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3. Audi dénonce l'injustice et les inégalités au Liban

Le métropolite Élias Audi a critiqué les dirigeants libanais qu’il a accusés d’être «responsables du niveau de corruption élevé et du dysfonctionnement qui ont ébranlé le Liban et de s’être par la suite lavé les mains de leurs propres actions».

Au cours de son homélie dominicale, Mgr Audi a dressé un tableau déplorable de la situation de l’administration, décriant «un système caractérisé par l’injustice et les inégalités», critiquant notamment «les responsables qui cherchent à préserver leurs propres intérêts au détriment de ceux des citoyens». Il s’en est notamment pris aux ministres «qui procèdent à des nominations arbitraires, contraires aux lois et aux usages», estimant qu’ils «font tout pour accéder à leur poste, mais oublient, une fois nommés, qu’ils sont au service du peuple et s’adonnent à des pratiques contraires aux règles».


Mgr Audi a également déploré le fait que le Liban soit toujours sans président, ajoutant qu’il «est regrettable que les députés, représentants du peuple, ne fassent pas suffisamment d’efforts pour appliquer la Constitution et élire un président».

Il a ensuite exhorté les Libanais à ne pas se décourager face à l’adversité.