©(Photo de Younis AL-BAYATI/AFP)
Les forces irakiennes ont tué «dix terroristes au cours des dernières 24 heures» lors d'une opération contre des combattants du groupe État islamique (EI) dans des zones désertiques d'Irak, a annoncé dimanche l'armée dans un communiqué.
Quatre personnes ont été tuées dimanche et six samedi dans la région de Wadi al-Tharthar, qui s'étend entre les provinces de Salaheddine (au nord de Bagdad) et d'Al-Anbar (à l'ouest de la capitale irakienne), d'après un média d'Etat.
L'opération était «une mesure préventive» pour contrecarrer les attaques que le groupe aurait prévu de mener pendant le mois sacré du ramadan, a précisé une source de sécurité irakienne à l'AFP.
L'opération conjointe anti-EI, lancée samedi dans plusieurs provinces du nord et du centre de l'Irak, mobilise l'armée régulière et des combattants du Hachd al-Chaabi, coalition d'anciens paramilitaires formée de groupes armés pro-Iran, et officiellement intégrée à l'appareil sécuritaire étatique.
Après une montée en puissance fulgurante et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, l'EI a vu son «califat», autoproclamé en 2014, s'écrouler sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.
Soutenu par une coalition internationale antijihadistes dirigée par les États-Unis, Bagdad a proclamé sa «victoire» contre l'EI fin 2017, mais le groupe continue d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.
Selon un rapport publié en janvier par les Nations unies, l'EI compte encore «entre 3.000 et 5.000 combattants» en Irak et en Syrie.
«Les forces irakiennes ont réussi à cibler des combattants et à désorganiser des cellules dormantes», a indiqué le rapport, ajoutant toutefois que «le groupe avait persisté à mener des attaques périodiques et à reconstituer les rangs de ses dirigeants».
Au début du mois de février, les Etats-Unis et l'Irak ont repris des pourparlers sur l'avenir de la présence de la coalition antijihadiste en Irak, à la suite d'une demande du premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, concernant le calendrier de leur retrait.
Washington déploie 2.500 soldats en Irak avec la coalition, fournissant assistance et conseils aux forces gouvernementales, pour empêcher une résurgence de l'EI.
Mais les responsables irakiens insistent sur le fait que l'organisation jihadiste ne constitue plus une menace importante en Irak et que l'armée et les forces de sécurité sont capables de contrecarrer les combattants restants.
Avec AFP
Quatre personnes ont été tuées dimanche et six samedi dans la région de Wadi al-Tharthar, qui s'étend entre les provinces de Salaheddine (au nord de Bagdad) et d'Al-Anbar (à l'ouest de la capitale irakienne), d'après un média d'Etat.
L'opération était «une mesure préventive» pour contrecarrer les attaques que le groupe aurait prévu de mener pendant le mois sacré du ramadan, a précisé une source de sécurité irakienne à l'AFP.
L'opération conjointe anti-EI, lancée samedi dans plusieurs provinces du nord et du centre de l'Irak, mobilise l'armée régulière et des combattants du Hachd al-Chaabi, coalition d'anciens paramilitaires formée de groupes armés pro-Iran, et officiellement intégrée à l'appareil sécuritaire étatique.
Après une montée en puissance fulgurante et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, l'EI a vu son «califat», autoproclamé en 2014, s'écrouler sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.
Soutenu par une coalition internationale antijihadistes dirigée par les États-Unis, Bagdad a proclamé sa «victoire» contre l'EI fin 2017, mais le groupe continue d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.
Selon un rapport publié en janvier par les Nations unies, l'EI compte encore «entre 3.000 et 5.000 combattants» en Irak et en Syrie.
«Les forces irakiennes ont réussi à cibler des combattants et à désorganiser des cellules dormantes», a indiqué le rapport, ajoutant toutefois que «le groupe avait persisté à mener des attaques périodiques et à reconstituer les rangs de ses dirigeants».
Au début du mois de février, les Etats-Unis et l'Irak ont repris des pourparlers sur l'avenir de la présence de la coalition antijihadiste en Irak, à la suite d'une demande du premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, concernant le calendrier de leur retrait.
Washington déploie 2.500 soldats en Irak avec la coalition, fournissant assistance et conseils aux forces gouvernementales, pour empêcher une résurgence de l'EI.
Mais les responsables irakiens insistent sur le fait que l'organisation jihadiste ne constitue plus une menace importante en Irak et que l'armée et les forces de sécurité sont capables de contrecarrer les combattants restants.
Avec AFP
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