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- Manifestation à Jérusalem pour le "démantèlement" de l'Unrwa
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées mercredi à Jérusalem devant le siège de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), avec qui Israël est à couteaux tirés, en exigeant le «démantèlement» de l’agence accusée de «complicité» avec le Hamas.
«L’Unrwa c’est le Hamas! Le Hamas c’est l’Unrwa!», scandaient les manifestants, dont plusieurs femmes venues avec leurs bébés.
«L’Unrwa a permis le terrorisme», lance avec une colère froide Allison Epstein, une américano-israélienne, reprenant les accusations d’Israël selon lesquelles des employés de l’agence ont été impliqués dans l’attaque du 7 octobre.
«Ce n’est pas une organisation de paix, elle a éduqué des générations de Palestiniens à haïr les juifs. Il est temps de la démanteler, c’est une organisation qui a échoué», martèle-t-elle.
Israël accuse l’Unrwa d’employer «plus de 450 terroristes» à Gaza et affirme que 12 de ses employés ont directement été impliqués dans l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas, qui a fait 1.160 morts, essentiellement des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles.
L’Unrwa constitue la colonne vertébrale de l’aide humanitaire à Gaza, en proie à une crise majeure et où plus de 31.900 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé à Gaza, dans l’opération de représailles lancée par Israël.
Parmi les participants au rassemblement à Jérusalem, plusieurs avaient déjà manifesté ces dernières semaines aux points de passage entre Israël et Gaza pour dénoncer l’entrée de convois humanitaires dans le territoire palestinien, affirmant que l’aide «va directement au Hamas».
David Megidor, un médecin d’une soixantaine d’années, plaide pour «une force internationale organisée qui protège les camions qui vont à Gaza, et qui permette de livrer l’aide directement à la population».
Pour Pnina Eiselman, une autre manifestante, «le problème est que le monde a oublié très vite ce qui s’est passé le 7 octobre en Israël, et ne se soucie ni des otages, ni d’Israël, et pas même des Gazaouis», lâche-t-elle.
Les relations entre Israël et l’ONU s’enveniment chaque jour un peu plus. Le chef de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a déploré cette semaine s’être vu refuser l’accès à Gaza, Israël évoquant pour sa part des questions administratives.
Dans un message sur X mercredi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé les autorités israéliennes à autoriser l’entrée de M. Lazzarini, et souligné que les agences de l’ONU jouaient un «rôle indispensable» à Gaza.
Washington avait également appelé mardi Israël à permettre à M. Lazzarini d’entrer à Gaza.
Avec AFP
«L’Unrwa c’est le Hamas! Le Hamas c’est l’Unrwa!», scandaient les manifestants, dont plusieurs femmes venues avec leurs bébés.
«L’Unrwa a permis le terrorisme», lance avec une colère froide Allison Epstein, une américano-israélienne, reprenant les accusations d’Israël selon lesquelles des employés de l’agence ont été impliqués dans l’attaque du 7 octobre.
«Ce n’est pas une organisation de paix, elle a éduqué des générations de Palestiniens à haïr les juifs. Il est temps de la démanteler, c’est une organisation qui a échoué», martèle-t-elle.
Israël accuse l’Unrwa d’employer «plus de 450 terroristes» à Gaza et affirme que 12 de ses employés ont directement été impliqués dans l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas, qui a fait 1.160 morts, essentiellement des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles.
L’Unrwa constitue la colonne vertébrale de l’aide humanitaire à Gaza, en proie à une crise majeure et où plus de 31.900 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé à Gaza, dans l’opération de représailles lancée par Israël.
Parmi les participants au rassemblement à Jérusalem, plusieurs avaient déjà manifesté ces dernières semaines aux points de passage entre Israël et Gaza pour dénoncer l’entrée de convois humanitaires dans le territoire palestinien, affirmant que l’aide «va directement au Hamas».
David Megidor, un médecin d’une soixantaine d’années, plaide pour «une force internationale organisée qui protège les camions qui vont à Gaza, et qui permette de livrer l’aide directement à la population».
Pour Pnina Eiselman, une autre manifestante, «le problème est que le monde a oublié très vite ce qui s’est passé le 7 octobre en Israël, et ne se soucie ni des otages, ni d’Israël, et pas même des Gazaouis», lâche-t-elle.
Les relations entre Israël et l’ONU s’enveniment chaque jour un peu plus. Le chef de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a déploré cette semaine s’être vu refuser l’accès à Gaza, Israël évoquant pour sa part des questions administratives.
Dans un message sur X mercredi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé les autorités israéliennes à autoriser l’entrée de M. Lazzarini, et souligné que les agences de l’ONU jouaient un «rôle indispensable» à Gaza.
Washington avait également appelé mardi Israël à permettre à M. Lazzarini d’entrer à Gaza.
Avec AFP
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