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- Israël interdit au patron de l'Unrwa l'accès à Gaza
©(Said KHATIB, AFP)
Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé lundi qu'Israël lui avait interdit d'entrer dans la bande Gaza où les Nations unies ont mis en garde contre une famine imminente après plus de cinq mois de guerre.
Philippe Lazzarini a déclaré à des journalistes au Caire, au côté du chef de la diplomatie égyptienne, avoir «prévu d'aller à Rafah» via le poste-frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, lundi, mais avoir été «informé que (son) entrée n'était pas autorisée».
Sur X, il a précisé que «les autorités israéliennes» lui avaient «refusé» l'entrée à Gaza. Contactées par l'AFP, celles-ci ont refusé de commenter.
L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier, 12 de ses employés d'implication dans l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.
Lundi matin, le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman, a réitéré ses accusations contre l'agence, affirmant que certains de ses employés avaient «activement participé au massacre du 7 octobre».
Une quinzaine de pays, notamment les États-Unis, avaient suspendu fin janvier l'équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023 par l'Unrwa. Depuis, plusieurs pays ont repris leurs versements, à l'image de l'Australie vendredi.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, a lui réitéré lundi devant M. Lazzarini le «soutien total» de l'Égypte à l'Unrwa, dénonçant des «décisions unilatérales basées sur des accusations sans fondement».
Avec AFP
Philippe Lazzarini a déclaré à des journalistes au Caire, au côté du chef de la diplomatie égyptienne, avoir «prévu d'aller à Rafah» via le poste-frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, lundi, mais avoir été «informé que (son) entrée n'était pas autorisée».
Sur X, il a précisé que «les autorités israéliennes» lui avaient «refusé» l'entrée à Gaza. Contactées par l'AFP, celles-ci ont refusé de commenter.
L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier, 12 de ses employés d'implication dans l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.
Lundi matin, le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman, a réitéré ses accusations contre l'agence, affirmant que certains de ses employés avaient «activement participé au massacre du 7 octobre».
Une quinzaine de pays, notamment les États-Unis, avaient suspendu fin janvier l'équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023 par l'Unrwa. Depuis, plusieurs pays ont repris leurs versements, à l'image de l'Australie vendredi.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, a lui réitéré lundi devant M. Lazzarini le «soutien total» de l'Égypte à l'Unrwa, dénonçant des «décisions unilatérales basées sur des accusations sans fondement».
Avec AFP
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