Le président de la Chambre, Nabih Berry, persiste et signe: une convocation d’une réunion parlementaire pour l’élection d’un président devrait être précédée d’une entente autour d’un candidat.
C’est, du moins, ce que les visiteurs de Aïn el-Tiné ont rapporté mercredi, en affirmant que M. Berry a «renouvelé son appel à toutes les parties, pour des concertations et une entente». Selon lui, «seules des concertations sont susceptibles de garantir qu’il n’y aura pas d’exclusion et de mettre fin au surplace qui bloque la présidentielle». M. Berry s’est entretenu dans la matinée avec le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, et l’ancien ministre Wadih el-Khazen.
Est-ce à dire que les efforts des ambassadeurs des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et le Qatar) pour un rapprochement politique n’ont pas abouti? Il est prématuré de conclure à un échec, d’autant que les cinq diplomates entendent poursuivre leur mission de bons offices après la fête du Fitr. Celle-ci a pour objectif de dégager un terrain d’entente sur base duquel une initiative sera lancée par le Quintette pour un déblocage de la présidentielle.
Il n’en demeure pas moins que le président de la Chambre semble récalcitrant à cette mission, tout en affirmant apprécier la démarche des cinq ambassadeurs. Ce constat est fondé sur des propos qui lui sont attribués par ses visiteurs, selon lesquels «c’est une entente à l’échelle locale qui bénéficierait de l’appui des instances internationales et régionales et qui empêcherait que l’étranger nous impose un choix qui n’a rien à voir avec les critères libanais pour le choix d’un président».
Au cours des derniers jours, les ambassadeurs des Cinq ont effectué une tournée auprès de M. Berry, du patriarche maronite, Mgr Béchara el-Raï, du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et de l'ancien président et fondateur du Mouvement patriotique libre, Michel Aoun.
Dans une interview télévisée, l'ambassadeur de l'Égypte au Liban, Alaa Moussa, a indiqué que la position de M. Berry restait stable et que ce dernier était soucieux de mener à bien l'échéance présidentielle.
M. Moussa a évoqué trois phases dans le cadre de l’initiative du Quintette. La première et la plus importante consiste à communiquer avec les différents blocs et à obtenir leur «engagement» au sujet de la présidentielle. La deuxième consiste à organiser des consultations et la troisième porte sur la tenue de la présidentielle au Parlement.
M. Moussa a insisté sur le fait que le Quintette cherche à faire appliquer la Constitution. Il a aussi relevé que certaines parties «craignent le dialogue», en référence à l’opposition.
«Aucun président n'a jamais été élu au Liban sans dialogue, mais la différence entre les dialogues précédents et le dialogue actuel est que celui-ci se déroulerait sous la présidence de M. Berry», a-t-il commenté.
C’est, du moins, ce que les visiteurs de Aïn el-Tiné ont rapporté mercredi, en affirmant que M. Berry a «renouvelé son appel à toutes les parties, pour des concertations et une entente». Selon lui, «seules des concertations sont susceptibles de garantir qu’il n’y aura pas d’exclusion et de mettre fin au surplace qui bloque la présidentielle». M. Berry s’est entretenu dans la matinée avec le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, et l’ancien ministre Wadih el-Khazen.
Est-ce à dire que les efforts des ambassadeurs des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et le Qatar) pour un rapprochement politique n’ont pas abouti? Il est prématuré de conclure à un échec, d’autant que les cinq diplomates entendent poursuivre leur mission de bons offices après la fête du Fitr. Celle-ci a pour objectif de dégager un terrain d’entente sur base duquel une initiative sera lancée par le Quintette pour un déblocage de la présidentielle.
Il n’en demeure pas moins que le président de la Chambre semble récalcitrant à cette mission, tout en affirmant apprécier la démarche des cinq ambassadeurs. Ce constat est fondé sur des propos qui lui sont attribués par ses visiteurs, selon lesquels «c’est une entente à l’échelle locale qui bénéficierait de l’appui des instances internationales et régionales et qui empêcherait que l’étranger nous impose un choix qui n’a rien à voir avec les critères libanais pour le choix d’un président».
Au cours des derniers jours, les ambassadeurs des Cinq ont effectué une tournée auprès de M. Berry, du patriarche maronite, Mgr Béchara el-Raï, du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et de l'ancien président et fondateur du Mouvement patriotique libre, Michel Aoun.
Dans une interview télévisée, l'ambassadeur de l'Égypte au Liban, Alaa Moussa, a indiqué que la position de M. Berry restait stable et que ce dernier était soucieux de mener à bien l'échéance présidentielle.
M. Moussa a évoqué trois phases dans le cadre de l’initiative du Quintette. La première et la plus importante consiste à communiquer avec les différents blocs et à obtenir leur «engagement» au sujet de la présidentielle. La deuxième consiste à organiser des consultations et la troisième porte sur la tenue de la présidentielle au Parlement.
M. Moussa a insisté sur le fait que le Quintette cherche à faire appliquer la Constitution. Il a aussi relevé que certaines parties «craignent le dialogue», en référence à l’opposition.
«Aucun président n'a jamais été élu au Liban sans dialogue, mais la différence entre les dialogues précédents et le dialogue actuel est que celui-ci se déroulerait sous la présidence de M. Berry», a-t-il commenté.
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