©(Ludovic MARIN / AFP)
La crise politique au Liban et la situation explosive au Liban-Sud ainsi que les risques d’embrasement dans la région ont été au centre de l’entretien du président français, Emmanuel Macron, vendredi, à l’Élysée, avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati. L’entretien a duré près d’une heure, puis le commandant en chef de l’armée et le chef d'état-major des armées françaises, les généraux Joseph Aoun et Thierry Burkhardt se sont joints à eux.
De sources informées citées par l’agence Markazia, on a rappelé que cette réunion, «positive», s’inscrit dans le prolongement de la réunion de Rome du 1ᵉʳ mars d’aide internationale à l’armée libanaise.
Les besoins de l’armée ont été ainsi évalués, comme ils l’avaient été dans la capitale italienne, ce qui permettra aux forces régulières de mettre en œuvre, le moment venu, la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
À Rome, le général Aoun «avait soumis une étude sur les besoins de la Troupe, logistiques et matériels, à la lumière des défis auxquels elle est confrontée» à cause des crises qui perdurent depuis 2019 au Liban.
Après cette rencontre, «les commandants des armées française et italienne avaient établi un plan d’aide aux forces régulières libanaises», lequel devrait être étudié par une commission mixte. Mais pour que cette aide se concrétise, il faudra d’abord qu’un cessez-le-feu soit instauré au Liban-Sud et qu’une décision politique soit prise pour un déploiement de l’armée dans la partie méridionale du pays, toujours selon les mêmes sources.
Les discussions à l’Élysée se sont déroulées en présence du conseiller politique du Premier ministre libanais, Boutros Assaker, de la conseillère du président Macron pour les affaires du Moyen-Orient, Claire Legendre, de la directrice du département Afrique et Moyen-Orient, au Quai d’Orsay, Anne Grillo (ancienne ambassadrice de France au Liban), et de l’actuel ambassadeur de France à Beyrouth, Hervé Magro.
Pour rappel, la France est un des soutiens historiques inaliénables du Liban et de son armée. Paris a apporté une aide matérielle et financière à l’armée libanaise, dont une allocation de 5.750.000 euros pour les années 2021 à 2023.
De sources informées citées par l’agence Markazia, on a rappelé que cette réunion, «positive», s’inscrit dans le prolongement de la réunion de Rome du 1ᵉʳ mars d’aide internationale à l’armée libanaise.
Les besoins de l’armée ont été ainsi évalués, comme ils l’avaient été dans la capitale italienne, ce qui permettra aux forces régulières de mettre en œuvre, le moment venu, la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
À Rome, le général Aoun «avait soumis une étude sur les besoins de la Troupe, logistiques et matériels, à la lumière des défis auxquels elle est confrontée» à cause des crises qui perdurent depuis 2019 au Liban.
Après cette rencontre, «les commandants des armées française et italienne avaient établi un plan d’aide aux forces régulières libanaises», lequel devrait être étudié par une commission mixte. Mais pour que cette aide se concrétise, il faudra d’abord qu’un cessez-le-feu soit instauré au Liban-Sud et qu’une décision politique soit prise pour un déploiement de l’armée dans la partie méridionale du pays, toujours selon les mêmes sources.
Les discussions à l’Élysée se sont déroulées en présence du conseiller politique du Premier ministre libanais, Boutros Assaker, de la conseillère du président Macron pour les affaires du Moyen-Orient, Claire Legendre, de la directrice du département Afrique et Moyen-Orient, au Quai d’Orsay, Anne Grillo (ancienne ambassadrice de France au Liban), et de l’actuel ambassadeur de France à Beyrouth, Hervé Magro.
Pour rappel, la France est un des soutiens historiques inaliénables du Liban et de son armée. Paris a apporté une aide matérielle et financière à l’armée libanaise, dont une allocation de 5.750.000 euros pour les années 2021 à 2023.
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