Le 31 août 1997, le monde entier était sous le choc. Lady Diana Spencer, princesse de Galles, disparaissait tragiquement dans un accident de voiture à Paris, à seulement 36 ans. 27 ans plus tard, celle que l'on surnommait affectueusement «Lady Di» ou la «princesse des cœurs» continue de fasciner et d'inspirer par son style, son humanité et son destin hors du commun. En témoigne la récente exposition de six de ses tenues iconiques à Hong Kong, avant leur mise aux enchères très attendue le 27 juin prochain, qui devrait susciter un vif intérêt et atteindre des sommes record – preuve de l'aura intacte de la princesse disparue.
Née Diana Frances Spencer le 1ᵉʳ juillet 1961 à Sandringham, Diana a connu une enfance marquée par la timidité et le divorce houleux de ses parents. Malgré ces blessures, la jeune Diana a su garder le sourire et mener une vie paisible entourée de ses frères et sœurs.
Mais le destin de Diana a basculé en 1981, lorsqu’à seulement 20 ans, elle a épousé le prince Charles, de 12 ans son aîné, lors d’un «mariage de conte de fées» très médiatisé. Hélas, les apparences étaient trompeuses. Diana a souffert des infidélités de son mari, amoureux de Camilla Parker Bowles. Blessée, elle a sombré dans la dépression et la boulimie.
Malgré ces épreuves, Lady Di a su gagner le cœur des Britanniques et du monde entier par son style, son élégance et surtout son humanité. Véritable icône de mode, elle a imposé un style intemporel, alliant féminité et modernité, qui inspire encore aujourd’hui. Ses tenues iconiques, comme la célèbre «revenge dress» portée après les aveux d’infidélité de Charles, ont marqué les esprits.
Mais au-delà de son allure, c’est son empathie et son engagement pour de nombreuses causes qui ont fait d’elle «la princesse du peuple». Pionnière dans la lutte contre le sida, elle a brisé les tabous en serrant dans ses bras des malades. Elle s’est également engagée contre les mines antipersonnel, n’hésitant pas à s’aventurer en territoire miné en Angola pour sensibiliser l’opinion. Sa générosité s’est aussi exprimée à travers les ventes caritatives de ses tenues.
Son divorce d’avec Charles en 1996 et sa relation avec Dodi al-Fayed l’ont placée sous le feu des projecteurs. Traquée par les paparazzis, elle a trouvé tragiquement la mort à Paris le 31 août 1997. Le choc a été mondial, le deuil immense.
Si la «Dianamania» appartient au passé, le souvenir lumineux de la princesse des cœurs reste intact. Son destin, mêlant conte de fées et tragédie n’a pas fini de fasciner.
Et cette fascination se traduit aussi par un intérêt toujours vif pour les objets lui ayant appartenu. En témoigne l’exposition de six tenues iconiques de la princesse Diana à Hong Kong, avant leur mise aux enchères le 27 juin prochain. Parmi ces pièces, un tailleur jaune très caractéristique des années 80, porté lors de son voyage à Hong Kong en 1989, mais aussi la robe de tulle bleu nuit ornée d’étoiles qu’elle avait portée à la première de Phantom of the Opera en 1986 à Londres. Cette dernière devrait atteindre les 400.000 dollars aux enchères, preuve que la valeur mémorielle et affective des tenues de Diana n’a pas de prix.
Les visiteurs de l’exposition à Hong Kong ont pu admirer ces pièces de mode devenues de véritables reliques, témoins du style inimitable de la princesse. Mais au-delà de la mode, c’est surtout l’aura de Diana qui transparaît à travers ces robes. Comme le souligne une acheteuse de 65 ans, «Diana était charismatique, attentionnée et dévouée à la charité. C’est pourquoi beaucoup de Hongkongais la respectaient». Un respect et une affection qui dépassaient le simple engouement pour la famille royale britannique.
Car Diana était bien plus qu’une princesse. Elle était une femme de cœur, une humaniste qui a su toucher les gens par sa sincérité et son empathie. Comme le résume parfaitement Martin Nolan, directeur de la maison d’enchères Julien’s Auctions, «les gens sont toujours amoureux de Diana comme si elle était avec nous aujourd’hui, et c’est ce qui est incroyable à ce sujet».
Cette vente aux enchères à Hong Kong, qui intervient 27 ans après sa disparition, prouve que l’aura de Diana ne s’est pas éteinte. Ses robes ne sont pas seulement des pièces de mode, mais de véritables «actifs tangibles et de formidables sujets de conversation», suscitant toujours l’émotion et ravivant les souvenirs.
L’an dernier déjà, une robe de soirée de Diana avait été vendue pour la somme record de 1,14 million de dollars, confirmant l’intérêt intact des collectionneurs. Et même auprès des jeunes générations qui n’ont pas connu Diana de son vivant, la princesse occupe une place à part dans la culture populaire, portée notamment par le succès de la série Netflix The Crown.
La princesse Diana restera à jamais une icône, une source d’inspiration et un symbole d’empathie dont le souvenir ne s’éteindra pas. Et cette vente aux enchères à Hong Kong, 27 ans après sa mort, en est la preuve éclatante. Car, à travers ces robes, c’est un peu de l’âme de Diana qui continue de vivre et d’émouvoir. Une âme généreuse, sincère et profondément humaine, qui a su transcender les époques et les frontières pour s’inscrire durablement dans nos cœurs.
Avec AFP
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