Hasbani accuse 13 ministres d’avoir «effacé la richesse du pays»
Ghassan Hasbani, député des Forces libanaises et ancien vice Premier ministre, appelle à accélérer l’élection d’un président, à la suite de l’accord de cessez-le-feu. ©Al Markazia

Ghassan Hasbani a accusé vendredi «13 ministres» d’avoir «effacé la richesse du pays» en votant en faveur de la loi sur l’écart financier, estimant qu’ils ont fait payer aux citoyens «le prix de la corruption et du gaspillage».

Dans un entretien à la radio Al-Sharq, l’ancien vice-Premier ministre a dénoncé «une approche sélective de la souveraineté et des réformes qui mène à l’échec», affirmant que «l’argent des déposants n’a pas disparu, il a été volé».

Selon lui, le texte adopté «ne restitue pas les dépôts et ne prévoit aucune reddition de comptes sérieuse», alors qu’une loi d’une telle portée aurait dû être votée à la majorité des deux tiers. Il a également critiqué l’adoption accélérée du projet, estimant qu’elle constitue «un contournement de la solution réelle».

Ghassan Hasbani a jugé que la responsabilité incombe au Premier ministre, chargé des négociations avec le FMI, et a appelé à distinguer la faillite d’une banque de celle de l’État, plaidant pour la poursuite de tous les responsables de «mauvaises politiques, de corruption et de gaspillage».

Il a enfin estimé que la loi confère une forme de «nationalisation des dépôts», sans redistribution équitable, avertissant que «les communautés et les citoyens restent inquiets quant à leur avenir économique».

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