Le 14-Mars, un long processus politique
À l’occasion de la dix-neuvième commémoration du 14-Mars, date à laquelle plus d’un million de Libanais s’étaient soulevés contre l’occupation syrienne, des hommes politiques affirment que la révolution du Cèdre n’est pas morte et que c’est un long processus pour la libération du pays de la mainmise iranienne.

Pour l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, le 14-Mars, est «la révolution d’un peuple et l’histoire d’une indépendance». C’est une journée «qui reste gravée dans notre conscience. Nous n’oublierons pas», a-t-il écrit sur son compte X.



Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé, pour a part, que le 14-Mars ne se limite pas à une date précise. C’est un processus, a-t-il affirmé sur X. Le 14-Mars marque de son empreinte la révolution du Cèdre.»



Quant au chef des Kataëb, Samy Gemayel, il a affirmé que le 14-Mars est «le couronnement d’une longue lutte menée par plusieurs générations pour libérer le Liban et les Libanais d’un diktat interne et des occupations extérieures». Dans un long message sur son compte X, il a salué ses «camarades de la résistance estudiantine» dans leur lutte contre «l’occupation syrienne et le système juridico-sécuritaire qui contrôlait le pays après la guerre».



M. Gemayel a estimé que «la lutte menée dans les écoles, les universités et la rue a ouvert la voie au soulèvement de l’indépendance de 2005». «Elle a démontré au monde que le processus de la libération d’un peuple est une lutte qui se mène au quotidien, de manière constante et qui est transmise de génération en génération», a-t-il écrit. Et M. Gemayel de saluer la mémoire de Pierre Gemayel, ancien ministre et député et Antoine Ghanem, député, ainsi que leurs camarades, assassinés dans le sillage de la révolution du Cèdre. «Nous continuons la lutte pour une indépendance définitive», a-t-il conclu.

Ghayath Yazbeck, député du bloc parlementaire de la République forte (Forces libanaises), a affirmé que le «le 14-Mars n’est pas mort» et que c’est le «processus» politique pour la libération du pays.



Dans une déclaration à la chaîne LBCI, Marwan Hamadé, député du Chouf et ancien ministre, a indiqué que «le peuple qui avait réagi le 14-Mars (à l’assassinat de Rafic Hariri et de ses compagnons, ndlr) peut se soulever contre l’assassinat, de nos jours, des institutions de l’État libanais, de l’idée, de l’esprit, du message et de la démographie du Liban».

Pour sa part, Achraf Rifi, député de Tripoli, a affirmé que «la lutte se poursuit pour libérer l’État des griffes des tuteurs», en allusion au Hezbollah et à l’Iran. «Le Liban est plus fort que les projets fondés sur la puissance milicienne et les assassinats. Il finira par être libéré», a-t-il martelé, saluant la mémoire des «martyrs» du soulèvement de l’indépendance et «les Libanais qui continuent à faire des sacrifices pour le Liban».



Enfin, Farès Souhaid, ancien député et ancien secrétaire général du 14-Mars, a souligné qu’en cette journée, «le peuple libanais a prouvé qu’il méritait la vie». Sur son compte X, il a rendu hommage au «serment de Gebran Tuéni» et aux «martyrs du soulèvement de l’indépendance». «Votre sang est un gage. Le Liban est plus fort que tout», a conclu M. Souhaid.


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