©M. Soudani, 52 ans, succède à Moustafa al-Kazimi, en poste depuis mai 2020. Il est porté par les partis pro-Iran du Cadre de coordination qui dominent l’Assemblée. (AFP)
Joe Biden recevra le 15 avril le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani, a annoncé vendredi la Maison Blanche, une visite qui s'annonce particulièrement tendue après une récente frappe américaine en plein Bagdad.
La mort, début février dans la capitale irakienne, d'un haut commandant d'un groupe armé pro-Iran, suite à une frappe de drone américaine, a suscité une vive colère des autorités irakiennes.
Le président américain et son invité entendent «coordonner sur des sujets prioritaires communs et renforcer le solide partenariat bilatéral» entre les deux pays, a indiqué la porte-parole de l'Exécutif américain, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué.
Parmi les sujets à l'ordre du jour, «notre engagement commun à sceller la défaite du groupe État islamique et l'évolution de la mission militaire près de 10 ans après la formation de la coalition internationale» destinée à lutter contre l'organisation jihadiste, a-t-elle ajouté.
Les deux dirigeants discuteront aussi du partenariat stratégique qui lie l'Irak et les États-Unis, ainsi que des réformes financières, du développement économique et de la modernisation des infrastructures énergétiques du pays pétrolier.
Depuis la mi-octobre, de multiples tirs de roquettes et frappes de drones ont visé les soldats américains stationnés au Moyen-Orient, des violences attisées par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas.
Washington a lancé une campagne de représailles après la mort de trois soldats américains en plein désert jordanien, à la frontière syrienne, lors d'une attaque attribuée à des groupes pro-Iran.
Parmi ces représailles, la frappe de drone qui a tué un haut commandant des Brigades du Hezbollah, Abou Baqir al-Saadi, en février dernier dans la capitale irakienne.
De quoi relancer les critiques de Bagdad contre le rôle de la coalition internationale antijihadiste, accusée par les autorités irakiennes d'«outrepasser» son rôle.
Le Premier ministre irakien a initié des discussions sur un «calendrier» pour le retrait des troupes étrangères.
L'Iran, partenaire commercial de premier plan pour l'Irak, jouit d'une forte influence politique à Bagdad. Ses alliés irakiens, puissants partis et anciens paramilitaires désormais intégrés aux forces régulières, dominent le Parlement et ont nommé le gouvernement actuel.
Quelque 900 soldats américains sont déployés en Syrie et 2.500 en Irak voisin dans le cadre de la coalition internationale créée en 2014 par les Américains pour combattre l'EI.
Avec AFP
La mort, début février dans la capitale irakienne, d'un haut commandant d'un groupe armé pro-Iran, suite à une frappe de drone américaine, a suscité une vive colère des autorités irakiennes.
Le président américain et son invité entendent «coordonner sur des sujets prioritaires communs et renforcer le solide partenariat bilatéral» entre les deux pays, a indiqué la porte-parole de l'Exécutif américain, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué.
Parmi les sujets à l'ordre du jour, «notre engagement commun à sceller la défaite du groupe État islamique et l'évolution de la mission militaire près de 10 ans après la formation de la coalition internationale» destinée à lutter contre l'organisation jihadiste, a-t-elle ajouté.
Les deux dirigeants discuteront aussi du partenariat stratégique qui lie l'Irak et les États-Unis, ainsi que des réformes financières, du développement économique et de la modernisation des infrastructures énergétiques du pays pétrolier.
Depuis la mi-octobre, de multiples tirs de roquettes et frappes de drones ont visé les soldats américains stationnés au Moyen-Orient, des violences attisées par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas.
Washington a lancé une campagne de représailles après la mort de trois soldats américains en plein désert jordanien, à la frontière syrienne, lors d'une attaque attribuée à des groupes pro-Iran.
Parmi ces représailles, la frappe de drone qui a tué un haut commandant des Brigades du Hezbollah, Abou Baqir al-Saadi, en février dernier dans la capitale irakienne.
De quoi relancer les critiques de Bagdad contre le rôle de la coalition internationale antijihadiste, accusée par les autorités irakiennes d'«outrepasser» son rôle.
Le Premier ministre irakien a initié des discussions sur un «calendrier» pour le retrait des troupes étrangères.
L'Iran, partenaire commercial de premier plan pour l'Irak, jouit d'une forte influence politique à Bagdad. Ses alliés irakiens, puissants partis et anciens paramilitaires désormais intégrés aux forces régulières, dominent le Parlement et ont nommé le gouvernement actuel.
Quelque 900 soldats américains sont déployés en Syrie et 2.500 en Irak voisin dans le cadre de la coalition internationale créée en 2014 par les Américains pour combattre l'EI.
Avec AFP
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