de résilience, et de surmonter le chaos», affirme Bassam Geitani.
L'univers de l'artiste explore la genèse et les résonances. Cette exposition, au-delà de sa dimension esthétique, s'affirme comme un vibrant appel à la résilience et à la réflexion.
Né en 1962 à Riyaq, dans la plaine de la Bekaa, Bassam Geitani, titulaire d'un master en art de l'université Paris I - Sorbonne, a vécu et travaillé à Paris pendant plus d'une décennie. Il a choisi Beyrouth, cette ville marquée par l'histoire et la résilience, comme espace de vie et de création. Professeur d'art plastique à la LAU, il enrichit l'univers artistique par son approche multidisciplinaire, naviguant entre peinture, installation, cinéma et performance. Tout au long de sa carrière remarquable, il a fait l'objet de nombreuses expositions individuelles et participé à plusieurs expositions collectives dans différentes villes telles que Washington, Beyrouth, Paris, Londres et Abou Dhabi.
Ses expositions à la galerie Janine Rubeiz sont multiples: Psychologie de la matière en 1998, Le dépli en 2001, Sueurs d’acier en 2007, Le pendule en 2011, Clin d’œil en 2014, Shathaya en 2015, Nature nature en 2019 et Dans le creux du chaos en 2024. Il a également participé à l'exposition Pinceaux pour plumes en 2006, au bénéfice de la Fondation de la bibliothèque nationale du Liban.
Son œuvre a été présentée dans diverses foires, musées, galeries et centres culturels renommés, notamment à Art Dubai, au musée Sursock, à Artist's View à Londres, à l'exposition Visages Francophones à Cahors en France, à Rebirth au Beirut Exhibition Center, ainsi qu'à la foire d'Abou Dhabi Art en 2016, où son installation Shathaya a été exposée pendant six mois à Manarat al-Saadiyat. Les œuvres de Bassam Geitani ont, par ailleurs, fait partie de la vente aux enchères de Christie's à Dubaï en 2006 et 2007, et ont été acquises par des collections privées au Liban et en France, ainsi que par le British Museum.
L'exposition Dans le creux du chaos se déploie comme une quête de sens au sein des décombres de l'existence, interrogeant la mémoire collective et notre capacité à affronter les tragédies. L’artiste la décrit comme «un voyage captivant qui explore la mémoire collective et notre responsabilité face aux tragédies». À travers une série d'œuvres poignantes, Bassam Geitani invite les spectateurs à une réflexion sur les cicatrices laissées par l'explosion du 4 août 2020 à Beyrouth, utilisant des matériaux issus de la catastrophe pour forger des messages d'espoir et de renouveau.
«Cette exposition sert de métaphore visuelle pour le chaos et la dévastation qui ont frappé Beyrouth. Elle rappelle que l'explosion a laissé des marques indélébiles dans la vie des personnes touchées, tout en laissant une empreinte similaire dans notre compréhension collective de l'événement. En utilisant les éléments typiques de l'explosion tragique de Beyrouth et en créant ces toiles blanches qui évoquent des notions de pureté et d'innocence, mais connotent également l'absence de clarté et de vérité, mon objectif est d'éveiller une réflexion intense sur les conséquences dévastatrices des tragédies et sur la nécessité de bâtir un avenir empreint de paix et de résilience, et de surmonter le chaos», affirme Bassam Geitani.
L'univers de l'artiste explore la genèse et les résonances. Cette exposition, au-delà de sa dimension esthétique, s'affirme comme un vibrant appel à la résilience et à la réflexion.
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