©Le dictateur syrien Bachar al-Assad, le 15 janvier 2015. (Photo by SANA / AFP)
Le président syrien, Bachar al-Assad, a déclaré lors d'une interview publiée dimanche avoir occasionnellement tenu des réunions avec les États-Unis, malgré les tentatives de son pays pour rompre son isolement.
Les États-Unis, qui ont été parmi les premiers à couper les liens avec M. Assad suite à sa répression violente des manifestations pro-démocratie en 2011 déclenchant une guerre civile, maintiennent toujours des sanctions sévères contre son régime. De même, de nombreux pays occidentaux et arabes ont rompu leurs relations diplomatiques avec la Syrie.
En 2023, Bachar al-Assad avait toutefois entamé un processus de rapprochement avec plusieurs États arabes, symbolisé par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe.
Le président syrien s'est également efforcé de se rapprocher des riches monarchies du Golfe, alliées des États-Unis, espérant leur participation dans le financement de la reconstruction de la Syrie.
"Dans le contexte où l'Amérique occupe illégalement une partie de notre territoire, nous avons des réunions sporadiques qui, jusqu'à présent, n'ont mené à aucune avancée significative", a affirmé le président syrien lors d'un entretien avec un officiel de la région séparatiste géorgienne d'Abkhazie, soutenu par la Russie, et relayé par l'agence de presse officielle syrienne Sana.
"Il y a toujours de l'espoir. Bien que nous sachions qu'il est peu probable d'obtenir des résultats concrets, il est nécessaire de persister", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la possibilité de rétablir les relations avec les pays occidentaux.
Depuis le début de la guerre en 2011, les États-Unis ont imposé une série de sanctions contre la Syrie, qui était déjà considérée comme un État paria en Occident sous le mandat de Hafez al-Assad, ancien chef de l'État syrien et père de l'actuel président.
Avec AFP
Les États-Unis, qui ont été parmi les premiers à couper les liens avec M. Assad suite à sa répression violente des manifestations pro-démocratie en 2011 déclenchant une guerre civile, maintiennent toujours des sanctions sévères contre son régime. De même, de nombreux pays occidentaux et arabes ont rompu leurs relations diplomatiques avec la Syrie.
En 2023, Bachar al-Assad avait toutefois entamé un processus de rapprochement avec plusieurs États arabes, symbolisé par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe.
Le président syrien s'est également efforcé de se rapprocher des riches monarchies du Golfe, alliées des États-Unis, espérant leur participation dans le financement de la reconstruction de la Syrie.
"Dans le contexte où l'Amérique occupe illégalement une partie de notre territoire, nous avons des réunions sporadiques qui, jusqu'à présent, n'ont mené à aucune avancée significative", a affirmé le président syrien lors d'un entretien avec un officiel de la région séparatiste géorgienne d'Abkhazie, soutenu par la Russie, et relayé par l'agence de presse officielle syrienne Sana.
"Il y a toujours de l'espoir. Bien que nous sachions qu'il est peu probable d'obtenir des résultats concrets, il est nécessaire de persister", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la possibilité de rétablir les relations avec les pays occidentaux.
Depuis le début de la guerre en 2011, les États-Unis ont imposé une série de sanctions contre la Syrie, qui était déjà considérée comme un État paria en Occident sous le mandat de Hafez al-Assad, ancien chef de l'État syrien et père de l'actuel président.
Avec AFP
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