©(Tiziana FABI/AFP)
De l'Ukraine à Gaza, le pape François s'est livré dimanche à un vaste tour d'horizon des conflits dans le monde, renouvelant son appel à «ne pas céder à la logique des armes» lors de son message de Pâques au Vatican.
«Ne laissons pas les hostilités en cours continuer à toucher gravement la population civile qui est maintenant épuisée, surtout les enfants. Combien de souffrance nous voyons dans leurs yeux. Par leurs regards ils nous demandent : pourquoi ? Pourquoi tant de morts ? Pourquoi tant de destructions ?», a-t-il lancé lors de sa bénédiction «Urbi et Orbi» («à la ville et au monde»).
«La guerre est toujours une absurdité et une défaite ! Ne laissons pas les vents de la guerre souffler toujours plus fort sur l'Europe et sur la Méditerranée. Ne cédons pas à la logique des armes et du réarmement», a ajouté le pape argentin.
Citant plus d'une dizaine de pays, du Moyen-Orient (Liban, Syrie) à l'Afrique (Soudan, Mozambique et République démocratique du Congo) en passant par Haïti, la Birmanie et le «dialogue» entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, Jorge Bergoglio a passé en revue de nombreux conflits qui agitent le monde.
Au moment où doit débuter un nouveau cycle de négociations pour une trêve entre Israël et le Hamas, il a renouvelé son appel à la libération des otages israéliens et à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Le pape François a invité les responsables politiques à «ne ménager aucun effort pour lutter contre le fléau de la traite des êtres humains, en travaillant sans relâche pour démanteler les réseaux d'exploitation et rendre la liberté à ceux qui en sont les victimes.»
Le pape a également exhorté à «un échange général de tous les prisonniers entre la Russie et l'Ukraine», une phrase applaudie par les 60.000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre.
Le pape s'était offert un long bain de foule à bord de sa «papamobile» à l'issue de la messe de Pâques, sur fond d'inquiétudes pour la santé chancelante du souverain pontife âgé de 87 ans.
À la fin de la messe, le pape, souriant et apparemment en bonne forme, a longuement salué et béni les fidèles à bord de sa «papamobile» sous les acclamations de la foule, massée derrière les barrières dans les allées de la place Saint-Pierre et l'avenue menant au Vatican.
«Viva il Papa!», ont crié les pèlerins, smartphone à la main ou agitant des drapeaux.
Temps fort du calendrier liturgique catholique, la messe s'est tenue sur la place Saint-Pierre au Vatican devant quelque 30.000 fidèles, retransmise en direct à travers le monde.
Vêtu de blanc, le chef de l'Église, arrivé en fauteuil roulant sous un ciel couvert, a présidé la cérémonie de près d'une heure trente depuis l'estrade ornée comme chaque année de riches décorations florales.
Vendredi, le pape François avait relancé les spéculations sur son état de santé après l'annulation à la dernière minute de sa participation au traditionnel Chemin de croix au Colisée.
Le Vatican avait précisé que cette mesure avait été prise «pour préserver sa santé en vue de la veillée» de samedi «et de la messe du dimanche de Pâques».
Avec AFP
«Ne laissons pas les hostilités en cours continuer à toucher gravement la population civile qui est maintenant épuisée, surtout les enfants. Combien de souffrance nous voyons dans leurs yeux. Par leurs regards ils nous demandent : pourquoi ? Pourquoi tant de morts ? Pourquoi tant de destructions ?», a-t-il lancé lors de sa bénédiction «Urbi et Orbi» («à la ville et au monde»).
«La guerre est toujours une absurdité et une défaite ! Ne laissons pas les vents de la guerre souffler toujours plus fort sur l'Europe et sur la Méditerranée. Ne cédons pas à la logique des armes et du réarmement», a ajouté le pape argentin.
Citant plus d'une dizaine de pays, du Moyen-Orient (Liban, Syrie) à l'Afrique (Soudan, Mozambique et République démocratique du Congo) en passant par Haïti, la Birmanie et le «dialogue» entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, Jorge Bergoglio a passé en revue de nombreux conflits qui agitent le monde.
Au moment où doit débuter un nouveau cycle de négociations pour une trêve entre Israël et le Hamas, il a renouvelé son appel à la libération des otages israéliens et à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Le pape François a invité les responsables politiques à «ne ménager aucun effort pour lutter contre le fléau de la traite des êtres humains, en travaillant sans relâche pour démanteler les réseaux d'exploitation et rendre la liberté à ceux qui en sont les victimes.»
Le pape a également exhorté à «un échange général de tous les prisonniers entre la Russie et l'Ukraine», une phrase applaudie par les 60.000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre.
Le pape s'était offert un long bain de foule à bord de sa «papamobile» à l'issue de la messe de Pâques, sur fond d'inquiétudes pour la santé chancelante du souverain pontife âgé de 87 ans.
À la fin de la messe, le pape, souriant et apparemment en bonne forme, a longuement salué et béni les fidèles à bord de sa «papamobile» sous les acclamations de la foule, massée derrière les barrières dans les allées de la place Saint-Pierre et l'avenue menant au Vatican.
«Viva il Papa!», ont crié les pèlerins, smartphone à la main ou agitant des drapeaux.
Temps fort du calendrier liturgique catholique, la messe s'est tenue sur la place Saint-Pierre au Vatican devant quelque 30.000 fidèles, retransmise en direct à travers le monde.
Vêtu de blanc, le chef de l'Église, arrivé en fauteuil roulant sous un ciel couvert, a présidé la cérémonie de près d'une heure trente depuis l'estrade ornée comme chaque année de riches décorations florales.
Vendredi, le pape François avait relancé les spéculations sur son état de santé après l'annulation à la dernière minute de sa participation au traditionnel Chemin de croix au Colisée.
Le Vatican avait précisé que cette mesure avait été prise «pour préserver sa santé en vue de la veillée» de samedi «et de la messe du dimanche de Pâques».
Avec AFP
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