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- Une frappe israélienne vise un bastion pro-Iran au sud de Damas
©(Jalaa MAREY, AFP)
L'armée israélienne a mené jeudi soir une frappe contre la banlieue sud de Damas, bastion de l'Iran et ses alliés dans la capitale syrienne.
Une frappe aérienne a visé jeudi un immeuble résidentiel dans la banlieue de Damas, faisant au moins deux blessés, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana, imputant l'attaque à Israël.
"L'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé, visant un bâtiment résidentiel dans la banlieue de Damas", a affirmé Sana, citant une source militaire.
L'agence a fait état de "deux blessés civils" dans l'attaque qui a aussi causé des "dégâts matériels".
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), joint par l'AFP, "des explosions ont été entendues dans la province de Damas après des frappes israéliennes sur des sites appartenant à des groupes affiliés à l'Iran et au Hezbollah".
La zone ciblée, Sayyida Zeinab, est considérée comme un bastion des groupes pro-Iran en Syrie.
Selon l'OSDH, le Hezbollah et les Gardiens de la Révolution islamique --l'armée idéologique de l'Iran-- y ont leur quartier général.
Téhéran apporte un soutien politique, économique et militaire au gouvernement syrien depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011.
L'Iran nie avoir envoyé des troupes combattre en Syrie, affirmant que sa présence s'y limite à celle de conseillers militaires.
Mardi, 16 combattants affiliés à Téhéran, dont un conseiller militaire iranien, ont été tués lors de frappes dans l'est de la Syrie ayant également fait un mort civil, selon une ONG et l'OMS.
L'agence de presse iranienne Irna avait imputé l'une des frappes à Israël.
L'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début de la guerre dans ce pays voisin, ciblant en particulier les groupes pro-iraniens. Elle a intensifié ses frappes depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023 entre Israël et le Hamas palestinien.
Israël commente rarement ses frappes mais affirme qu'il ne permettrait pas à l'Iran, son ennemi juré, de s'implanter à sa frontière.
Avec AFP
Une frappe aérienne a visé jeudi un immeuble résidentiel dans la banlieue de Damas, faisant au moins deux blessés, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana, imputant l'attaque à Israël.
"L'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé, visant un bâtiment résidentiel dans la banlieue de Damas", a affirmé Sana, citant une source militaire.
L'agence a fait état de "deux blessés civils" dans l'attaque qui a aussi causé des "dégâts matériels".
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), joint par l'AFP, "des explosions ont été entendues dans la province de Damas après des frappes israéliennes sur des sites appartenant à des groupes affiliés à l'Iran et au Hezbollah".
La zone ciblée, Sayyida Zeinab, est considérée comme un bastion des groupes pro-Iran en Syrie.
Selon l'OSDH, le Hezbollah et les Gardiens de la Révolution islamique --l'armée idéologique de l'Iran-- y ont leur quartier général.
Téhéran apporte un soutien politique, économique et militaire au gouvernement syrien depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011.
L'Iran nie avoir envoyé des troupes combattre en Syrie, affirmant que sa présence s'y limite à celle de conseillers militaires.
Mardi, 16 combattants affiliés à Téhéran, dont un conseiller militaire iranien, ont été tués lors de frappes dans l'est de la Syrie ayant également fait un mort civil, selon une ONG et l'OMS.
L'agence de presse iranienne Irna avait imputé l'une des frappes à Israël.
L'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début de la guerre dans ce pays voisin, ciblant en particulier les groupes pro-iraniens. Elle a intensifié ses frappes depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023 entre Israël et le Hamas palestinien.
Israël commente rarement ses frappes mais affirme qu'il ne permettrait pas à l'Iran, son ennemi juré, de s'implanter à sa frontière.
Avec AFP
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