Une feuille de route visant à réglementer la situation des déplacés syriens au Liban a été lancée mardi. Celle-ci s’attaque «aux racines du problème» et respecte «le principe de non-refoulement», comme l’a affirmé le directeur par intérim de la Sûreté générale, le général Élias Baissari, lors de la cérémonie de lancement de ce document.
Celui-ci a aussi pour objectif d’«assainir les relations entre le peuple libanais et les déplacés syriens, de réglementer la présence syrienne et régler son impact, le but ultime étant le retour volontaire des déplacés dans leur pays ou leur relocalisation», a ajouté le général Baissari.
Il a rappelé que, selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) – que le Liban a pu obtenir – 1.486.000 déplacés se trouvent au Liban. «Comme il n'est pas fait mention de la date de leur entrée au Liban ni de celle de leur inscription auprès du HCR, il est difficile de déterminer leur situation légale», a poursuivi le général Baissari. Il a assuré par ailleurs que «ces données ne seront pas utilisées à mauvais escient» et «ne seront pas remises à une tierce partie». Il a, en outre, affirmé que tous les efforts seront menés pour appliquer les lois en vigueur à toutes les personnes vivant au Liban.
Le général Baissari a aussi assuré que le Liban «ne refoulera pas les déplacés», soulignant qu’un convoi de «retour volontaire» sera organisé prochainement, sans toutefois préciser la date. Il a, dans ce contexte, affirmé que «le Liban est un pays de transit et non un pays d’asile». «Nous sommes soucieux d’empêcher l'existence d'un environnement qui favorise l’intégration et de lutter contre l’immigration illégale, en contrôlant les faux passeports et les faux visas, de même que les déplacements des Syriens à travers l’aéroport de Beyrouth et les différents points de passages frontaliers».
Le général Baissari a appelé les Libanais à faire preuve de «responsabilité» en refusant d’«employer, de loger ou de louer un bien-fonds à des Syriens dont la présence est illégale», mais aussi à «œuvrer à protéger la main d’œuvre libanaise de la concurrence illégale».
Il a, en outre, souligné que «les naissances non enregistrées» sont «l’un des principaux et plus dangereux obstacles qui entravent le règlement de ce dossier». C’est la raison pour laquelle, a-t-il précisé, le ministère des Affaires sociales travaille pour mettre en œuvre la stratégie nationale pour l’inscription des naissances parmi les déplacés syriens. Ces efforts se font en coordination avec le comité, formé à cet effet, constitué de représentants du ministère de l’Intérieur, ainsi qu’avec le HCR et d’autres partenaires.
Par ailleurs, des efforts sont déployés pour «obtenir de la communauté internationale d’augmenter le quota du Liban dans le programme de relocalisation des déplacés, en coordination avec la Sûreté générale, comme pour relancer le programme de «retour volontaire», a avancé le général Baissari. «La Sûreté générale continue d’offrir des facilités et des exemptions aux déplacés qui désirent rentrer volontairement dans leur pays, et ce, sur les frontières», a-t-il indiqué.
Et le général Baissari d’annoncer qu’un projet pilote sera lancé dans un caza – sans toutefois le nommer – pour visiter les lieux de rassemblement des déplacés syriens en vue de compléter leurs dossiers et de mettre à jour les données relatives à ceux qui sont déjà enregistrés.
De son côté, le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé que le Liban «est disposé à négocier avec les communautés internationales et arabes pour parvenir à mettre en place une stratégie pour le retour des déplacés syriens dans un laps de temps déterminé».
«Nous n’accepterons pas que les Libanais soient déplacés, ni qu’ils ne puissent pas trouver d’emploi, a-t-il insisté. Nous sommes responsables de préserver l’image du Liban et ses droits.»
Celui-ci a aussi pour objectif d’«assainir les relations entre le peuple libanais et les déplacés syriens, de réglementer la présence syrienne et régler son impact, le but ultime étant le retour volontaire des déplacés dans leur pays ou leur relocalisation», a ajouté le général Baissari.
Il a rappelé que, selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) – que le Liban a pu obtenir – 1.486.000 déplacés se trouvent au Liban. «Comme il n'est pas fait mention de la date de leur entrée au Liban ni de celle de leur inscription auprès du HCR, il est difficile de déterminer leur situation légale», a poursuivi le général Baissari. Il a assuré par ailleurs que «ces données ne seront pas utilisées à mauvais escient» et «ne seront pas remises à une tierce partie». Il a, en outre, affirmé que tous les efforts seront menés pour appliquer les lois en vigueur à toutes les personnes vivant au Liban.
Le général Baissari a aussi assuré que le Liban «ne refoulera pas les déplacés», soulignant qu’un convoi de «retour volontaire» sera organisé prochainement, sans toutefois préciser la date. Il a, dans ce contexte, affirmé que «le Liban est un pays de transit et non un pays d’asile». «Nous sommes soucieux d’empêcher l'existence d'un environnement qui favorise l’intégration et de lutter contre l’immigration illégale, en contrôlant les faux passeports et les faux visas, de même que les déplacements des Syriens à travers l’aéroport de Beyrouth et les différents points de passages frontaliers».
Le général Baissari a appelé les Libanais à faire preuve de «responsabilité» en refusant d’«employer, de loger ou de louer un bien-fonds à des Syriens dont la présence est illégale», mais aussi à «œuvrer à protéger la main d’œuvre libanaise de la concurrence illégale».
Il a, en outre, souligné que «les naissances non enregistrées» sont «l’un des principaux et plus dangereux obstacles qui entravent le règlement de ce dossier». C’est la raison pour laquelle, a-t-il précisé, le ministère des Affaires sociales travaille pour mettre en œuvre la stratégie nationale pour l’inscription des naissances parmi les déplacés syriens. Ces efforts se font en coordination avec le comité, formé à cet effet, constitué de représentants du ministère de l’Intérieur, ainsi qu’avec le HCR et d’autres partenaires.
Par ailleurs, des efforts sont déployés pour «obtenir de la communauté internationale d’augmenter le quota du Liban dans le programme de relocalisation des déplacés, en coordination avec la Sûreté générale, comme pour relancer le programme de «retour volontaire», a avancé le général Baissari. «La Sûreté générale continue d’offrir des facilités et des exemptions aux déplacés qui désirent rentrer volontairement dans leur pays, et ce, sur les frontières», a-t-il indiqué.
Et le général Baissari d’annoncer qu’un projet pilote sera lancé dans un caza – sans toutefois le nommer – pour visiter les lieux de rassemblement des déplacés syriens en vue de compléter leurs dossiers et de mettre à jour les données relatives à ceux qui sont déjà enregistrés.
De son côté, le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé que le Liban «est disposé à négocier avec les communautés internationales et arabes pour parvenir à mettre en place une stratégie pour le retour des déplacés syriens dans un laps de temps déterminé».
«Nous n’accepterons pas que les Libanais soient déplacés, ni qu’ils ne puissent pas trouver d’emploi, a-t-il insisté. Nous sommes responsables de préserver l’image du Liban et ses droits.»
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