Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a appelé les différentes parties à adopter «une position unifiée devant la communauté internationale concernant le dossier des déplacés syriens et son impact» sur le pays sur tous les plans.
«Notre objectif est de faire face, ensemble, à tous les défis», a ajouté M. Mikati, au début de la réunion consultative. Dimanche, à la suite de l’attaque iranienne contre Israël, M. Mikati avait convoqué le Conseil des ministres à une réunion urgente, lundi, avant de la remplacer par des assises consultatives pour permettre au plus grand nombre de ministres d’y prendre part, afin de discuter de la situation sécuritaire et du dossier des déplacés syriens. Quatre ministres du Courant patriotique libre (CPL) ont pris part à ces assises, sachant que le CPL boycotte les réunions du Conseil des ministres depuis la fin du mandat de Michel Aoun, en octobre 2022.
S’adressant aux ministres, M. Mikati a souligné que la réunion a pour objectif de «se consulter sur les mesures qui doivent être prises pour renforcer la stabilité sociale» et «pour faire face aux défis» sur les plans économique et sécuritaire.
Se penchant sur le meurtre de Pascal Sleiman, coordinateur des Forces libanaises pour la région de Jbeil, enlevé le 7 avril et dont le corps a été retrouvé le lendemain en Syrie, et sur celui de Nazih Turk, un septuagénaire tué dans son appartement à Sioufi le 1ᵉʳ avril, M. Mikati a noté que «la situation aurait pu dégénérer sans les efforts déployés par l’armée et les forces de sécurité, le caractère sérieux des enquêtes et la sagesse des dirigeants politiques qui ont appelé à la retenue».
«Avec la multiplication des crimes, dont certains sont commis par des déplacés syriens, les forces sécuritaires doivent agir avec fermeté», a poursuivi M. Mikati. Il a insisté sur la nécessité de «prendre des mesures rapides pour empêcher» que d’autres crimes ne soient commis. Il a, à cet égard, appelé le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à appliquer fermement les lois libanaises en vigueur sur l’ensemble des déplacés.
Dans ce contexte, M. Maoulaoui a souligné que «sur les deux millions de Syriens déplacés, seuls 300.000 ont un permis de séjour, 800.000 sont enregistrés auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et au moins 1,2 million ne sont pas inscrits».
M. Mikati s’est par la suite penché sur les attaques israéliennes au Liban-Sud. «Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ces agressions» que «nous soumettons à l’appréciation de la communauté internationale». «Israël entraîne la région dans la guerre et la communauté internationale doit œuvrer pour mettre un terme à la guerre» à Gaza.
«Notre objectif est de faire face, ensemble, à tous les défis», a ajouté M. Mikati, au début de la réunion consultative. Dimanche, à la suite de l’attaque iranienne contre Israël, M. Mikati avait convoqué le Conseil des ministres à une réunion urgente, lundi, avant de la remplacer par des assises consultatives pour permettre au plus grand nombre de ministres d’y prendre part, afin de discuter de la situation sécuritaire et du dossier des déplacés syriens. Quatre ministres du Courant patriotique libre (CPL) ont pris part à ces assises, sachant que le CPL boycotte les réunions du Conseil des ministres depuis la fin du mandat de Michel Aoun, en octobre 2022.
S’adressant aux ministres, M. Mikati a souligné que la réunion a pour objectif de «se consulter sur les mesures qui doivent être prises pour renforcer la stabilité sociale» et «pour faire face aux défis» sur les plans économique et sécuritaire.
Se penchant sur le meurtre de Pascal Sleiman, coordinateur des Forces libanaises pour la région de Jbeil, enlevé le 7 avril et dont le corps a été retrouvé le lendemain en Syrie, et sur celui de Nazih Turk, un septuagénaire tué dans son appartement à Sioufi le 1ᵉʳ avril, M. Mikati a noté que «la situation aurait pu dégénérer sans les efforts déployés par l’armée et les forces de sécurité, le caractère sérieux des enquêtes et la sagesse des dirigeants politiques qui ont appelé à la retenue».
«Avec la multiplication des crimes, dont certains sont commis par des déplacés syriens, les forces sécuritaires doivent agir avec fermeté», a poursuivi M. Mikati. Il a insisté sur la nécessité de «prendre des mesures rapides pour empêcher» que d’autres crimes ne soient commis. Il a, à cet égard, appelé le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à appliquer fermement les lois libanaises en vigueur sur l’ensemble des déplacés.
Dans ce contexte, M. Maoulaoui a souligné que «sur les deux millions de Syriens déplacés, seuls 300.000 ont un permis de séjour, 800.000 sont enregistrés auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et au moins 1,2 million ne sont pas inscrits».
M. Mikati s’est par la suite penché sur les attaques israéliennes au Liban-Sud. «Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ces agressions» que «nous soumettons à l’appréciation de la communauté internationale». «Israël entraîne la région dans la guerre et la communauté internationale doit œuvrer pour mettre un terme à la guerre» à Gaza.
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