Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a assuré vendredi que la nouvelle loi des Finances a permis d’augmenter les taux des tarifs médicaux assurés par le ministère. «Ceux-ci se rapprochent désormais, dans une mesure de 80% à 100%, de ceux qui prévalaient avant la crise économique et financière (de 2019), s’est-il félicité lors d’une conférence de presse. En plus des frais hospitaliers, ces taux englobent les honoraires des médecins.»
«Le patient devra toutefois assumer respectivement 20% et 35% des montants des factures émises par les hôpitaux gouvernementaux et privés, a poursuivi M. Abiad. Le coût des séances de dialyse continuera d’être entièrement couvert par le ministère.»
Il a expliqué dans ce contexte que le ministère se penche sur deux projets visant à «couvrir la différence de 20% que les patients issus des milieux les plus défavorisés ne pourront pas assurer dans les hôpitaux gouvernementaux». Le premier projet, réalisé en coordination avec l’Unicef, concerne les bébés prématurés et les naissances. Le second projet est réalisé en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé. Il vise à couvrir les frais hospitaliers des patients qui souffrent de maladies qui menacent leur vie ou qui risquent d’affecter gravement leurs organes.
Les nouveaux tarifs seront appliqués à partir du 1ᵉʳ avril, a souligné M. Abiad, faisant remarquer que les fonds alloués au ministère de la Santé dans le cadre du budget pour l’exercice 2024 «représentent 50% du budget qui lui était consacré avant la crise» de 2019. Ce qui a incité le ministère à «accorder la priorité aux maladies qui représentent un danger pour la vie du patient». Il s’agit du cancer, des maladies rénales chroniques, des maladies cardiaques, de certains cas de grossesse et de naissance, ainsi que des maladies mentales et psychiatriques. «Les cas médicaux dits froids viennent en second lieu, a noté M. Abiad. Les patients devront, dans certains cas, attendre leur tour.»
Il a, en outre, souligné que l’éventail des services sera élargi dans les prochains mois, sur base d’études qui sont actuellement menées à cet effet.
Concernant les fournitures et matériels médicaux, un plan est en train d’être développé pour les couvrir suivant un mécanisme de suivi semblable à celui mis en place pour les médicaments, et ce, «pour mettre un terme au chaos qui règne au niveau des tarifs et de la manipulation de la qualité de ces fournitures». Ce mécanisme devrait être prêt dès la seconde moitié du mois d’avril. Il englobera tout d'abord les matériels nécessaires au cathétérisme cardiaque. Suivront les matériels utilisés dans les chirurgies orthopédiques, les ressorts et les stimulateurs cardiaques.
Assurant que le paiement des montants dus par l’État aux hôpitaux sera accéléré, M. Abiad a souligné que le ministère publiera des instructions sur son site Internet, comme sur ses pages sur les réseaux sociaux, pour sensibiliser le patient à ses devoirs. Une liste des nouvelles tarifications du ministère et des différences que le patient aura à payer y sera également publiée. Ces informations seront aussi disponibles sur une application pour les téléphones mobiles qui sera lancée prochainement. Un numéro vert sera également mis à la disposition des patients. Enfin, une unité de contrôleurs a été formée pour surveiller le secteur. Elle relève directement du ministre de la Santé.
«Le patient devra toutefois assumer respectivement 20% et 35% des montants des factures émises par les hôpitaux gouvernementaux et privés, a poursuivi M. Abiad. Le coût des séances de dialyse continuera d’être entièrement couvert par le ministère.»
Il a expliqué dans ce contexte que le ministère se penche sur deux projets visant à «couvrir la différence de 20% que les patients issus des milieux les plus défavorisés ne pourront pas assurer dans les hôpitaux gouvernementaux». Le premier projet, réalisé en coordination avec l’Unicef, concerne les bébés prématurés et les naissances. Le second projet est réalisé en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé. Il vise à couvrir les frais hospitaliers des patients qui souffrent de maladies qui menacent leur vie ou qui risquent d’affecter gravement leurs organes.
Les nouveaux tarifs seront appliqués à partir du 1ᵉʳ avril, a souligné M. Abiad, faisant remarquer que les fonds alloués au ministère de la Santé dans le cadre du budget pour l’exercice 2024 «représentent 50% du budget qui lui était consacré avant la crise» de 2019. Ce qui a incité le ministère à «accorder la priorité aux maladies qui représentent un danger pour la vie du patient». Il s’agit du cancer, des maladies rénales chroniques, des maladies cardiaques, de certains cas de grossesse et de naissance, ainsi que des maladies mentales et psychiatriques. «Les cas médicaux dits froids viennent en second lieu, a noté M. Abiad. Les patients devront, dans certains cas, attendre leur tour.»
Il a, en outre, souligné que l’éventail des services sera élargi dans les prochains mois, sur base d’études qui sont actuellement menées à cet effet.
Concernant les fournitures et matériels médicaux, un plan est en train d’être développé pour les couvrir suivant un mécanisme de suivi semblable à celui mis en place pour les médicaments, et ce, «pour mettre un terme au chaos qui règne au niveau des tarifs et de la manipulation de la qualité de ces fournitures». Ce mécanisme devrait être prêt dès la seconde moitié du mois d’avril. Il englobera tout d'abord les matériels nécessaires au cathétérisme cardiaque. Suivront les matériels utilisés dans les chirurgies orthopédiques, les ressorts et les stimulateurs cardiaques.
Assurant que le paiement des montants dus par l’État aux hôpitaux sera accéléré, M. Abiad a souligné que le ministère publiera des instructions sur son site Internet, comme sur ses pages sur les réseaux sociaux, pour sensibiliser le patient à ses devoirs. Une liste des nouvelles tarifications du ministère et des différences que le patient aura à payer y sera également publiée. Ces informations seront aussi disponibles sur une application pour les téléphones mobiles qui sera lancée prochainement. Un numéro vert sera également mis à la disposition des patients. Enfin, une unité de contrôleurs a été formée pour surveiller le secteur. Elle relève directement du ministre de la Santé.
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