Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a déclaré mercredi que l’opposition a réussi à préserver l’armée libanaise en prolongeant le mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, et a empêché le Hezbollah d’imposer son candidat à la présidentielle.
« L'État libanais est impuissant, et la guerre à la frontière sud du pays se joue entre Israël et le Hezbollah. Le Liban est pris en otage, et nous voulons vivre en paix et en liberté, loin des milices, des missiles et de la guerre », a indiqué le député lors d’une interview télévisée diffusée sur la chaîne locale LBCI. Il a poursuivi : « L’application de la résolution 1701 dépend du rôle que devront jouer l’armée et l’État. Pour cela, nous avons besoin d’un chef de l’État, mais la présidence est prise en otage par le Hezbollah », a-t-il déploré.
M. Gemayel s’est ensuite exprimé contre la formation pro-iranienne, « qui a entraîné le pays dans la guerre le 8 octobre, pour détourner l’attention d’Israël de Gaza en ouvrant un front au sud du Liban, dans le but d’unifier les fronts ». « Nous ne sommes pas prêts à détruire le Liban et à le précipiter dans une guerre civile. L'Iran finance le Hezbollah avec des milliards de dollars et l'a transformé en une armée régionale. Notre rôle est de former un front d'opposition uni pour faire face au Hezbollah, qui se présente comme le défenseur des chiites au Liban, mais qui, en réalité, défend l'Iran », a-t-il souligné. « Tant que les armes du Hezbollah sont présentes, le système restera paralysé. La solution réside dans un vaste ensemble de réformes constitutionnelles qui garantissent à chaque communauté ses droits, mais ce débat n'aura pas lieu sous la menace des armes », a prévenu M. Gemayel.
Samy Gemayel a également sévèrement critiqué le Premier ministre sortant, Najib Mikati, « l’allié du 8 mars, qui est incapable de prendre position contre le Hezbollah, puisqu’il est celui qui l’a nommé à la tête du gouvernement ». Il a ajouté : « L’envoyé spécial américain, Amos Hochstein, aurait dû, en temps normal, rencontrer le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, mais ne l’a pas fait car le gouvernement actuel est sous l’emprise du Hezbollah ».
Abordant le sujet de l’élection présidentielle, le leader des Kataëb a expliqué que l’opposition avait demandé à son candidat initial, le député Michel Moawad, « de se retirer de la course pour rapprocher les différentes parties politiques et faire preuve de bonne volonté ». « Il n’en demeure pas moins que le camp de l’axe de la résistance est déterminé à imposer son candidat, le chef des Marada, Sleiman Frangié, et refuse de participer à toute séance électorale dont il ne connaît pas le résultat en amont, même si cela bloque l’échéance et les institutions politiques. Lorsque la formation chiite décidera d’abandonner la candidature de M. Frangié et d’opter pour un candidat qui sera accepté, nous aurons un président dans les 48 heures », a-t-il assuré.
« L'État libanais est impuissant, et la guerre à la frontière sud du pays se joue entre Israël et le Hezbollah. Le Liban est pris en otage, et nous voulons vivre en paix et en liberté, loin des milices, des missiles et de la guerre », a indiqué le député lors d’une interview télévisée diffusée sur la chaîne locale LBCI. Il a poursuivi : « L’application de la résolution 1701 dépend du rôle que devront jouer l’armée et l’État. Pour cela, nous avons besoin d’un chef de l’État, mais la présidence est prise en otage par le Hezbollah », a-t-il déploré.
M. Gemayel s’est ensuite exprimé contre la formation pro-iranienne, « qui a entraîné le pays dans la guerre le 8 octobre, pour détourner l’attention d’Israël de Gaza en ouvrant un front au sud du Liban, dans le but d’unifier les fronts ». « Nous ne sommes pas prêts à détruire le Liban et à le précipiter dans une guerre civile. L'Iran finance le Hezbollah avec des milliards de dollars et l'a transformé en une armée régionale. Notre rôle est de former un front d'opposition uni pour faire face au Hezbollah, qui se présente comme le défenseur des chiites au Liban, mais qui, en réalité, défend l'Iran », a-t-il souligné. « Tant que les armes du Hezbollah sont présentes, le système restera paralysé. La solution réside dans un vaste ensemble de réformes constitutionnelles qui garantissent à chaque communauté ses droits, mais ce débat n'aura pas lieu sous la menace des armes », a prévenu M. Gemayel.
Samy Gemayel a également sévèrement critiqué le Premier ministre sortant, Najib Mikati, « l’allié du 8 mars, qui est incapable de prendre position contre le Hezbollah, puisqu’il est celui qui l’a nommé à la tête du gouvernement ». Il a ajouté : « L’envoyé spécial américain, Amos Hochstein, aurait dû, en temps normal, rencontrer le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, mais ne l’a pas fait car le gouvernement actuel est sous l’emprise du Hezbollah ».
Abordant le sujet de l’élection présidentielle, le leader des Kataëb a expliqué que l’opposition avait demandé à son candidat initial, le député Michel Moawad, « de se retirer de la course pour rapprocher les différentes parties politiques et faire preuve de bonne volonté ». « Il n’en demeure pas moins que le camp de l’axe de la résistance est déterminé à imposer son candidat, le chef des Marada, Sleiman Frangié, et refuse de participer à toute séance électorale dont il ne connaît pas le résultat en amont, même si cela bloque l’échéance et les institutions politiques. Lorsque la formation chiite décidera d’abandonner la candidature de M. Frangié et d’opter pour un candidat qui sera accepté, nous aurons un président dans les 48 heures », a-t-il assuré.
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