©(JACK GUEZ/AFP)
Le chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, a accusé lundi le gouvernement du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, d'avoir fait perdre au pays sa capacité de dissuasion après l'attaque iranienne sans précédent sur Israël.
La politique de M. Netanyahou a entraîné une «perte totale de la dissuasion israélienne», a affirmé M. Lapid sur le réseau social X.
Ses propos interviennent deux jours après que l'Iran, qui soutient à la fois le Hamas et le Hezbollah, a lancé plus de 300 missiles et drones sur Israël, en représailles à une attaque meurtrière contre le consulat iranien à Damas.
Israël, les États-Unis et d'autres alliés ont intercepté la quasi-totalité des projectiles tirés lors de la première action militaire directe jamais menée par l'Iran contre son ennemi juré.
Le cabinet de M. Netanyahou, divisé entre partisans de la retenue et faucons de l'extrême droite qui réclament des représailles fortes et rapides, étudie toujours les différentes options.
Mais les États-Unis ont mis Israël en garde contre une escalade et le président américain Joe Biden a fait savoir à Benjamin Netanyahou que Washington ne participerait pas à une riposte.
M. Netanyahou se retrouve ainsi freiné dans sa volonté de répondre à Téhéran qui, malgré les avertissements préalables, n'a pas hésité à lancer ses drones et ses missiles.
Le cabinet de guerre devait de nouveau se réunir lundi pour décider des moyens et du calendrier de la riposte, alors que M. Netanyahou ne s'est toujours pas exprimé publiquement après l'attaque.
M. Lapid a raillé «un cirque». «Il est vain de demander aux ministres de ce gouvernement d'agir avec responsabilité, mais ils doivent cesser de parler et de menacer l’Iran dans les médias», a-t-il écrit.
Avec AFP
La politique de M. Netanyahou a entraîné une «perte totale de la dissuasion israélienne», a affirmé M. Lapid sur le réseau social X.
Ses propos interviennent deux jours après que l'Iran, qui soutient à la fois le Hamas et le Hezbollah, a lancé plus de 300 missiles et drones sur Israël, en représailles à une attaque meurtrière contre le consulat iranien à Damas.
Israël, les États-Unis et d'autres alliés ont intercepté la quasi-totalité des projectiles tirés lors de la première action militaire directe jamais menée par l'Iran contre son ennemi juré.
Le cabinet de M. Netanyahou, divisé entre partisans de la retenue et faucons de l'extrême droite qui réclament des représailles fortes et rapides, étudie toujours les différentes options.
Mais les États-Unis ont mis Israël en garde contre une escalade et le président américain Joe Biden a fait savoir à Benjamin Netanyahou que Washington ne participerait pas à une riposte.
M. Netanyahou se retrouve ainsi freiné dans sa volonté de répondre à Téhéran qui, malgré les avertissements préalables, n'a pas hésité à lancer ses drones et ses missiles.
Le cabinet de guerre devait de nouveau se réunir lundi pour décider des moyens et du calendrier de la riposte, alors que M. Netanyahou ne s'est toujours pas exprimé publiquement après l'attaque.
M. Lapid a raillé «un cirque». «Il est vain de demander aux ministres de ce gouvernement d'agir avec responsabilité, mais ils doivent cesser de parler et de menacer l’Iran dans les médias», a-t-il écrit.
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