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- Damas, médiateur entre les Émirats arabes unis et le Hezbollah
Selon des sources arabes bien informées, le chef des services de renseignement syriens, Houssam Louka, a participé aux réunions du responsable de l’unité de sécurité et de liaison du Hezbollah, Wafic Safa, avec des responsables émiratis, notamment le conseiller émirati pour la sécurité nationale, cheikh Tahnoun ben Zayed al-Nahyane.
Le responsable syrien aurait lui-même œuvré en coulisses pour paver la voie à ces réunions, qui s’étaient tenues en mars, en organisant à Damas des rencontres entre Safa et des responsables émiratis. Selon les mêmes sources, cheikh Tahnoun al-Nahyane y était également présent.
Les discussions ne se sont cependant pas limitées à l’affaire des détenus hezbollahis aux EAU. Les responsables émiratis ont débattu avec Safa de la situation explosive dans la région, depuis le 7 octobre 2023, évoquant la nécessité, pour le Hezbollah, de «s'engager dans le projet de solution globale dans la région», en mettant fin notamment à toute intervention au Yémen, en Irak, en Syrie et à Gaza. Les EAU veulent, entre autres, que le Hezbollah cesse d’entraîner et d’armer les autres instruments de l’Iran dans la région, toujours selon les mêmes sources.
Des questions directes sur des points précis ont été posées par les responsables émiratis à Wafic Safa, qui a été prié de les communiquer au commandement du Hezbollah et de revenir «avec des réponses claires et définitives». Les Émiratis veulent notamment des réponses claires au sujet du front sud, partant du principe que les opérations militaires doivent être suspendues pour que les habitants des localités des deux côtés de la frontière puissent regagner leurs foyers.
«Cette étape dépend principalement de la réponse du Hezbollah», selon l’émissaire américain, Amos Hochstein, engagé dans une médiation entre Beyrouth et Tel Aviv, pour rétablir le calme à la frontière sud, à travers la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est, du moins, ce qu’il aurait indiqué au président de la Chambre, Nabih Berry, et au Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Pour rappel, Wafic Safa s’était rendu aux EAU afin d’essayer de négocier la libération de plusieurs Libanais détenus dans les prisons émiraties en raison de leurs liens avec le Hezbollah. L’objectif de sa visite est de rapatrier des détenus avant la fin du mois de Ramadan, prévue aux alentours du 10 avril. Il s’était rendu aux émirats à bord d’un avion privé en compagnie de deux personnes, dont l’identité n’avait pas été révélée.
Le responsable syrien aurait lui-même œuvré en coulisses pour paver la voie à ces réunions, qui s’étaient tenues en mars, en organisant à Damas des rencontres entre Safa et des responsables émiratis. Selon les mêmes sources, cheikh Tahnoun al-Nahyane y était également présent.
Les discussions ne se sont cependant pas limitées à l’affaire des détenus hezbollahis aux EAU. Les responsables émiratis ont débattu avec Safa de la situation explosive dans la région, depuis le 7 octobre 2023, évoquant la nécessité, pour le Hezbollah, de «s'engager dans le projet de solution globale dans la région», en mettant fin notamment à toute intervention au Yémen, en Irak, en Syrie et à Gaza. Les EAU veulent, entre autres, que le Hezbollah cesse d’entraîner et d’armer les autres instruments de l’Iran dans la région, toujours selon les mêmes sources.
Des questions directes sur des points précis ont été posées par les responsables émiratis à Wafic Safa, qui a été prié de les communiquer au commandement du Hezbollah et de revenir «avec des réponses claires et définitives». Les Émiratis veulent notamment des réponses claires au sujet du front sud, partant du principe que les opérations militaires doivent être suspendues pour que les habitants des localités des deux côtés de la frontière puissent regagner leurs foyers.
«Cette étape dépend principalement de la réponse du Hezbollah», selon l’émissaire américain, Amos Hochstein, engagé dans une médiation entre Beyrouth et Tel Aviv, pour rétablir le calme à la frontière sud, à travers la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est, du moins, ce qu’il aurait indiqué au président de la Chambre, Nabih Berry, et au Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Pour rappel, Wafic Safa s’était rendu aux EAU afin d’essayer de négocier la libération de plusieurs Libanais détenus dans les prisons émiraties en raison de leurs liens avec le Hezbollah. L’objectif de sa visite est de rapatrier des détenus avant la fin du mois de Ramadan, prévue aux alentours du 10 avril. Il s’était rendu aux émirats à bord d’un avion privé en compagnie de deux personnes, dont l’identité n’avait pas été révélée.
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