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- Guerre au Moyen-Orient
- Optimisme prudent autour d'un cessez-le-feu à Gaza
©(Photo de Mahmud HAMS/AFP)
Les efforts pour parvenir à une trêve temporaire à Gaza se sont intensifiés mardi 19 mars, après des mois de guerre qui ont laissé certaines parties du territoire palestinien dévasté, face à une famine imminente.
Des signaux positifs ont été ainsi signalés lors des négociations en vue d'une nouvelle trêve qui inclurait un échange d'otages contre des prisonniers et une augmentation des livraisons d'aide.
Selon le média américain Axios, la séance d'ouverture des pourparlers à Doha était "positive". Axios cite ce qu'il appelle une source ayant une connaissance directe des négociations.
Durant la trêve proposée, les forces israéliennes se retireraient de "toutes les villes et zones peuplées" de Gaza, selon un responsable du Hamas.
Les pourparlers dans la capitale qatarie sont les premiers depuis que des semaines d'intenses négociations impliquant des médiateurs égyptiens, qataris et américains n'ont pas permis d'obtenir une trêve entre Israël et le Hamas pour le mois sacré musulman du Ramadan, qui a débuté la semaine dernière.
Le chef des services de renseignement israéliens, David Barnea, a quitté Doha, mais les négociations se poursuivaient dans la capitale qatarie, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d'un point de presse régulier, ajoutant que "les équipes techniques se réuniss(ai)ent au moment où nous parlons".
"Nous en sommes au point où nous espérons qu'une contre-proposition sera présentée au Hamas, mais ce n'est pas la dernière étape du processus", a déclaré M. Ansari.
"Je ne pense pas que nous puissions dire que nous sommes proches d'un accord. Nous sommes prudemment optimistes car les négociations ont repris, mais il est trop tôt pour annoncer un succès", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra en Arabie saoudite et en Égypte cette semaine pour discuter de l'avancée de la trêve et des moyens d'accélérer les livraisons de secours dont le besoin se fait cruellement sentir.
La pression internationale s'est accrue pour qu'Israël fasse davantage pour protéger la vie des civils.
Le président américain Joe Biden, l'un des principaux soutiens d'Israël, a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des moyens d'éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
M. Netanyahou a insisté sur l'envoi de troupes à Rafah afin d'éradiquer le Hamas dans cette zone frontalière de l'Égypte et d'Israël.
Israël a répondu par une offensive implacable contre le Hamas qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, a tué au moins 31 726 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Les 2,4 millions d'habitants de Gaza sont pris au piège des combats, qui ont de nouveau éclaté dans le plus grand hôpital du territoire, Al-Chifa, alors qu'un raid israélien se prolongeait jusqu'à mardi.
Une évaluation soutenue par les Nations unies a décrit la situation de plus en plus désastreuse dans cette enclave, en notant que, sans un afflux d'aide, la famine toucherait les 300 000 habitants du nord de Gaza, dévasté par la guerre, d'ici au mois de mai.
Des signaux positifs ont été ainsi signalés lors des négociations en vue d'une nouvelle trêve qui inclurait un échange d'otages contre des prisonniers et une augmentation des livraisons d'aide.
Selon le média américain Axios, la séance d'ouverture des pourparlers à Doha était "positive". Axios cite ce qu'il appelle une source ayant une connaissance directe des négociations.
Durant la trêve proposée, les forces israéliennes se retireraient de "toutes les villes et zones peuplées" de Gaza, selon un responsable du Hamas.
Les pourparlers dans la capitale qatarie sont les premiers depuis que des semaines d'intenses négociations impliquant des médiateurs égyptiens, qataris et américains n'ont pas permis d'obtenir une trêve entre Israël et le Hamas pour le mois sacré musulman du Ramadan, qui a débuté la semaine dernière.
Le chef des services de renseignement israéliens, David Barnea, a quitté Doha, mais les négociations se poursuivaient dans la capitale qatarie, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d'un point de presse régulier, ajoutant que "les équipes techniques se réuniss(ai)ent au moment où nous parlons".
"Nous en sommes au point où nous espérons qu'une contre-proposition sera présentée au Hamas, mais ce n'est pas la dernière étape du processus", a déclaré M. Ansari.
"Je ne pense pas que nous puissions dire que nous sommes proches d'un accord. Nous sommes prudemment optimistes car les négociations ont repris, mais il est trop tôt pour annoncer un succès", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra en Arabie saoudite et en Égypte cette semaine pour discuter de l'avancée de la trêve et des moyens d'accélérer les livraisons de secours dont le besoin se fait cruellement sentir.
La pression internationale s'est accrue pour qu'Israël fasse davantage pour protéger la vie des civils.
Le président américain Joe Biden, l'un des principaux soutiens d'Israël, a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des moyens d'éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
M. Netanyahou a insisté sur l'envoi de troupes à Rafah afin d'éradiquer le Hamas dans cette zone frontalière de l'Égypte et d'Israël.
Israël a répondu par une offensive implacable contre le Hamas qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, a tué au moins 31 726 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Les 2,4 millions d'habitants de Gaza sont pris au piège des combats, qui ont de nouveau éclaté dans le plus grand hôpital du territoire, Al-Chifa, alors qu'un raid israélien se prolongeait jusqu'à mardi.
Une évaluation soutenue par les Nations unies a décrit la situation de plus en plus désastreuse dans cette enclave, en notant que, sans un afflux d'aide, la famine toucherait les 300 000 habitants du nord de Gaza, dévasté par la guerre, d'ici au mois de mai.
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