La Commission européenne a annoncé vendredi, dans un communiqué, qu’elle va procéder au versement de «50 millions d'euros à l'Unrwa» et qu’elle «augmentera de 68 millions d'euros l'aide d'urgence aux Palestiniens en 2024».
Cette décision vise à alléger la crise financière qui plane au-dessus de la tête de l’Unrwa.
La directrice de l’Unrwa au Liban, Dorothée Klaus, avait en effet déclaré il y a deux jours que l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens «devrait interrompre ses services au Liban d’ici à la fin mars si les donateurs, qui ont coupé leurs financements, ne revenaient pas sur leur décision». Pour rappel, cette crise avait été amorcée lorsque Israël avait accusé, en janvier dernier, douze des employés de l’Unrwa d’avoir pris part à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre son territoire.
«La Commission a décidé d'allouer 68 millions d'euros supplémentaires pour soutenir la population palestinienne dans toute la région, par l'intermédiaire de partenaires internationaux tels que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. Cette somme vient s'ajouter aux 82 millions d'euros d'aide prévus pour être mis en œuvre par l'intermédiaire de l’Unrwa en 2024, ce qui porte le total à 150 millions d'euros. La Commission procédera au paiement de 50 millions d'euros de l'enveloppe de l’Unrwa la semaine prochaine», peut-on aussi lire dans le texte.
La Commission s’est par ailleurs «félicitée de l'enquête menée par le Bureau des services de contrôle interne des Nations unies pour faire la lumière sur les graves allégations formulées à l'encontre du personnel de l’Unrwa». Sur cette enquête, justement, elle a aussi félicité les Nations unies d'avoir créé «un groupe d'examen indépendant, dirigé par Catherine Colonna, afin de déterminer si l'Office fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la neutralité et répondre aux allégations de manquements graves».
Il était également mentionné dans le communiqué de la commission européenne: «À la suite d'échanges avec la Commission, l’Unrwa a également indiqué qu'il était prêt à veiller à ce qu'un examen de son personnel soit effectué pour confirmer qu'il n'a pas participé aux attaques et à ce que des contrôles supplémentaires soient mis en place pour atténuer de tels risques à l'avenir».
Pour donner un maximum de gage de transparence, l’Unrwa a aussi «accepté le lancement d'un audit de l'agence, qui sera mené par des experts externes désignés par l'Union européenne», peut-on aussi lire dans le texte. «Cet audit portera sur les systèmes de contrôle visant à prévenir l'implication éventuelle de son personnel et de ses biens dans des activités terroristes».
Par ailleurs, la Commission a réitéré son soutien à l’Unrwa, annonçant qu’«elle reste pleinement engagée à répondre à la situation humanitaire critique du peuple palestinien, en particulier à Gaza, mais aussi, plus largement, dans la région».
Cette décision vise à alléger la crise financière qui plane au-dessus de la tête de l’Unrwa.
La directrice de l’Unrwa au Liban, Dorothée Klaus, avait en effet déclaré il y a deux jours que l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens «devrait interrompre ses services au Liban d’ici à la fin mars si les donateurs, qui ont coupé leurs financements, ne revenaient pas sur leur décision». Pour rappel, cette crise avait été amorcée lorsque Israël avait accusé, en janvier dernier, douze des employés de l’Unrwa d’avoir pris part à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre son territoire.
«La Commission a décidé d'allouer 68 millions d'euros supplémentaires pour soutenir la population palestinienne dans toute la région, par l'intermédiaire de partenaires internationaux tels que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. Cette somme vient s'ajouter aux 82 millions d'euros d'aide prévus pour être mis en œuvre par l'intermédiaire de l’Unrwa en 2024, ce qui porte le total à 150 millions d'euros. La Commission procédera au paiement de 50 millions d'euros de l'enveloppe de l’Unrwa la semaine prochaine», peut-on aussi lire dans le texte.
La Commission s’est par ailleurs «félicitée de l'enquête menée par le Bureau des services de contrôle interne des Nations unies pour faire la lumière sur les graves allégations formulées à l'encontre du personnel de l’Unrwa». Sur cette enquête, justement, elle a aussi félicité les Nations unies d'avoir créé «un groupe d'examen indépendant, dirigé par Catherine Colonna, afin de déterminer si l'Office fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la neutralité et répondre aux allégations de manquements graves».
Il était également mentionné dans le communiqué de la commission européenne: «À la suite d'échanges avec la Commission, l’Unrwa a également indiqué qu'il était prêt à veiller à ce qu'un examen de son personnel soit effectué pour confirmer qu'il n'a pas participé aux attaques et à ce que des contrôles supplémentaires soient mis en place pour atténuer de tels risques à l'avenir».
Pour donner un maximum de gage de transparence, l’Unrwa a aussi «accepté le lancement d'un audit de l'agence, qui sera mené par des experts externes désignés par l'Union européenne», peut-on aussi lire dans le texte. «Cet audit portera sur les systèmes de contrôle visant à prévenir l'implication éventuelle de son personnel et de ses biens dans des activités terroristes».
Par ailleurs, la Commission a réitéré son soutien à l’Unrwa, annonçant qu’«elle reste pleinement engagée à répondre à la situation humanitaire critique du peuple palestinien, en particulier à Gaza, mais aussi, plus largement, dans la région».
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