©Plusieurs étudiants et experts ont assisté au colloque sur les achats publics et le rôle des jeunes dans la bonne gouvernance.
«La loi sur les marchés publics et le rôle des jeunes dans la promotion de la bonne gouvernance»… tel est le thème du colloque organisé par l’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l’Université Saint-Joseph, en collaboration avec l’association Afdal (The Advocacy Force for Development and Anti-Corruption in Lebanon). Le colloque a eu lieu en présence de nombreux étudiants et experts au campus des sciences sociales de l’USJ.
Prononçant un mot de bienvenue à l’ouverture du séminaire, le directeur de l’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance, le Professeur Pascal Monin, a notamment souligné que «les achats publics représentent la majeure partie des dépenses publiques au Liban et constituent l’un des principaux facteurs à la base de la corruption et du gaspillage» au niveau des dépenses étatiques. «La mise en application des réformes requises dans le domaine de ces achats publics est susceptible de préserver l’argent public et de consolider les règles et les fondements de la bonne gouvernance», a relevé le Professeur Monin.
Indiquant que la loi sur les marchés publics a été votée en 2021 et appliquée en 2022, «après plusieurs obstacles» qui ont entravé sa concrétisation, le Professeur Monin a affirmé que cette loi constitue «une priorité dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption, de même qu’elle représente une feuille de route pour l’édification de l’État de droit».
Le directeur de l'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) le Professeur Pascal Monin prononçant son allocution lors de l'ouverture du colloque sur le rôle des jeunes dans la bonne gouvernance.
Le recteur de l’USJ, le père Salim Daccache s.j., a ensuite pris la parole pour insister sur «l’importance du rôle des jeunes et leur engagement dans l’application des réformes et la lutte contre la corruption». «Il est nécessaire de sensibiliser (les jeunes) aux principes de la loi sur les marchés publics et de répandre la culture basée sur ces principes définis dans la loi en question», a déclaré le père Daccache.
Le recteur de l’USJ a ajouté qu’il est devenu vital au Liban de faire entendre sa voix, haut et fort, pour lutter contre «le clientélisme et l’impunité». «Il serait possible d’atteindre un tel objectif en favorisant l’accès des jeunes à des postes de responsabilité de manière à renforcer le courant réformiste», a poursuivi le père Daccache.
Clôturant la séance d’ouverture du colloque, la représentante de l’association Afdal, Mme Angi Chelala, a rejeté toute banalisation des pratiques de corruption, mettant l’accent sur «l’importance de la réhabilitation des institutions sur base de l’intégrité». Insistant sur «l’expertise et les compétences dont bénéficient les jeunes pour une bonne réglementation des achats publics», Mme Chelala a appelé à la formation rapide de l’Autorité (de régulation) des achats publics.
Au terme de la cérémonie d’ouverture, deux séances de débats sur le thème du colloque se sont tenues. Ont participé aux échanges, le député Georges Okaiss, l’ancien député Ghassan Moukheiber, le président du département des Achats publics, Jean Ellieh, la présidente de l’Institut financier au ministère des Finances, Lamia Moubayed, la cofondatrice de l’association Afdal, Serena Kaddoum, ainsi que Mme Karine Kordab, de l’association Afdal.
Prononçant un mot de bienvenue à l’ouverture du séminaire, le directeur de l’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance, le Professeur Pascal Monin, a notamment souligné que «les achats publics représentent la majeure partie des dépenses publiques au Liban et constituent l’un des principaux facteurs à la base de la corruption et du gaspillage» au niveau des dépenses étatiques. «La mise en application des réformes requises dans le domaine de ces achats publics est susceptible de préserver l’argent public et de consolider les règles et les fondements de la bonne gouvernance», a relevé le Professeur Monin.
Indiquant que la loi sur les marchés publics a été votée en 2021 et appliquée en 2022, «après plusieurs obstacles» qui ont entravé sa concrétisation, le Professeur Monin a affirmé que cette loi constitue «une priorité dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption, de même qu’elle représente une feuille de route pour l’édification de l’État de droit».
Le directeur de l'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) le Professeur Pascal Monin prononçant son allocution lors de l'ouverture du colloque sur le rôle des jeunes dans la bonne gouvernance.
Le recteur de l’USJ, le père Salim Daccache s.j., a ensuite pris la parole pour insister sur «l’importance du rôle des jeunes et leur engagement dans l’application des réformes et la lutte contre la corruption». «Il est nécessaire de sensibiliser (les jeunes) aux principes de la loi sur les marchés publics et de répandre la culture basée sur ces principes définis dans la loi en question», a déclaré le père Daccache.
Le recteur de l’USJ a ajouté qu’il est devenu vital au Liban de faire entendre sa voix, haut et fort, pour lutter contre «le clientélisme et l’impunité». «Il serait possible d’atteindre un tel objectif en favorisant l’accès des jeunes à des postes de responsabilité de manière à renforcer le courant réformiste», a poursuivi le père Daccache.
Clôturant la séance d’ouverture du colloque, la représentante de l’association Afdal, Mme Angi Chelala, a rejeté toute banalisation des pratiques de corruption, mettant l’accent sur «l’importance de la réhabilitation des institutions sur base de l’intégrité». Insistant sur «l’expertise et les compétences dont bénéficient les jeunes pour une bonne réglementation des achats publics», Mme Chelala a appelé à la formation rapide de l’Autorité (de régulation) des achats publics.
Au terme de la cérémonie d’ouverture, deux séances de débats sur le thème du colloque se sont tenues. Ont participé aux échanges, le député Georges Okaiss, l’ancien député Ghassan Moukheiber, le président du département des Achats publics, Jean Ellieh, la présidente de l’Institut financier au ministère des Finances, Lamia Moubayed, la cofondatrice de l’association Afdal, Serena Kaddoum, ainsi que Mme Karine Kordab, de l’association Afdal.
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