©William West / AFP
Coup d’arrêt à l’hégémonie Verstappen. L’Espagnol Carlos Sainz a remporté devant son équipier chez Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc, le Grand Prix d’Australie, 3e manche de la saison de Formule 1 lors de laquelle le maître des circuits Max Verstappen a dû abandonner.
Le tracé de l’Albert Park, en plein cœur de Melbourne, n’a donc pas été le théâtre d’une dixième victoire consécutive en GP pour «Mad Max»: pour la première fois depuis avril 2022 – ici-même en Australie – le leader au championnat du monde a dû abandonner, en raison d’un rare problème de fiabilité sur sa Red Bull.
Après s’être facilement imposé lors des deux premières manches de la saison, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le Néerlandais avait signé sa 35e pole en F1 samedi. Et il pouvait logiquement espérer égaler son record de 10 victoires consécutives, établi la saison dernière en battant celui de l’Allemand Sebastian Vettel (9 victoires de rang en 2013).
Mais, s’il est parvenu à conserver les rênes de la course à l’extinction des feux, le champion sortant s’est fait doubler par Sainz dès le deuxième tour, avant de signaler à son équipe quelques instants plus tard que «de la fumée bleue» se dégageait de sa monoplace.
«Dès que les feux se sont éteints, le frein droit s’est bloqué, si bien que la voiture était difficile à piloter dès le départ», a ensuite expliqué «Mad Max», qui restait sur 43 GP sans abandon.
Le Néerlandais reste certes en tête du championnat, mais Charles Leclerc passe au deuxième rang et ne compte plus que quatre unités de retard sur le leader (51 points contre 47).
- Sainz, deux semaines après son opération -
Comme à Singapour en septembre dernier – où il avait mis fin à la première série de dix victoires de Verstappen –, Carlos Sainz, à peine remis de son appendicectomie il y a 15 jours, n’a pas tremblé et remporte en Australie sa 3e victoire en F1, après Singapour en 2023 et Silverstone en 2022.
«C’était une très bonne course, physiquement ce n’était pas le plus facile mais j’étais en grande partie seul donc j’ai pu gérer le rythme, gérer les pneus», a réagi à l’arrivée l’Espagnol, deuxième sur la grille, qui retrouvait donc ce week-end son baquet.
Vainqueur devant Leclerc, le duo offre à Ferrari son premier doublé depuis le GP de Bahreïn en 2022.
«Cela fait du bien, surtout pour l’équipe», a salué Leclerc, qui termine devant le Britannique Lando Norris, 3e au volant de sa McLaren.
Son coéquipier, l’Australien Oscar Piastri, échoue au pied du podium à l’issue d’une fin de course marquée par l’impressionnant accident de George Russell, qui a fini sur le flanc gauche de sa voiture arrêtée au milieu de la piste.
Un accident sans conséquence physique pour le pilote mais qui vient conclure un GP à oublier pour Mercedes.
En effet, plus tôt, son septuple champion du monde Lewis Hamilton – attendu l’an prochain chez Ferrari à la place de Sainz – a dû abandonner à cause d’un problème moteur. Il signe pour l’heure son pire début de saison en F1.
- Pérez, 5e anonyme -
Si Mercedes a connu un cauchemar, chez Red Bull, le week-end a été décevant. Son deuxième pilote, Sergio Pérez, a terminé 5e de la course – ramenant dix points supplémentaires à l’équipe – mais le Mexicain, vice-champion en titre, a disputé une course anonyme et n’a jamais été en mesure de rivaliser avec les hommes de tête.
«Nous n’avions pas le bon équilibre sur la voiture», a expliqué Pérez. «C’était un peu en mode survie avec la dégradation (des pneus, ndlr) que nous avions, et nous n’étions pas à la hauteur de Ferrari ou de McLaren».
«La pénalité sur la grille nous a aussi fait du mal», a-t-il encore reconnu. Troisième des qualifications samedi, Pérez est finalement parti de la 6e position dimanche, après avoir reçu une pénalité de trois places pour avoir «inutilement gêné» l’Allemand Nico Hulkenberg (Haas) sur la piste.
