©(Photo de Christophe Ena/POOL/AFP)
Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé lundi au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, vouloir «éviter» un «embrasement» du Moyen-Orient et réitéré sa «détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran», a rapporté la présidence française.
Le chef de l'État a estimé que l'attaque «sans précédent» et «inacceptable» lancée par l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril «faisait peser le risque d'une escalade militaire générale», selon un communiqué de l'Élysée à l'issue d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants.
«Il a indiqué que la France était disposée à travailler avec ses partenaires pour éviter cet embrasement», a invité «toutes les parties à exercer la plus grande retenue», et a marqué sa "détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran».
Emmanuel Macron s'était déjà dit favorable à un renforcement des sanctions européennes contre Téhéran.
Dans son échange avec le Premier ministre israélien, initialement annoncé pour le 15 avril, mais qui avait été reporté, le président français a «souligné tout particulièrement les efforts de la France», en coordination avec ses partenaires internationaux, «pour travailler à une désescalade sur la Ligne bleue entre Israël et le Liban».
Il a par ailleurs réitéré, «face à l'urgence humanitaire absolue à Gaza où la situation des civils est depuis trop longtemps inacceptable, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable», ainsi que «sa ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah, qui ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique à Gaza et augmenter les risques d'escalade».
«Il a également évoqué l'urgence absolue qu'il y avait à garantir une entrée massive d'aide humanitaire par tous les points d'accès à la bande de Gaza», a poursuivi l'Élysée.
Emmanuel Macron a enfin mis l'accent sur «sa vive condamnation de l'intensification des violences et des attaques perpétrées par les colons en Cisjordanie», appelant les autorités israéliennes à y mettre un terme». «La colonisation constitue une violation du droit international et entrave la perspective de paix fondée sur la solution des deux États, et elle doit cesser», a-t-il martelé.
L'Union européenne a imposé vendredi des sanctions à quatre colons israéliens et à deux groupes de militants israéliens «extrémistes» pour des violences commises contre des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem.
Avec AFP
Le chef de l'État a estimé que l'attaque «sans précédent» et «inacceptable» lancée par l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril «faisait peser le risque d'une escalade militaire générale», selon un communiqué de l'Élysée à l'issue d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants.
«Il a indiqué que la France était disposée à travailler avec ses partenaires pour éviter cet embrasement», a invité «toutes les parties à exercer la plus grande retenue», et a marqué sa "détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran».
Emmanuel Macron s'était déjà dit favorable à un renforcement des sanctions européennes contre Téhéran.
Dans son échange avec le Premier ministre israélien, initialement annoncé pour le 15 avril, mais qui avait été reporté, le président français a «souligné tout particulièrement les efforts de la France», en coordination avec ses partenaires internationaux, «pour travailler à une désescalade sur la Ligne bleue entre Israël et le Liban».
Il a par ailleurs réitéré, «face à l'urgence humanitaire absolue à Gaza où la situation des civils est depuis trop longtemps inacceptable, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable», ainsi que «sa ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah, qui ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique à Gaza et augmenter les risques d'escalade».
«Il a également évoqué l'urgence absolue qu'il y avait à garantir une entrée massive d'aide humanitaire par tous les points d'accès à la bande de Gaza», a poursuivi l'Élysée.
Emmanuel Macron a enfin mis l'accent sur «sa vive condamnation de l'intensification des violences et des attaques perpétrées par les colons en Cisjordanie», appelant les autorités israéliennes à y mettre un terme». «La colonisation constitue une violation du droit international et entrave la perspective de paix fondée sur la solution des deux États, et elle doit cesser», a-t-il martelé.
L'Union européenne a imposé vendredi des sanctions à quatre colons israéliens et à deux groupes de militants israéliens «extrémistes» pour des violences commises contre des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem.
Avec AFP
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