Kanaan de Washington: ni confiance ni redressement sans une surveillance parlementaire
Le président de la commission des Finances et du Budget, le député Ibrahim Kanaan, s'est rendu à Washington DC, à l'invitation du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), où il participe aux réunions de printemps qui se tiennent jusqu’au 20 avril.

Les séances auxquelles il a assisté ont porté sur l’importance de la responsabilité dans le développement, le progrès et l’essor des États. Les participants ont aussi mis l'accent sur la transparence, indispensable à un développement économique durable, «d'autant plus que la corruption et la mauvaise gestion conduisent à des effondrements économiques et à des perturbations sociales». De même, «l'importance du contrôle parlementaire et de la coopération du FMI et de la BM avec les commissions parlementaires des Finances et du Budget dans le monde» a été relevée.

M. Kanaan a affirmé lors des discussions qu'«il n'y a ni confiance ni redressement sans une surveillance parlementaire pour lutter contre la corruption, dévoiler les délits financiers et exercer des pressions sur les autorités judiciaires afin qu'elles s'acquittent de leur devoir de responsabilité, d'autant plus que le FMI considère que le pouvoir exécutif est principalement préoccupé par les crimes de corruption et leur couverture à travers l'absence de gouvernance et de transparence ainsi que par le non-respect des lois».


Il a rappelé que «le FMI soutient le rôle des Parlements dans le contrôle des budgets et de leur mise en œuvre, ce qui est un travail essentiel pour la réforme au sens réel et non seulement théoriquement».

Dans un communiqué publié lundi, M. Kanaan avait indiqué qu'il aurait, durant sa visite à Washington, une série d'entretiens politiques et financiers avec des responsables de l'Administration américaine.
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