Le Mexicain, deuxième au championnat avant l’arrivée du paddock à Melbourne, rétrograde à la troisième place, à cinq points de Verstappen.
Avec AFP
Le tracé de l’Albert Park, en plein cœur de Melbourne, n’a donc pas été le théâtre d’une dixième victoire consécutive en GP pour «Mad Max»: pour la première fois depuis avril 2022 – ici-même en Australie – le leader au championnat du monde a dû abandonner, en raison d’un rare problème de fiabilité sur sa Red Bull.
Après s’être facilement imposé lors des deux premières manches de la saison, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le Néerlandais avait signé sa 35e pole en F1 samedi. Et il pouvait logiquement espérer égaler son record de 10 victoires consécutives, établi la saison dernière en battant celui de l’Allemand Sebastian Vettel (9 victoires de rang en 2013).
Mais, s’il est parvenu à conserver les rênes de la course à l’extinction des feux, le champion sortant s’est fait doubler par Sainz dès le deuxième tour, avant de signaler à son équipe quelques instants plus tard que «de la fumée bleue» se dégageait de sa monoplace.
«Dès que les feux se sont éteints, le frein droit s’est bloqué, si bien que la voiture était difficile à piloter dès le départ», a ensuite expliqué «Mad Max», qui restait sur 43 GP sans abandon.
Le Néerlandais reste certes en tête du championnat, mais Charles Leclerc passe au deuxième rang et ne compte plus que quatre unités de retard sur le leader (51 points contre 47).
- Sainz, deux semaines après son opération -
Comme à Singapour en septembre dernier – où il avait mis fin à la première série de dix victoires de Verstappen –, Carlos Sainz, à peine remis de son appendicectomie il y a 15 jours, n’a pas tremblé et remporte en Australie sa 3e victoire en F1, après Singapour en 2023 et Silverstone en 2022.
«C’était une très bonne course, physiquement ce n’était pas le plus facile mais j’étais en grande partie seul donc j’ai pu gérer le rythme, gérer les pneus», a réagi à l’arrivée l’Espagnol, deuxième sur la grille, qui retrouvait donc ce week-end son baquet.
Vainqueur devant Leclerc, le duo offre à Ferrari son premier doublé depuis le GP de Bahreïn en 2022.
«Cela fait du bien, surtout pour l’équipe», a salué Leclerc, qui termine devant le Britannique Lando Norris, 3e au volant de sa McLaren.
Son coéquipier, l’Australien Oscar Piastri, échoue au pied du podium à l’issue d’une fin de course marquée par l’impressionnant accident de George Russell, qui a fini sur le flanc gauche de sa voiture arrêtée au milieu de la piste.
Un accident sans conséquence physique pour le pilote mais qui vient conclure un GP à oublier pour Mercedes.
En effet, plus tôt, son septuple champion du monde Lewis Hamilton – attendu l’an prochain chez Ferrari à la place de Sainz – a dû abandonner à cause d’un problème moteur. Il signe pour l’heure son pire début de saison en F1.
- Pérez, 5e anonyme -
Si Mercedes a connu un cauchemar, chez Red Bull, le week-end a été décevant. Son deuxième pilote, Sergio Pérez, a terminé 5e de la course – ramenant dix points supplémentaires à l’équipe – mais le Mexicain, vice-champion en titre, a disputé une course anonyme et n’a jamais été en mesure de rivaliser avec les hommes de tête.
«Nous n’avions pas le bon équilibre sur la voiture», a expliqué Pérez. «C’était un peu en mode survie avec la dégradation (des pneus, ndlr) que nous avions, et nous n’étions pas à la hauteur de Ferrari ou de McLaren».
«La pénalité sur la grille nous a aussi fait du mal», a-t-il encore reconnu. Troisième des qualifications samedi, Pérez est finalement parti de la 6e position dimanche, après avoir reçu une pénalité de trois places pour avoir «inutilement gêné» l’Allemand Nico Hulkenberg (Haas) sur la piste.
Le Mexicain, deuxième au championnat avant l’arrivée du paddock à Melbourne, rétrograde à la troisième place, à cinq points de Verstappen.
Avec AFP
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