©PAUL ELLIS/AFP
Liverpool a glissé au pire moment chez Everton (2-0), où il n’avait plus perdu en championnat d’Angleterre depuis 2010, ce qui compromet fortement les chances de titre de l’équipe dirigée par Jürgen Klopp, en délicatesse sur la fin de saison.
Son autre rival historique, Manchester United, s’est lui fait peur avant de renverser la lanterne rouge Sheffield United (4-2). Au classement, les «Red Devils» confortent leur sixième place devant Newcastle, battu 2-0 à Crystal Palace.
Liverpool touché, coulé
Les adieux programmés de Klopp avec Liverpool prennent une tournure moins joyeuse qu’espérée, avec une deuxième défaite en trois matchs de championnat qui sonne comme un gros couac.
Perdre sur le terrain d’Everton rajoute une touche d’humiliation dans le marasme actuel des «Reds», eux qui n’avaient plus perdu à Goodison Park en championnat depuis le 17 octobre 2010 (2-0).
À l’époque, un certain Mikel Arteta avait marqué pour participer aux réjouissances du côté des «Toffees». L’actuel entraîneur d’Arsenal a dû apprécier le vilain tour joué par ses lointains successeurs, mercredi.
À quatre journées de la fin, Arsenal trône en tête de la Premier League avec 77 points, soit trois de plus que Liverpool (2e, 74 pts), et quatre de plus que Manchester City (3e, 73 pts), le triple tenant du titre qui dispose de deux rencontres en plus à disputer.
«Si nous jouons comme aujourd’hui, nous n’avons aucune chance de nous considérer dans la course au titre», a lancé le capitaine de Liverpool, Virgil van Dijk.
Son équipe n’a remporté que quatre points sur les quatre derniers matchs, en comptant la victoire contre Fulham qui a précédé le déplacement à Goodison Park.
Mercredi, ils ont sombré dans le derby de la Mersey sur des buts de Jarrad Branthwaite (27e) et Dominic Calvert-Lewin (58e).
Pour Everton (16e, 33 pts), en revanche, le succès éclatant face au voisin ennemi permet d’effectuer un bond de géant vers le maintien. Les hommes de Sean Dyche comptent huit points de plus que l’actuel premier relégable Luton (18e, 25 pts).
Manchester, le yo-yo gagnant
Manchester United a encore effectué un drôle de match, mercredi, trois jours après une partition sans maîtrise en demi-finale de la Coupe d’Angleterre contre Coventry (D2), éliminé aux tirs au but.
Les «Red Devils» ont de nouveau remporté le combat d’usure, cette fois face à Sheffield United, battu 4-2 après avoir mené deux fois, par Jayden Bogle (35e, 0-1), puis Brereton Diaz (50e, 1-2).
Le capitaine mancunien Bruno Fernandes, auteur d’un doublé (62e, 81e), a encore écopé pour maintenir à flot un navire trop souvent ballotté cette saison.
«Nous nous sommes mis dans une position où cela devient difficile de gagner des matchs. Mais cela montre aussi un peu de caractère», a-t-il résumé.
Ce premier succès en cinq matchs de championnat permet toutefois à l’équipe d’Erik ten Hag de rester à la sixième place avec trois points d’avance sur Newcastle.
Car les «Magpies», peu inspirés, ont subi la loi de Crystal Palace (2-0) et de Jean-Philippe Mateta, de nouveau crédité de deux buts sous le maillot des «Eagles».
L’attaquant français de 26 ans, passé par Le Havre et Lyon notamment, est lancé sur une série de huit buts en neuf matchs, depuis l’arrivée de l’entraîneur autrichien Oliver Glasner, mi-février, sur le banc des Londoniens.
Newcastle peine très souvent à s’imposer loin de son nid, et ces contre-performances régulières à l’extérieur pourraient lui coûter cher dans la lutte pour les places européennes.
Dans l’autre match de la soirée, Bournemouth est allé s’imposer 1-0 à Wolverhampton après avoir terminé la partie en infériorité numérique. Les «Cherries» sont dixièmes avec deux points de plus que leurs adversaires du soir.
Pierre Daccache, avec AFP
Son autre rival historique, Manchester United, s’est lui fait peur avant de renverser la lanterne rouge Sheffield United (4-2). Au classement, les «Red Devils» confortent leur sixième place devant Newcastle, battu 2-0 à Crystal Palace.
Liverpool touché, coulé
Les adieux programmés de Klopp avec Liverpool prennent une tournure moins joyeuse qu’espérée, avec une deuxième défaite en trois matchs de championnat qui sonne comme un gros couac.
Perdre sur le terrain d’Everton rajoute une touche d’humiliation dans le marasme actuel des «Reds», eux qui n’avaient plus perdu à Goodison Park en championnat depuis le 17 octobre 2010 (2-0).
À l’époque, un certain Mikel Arteta avait marqué pour participer aux réjouissances du côté des «Toffees». L’actuel entraîneur d’Arsenal a dû apprécier le vilain tour joué par ses lointains successeurs, mercredi.
À quatre journées de la fin, Arsenal trône en tête de la Premier League avec 77 points, soit trois de plus que Liverpool (2e, 74 pts), et quatre de plus que Manchester City (3e, 73 pts), le triple tenant du titre qui dispose de deux rencontres en plus à disputer.
«Si nous jouons comme aujourd’hui, nous n’avons aucune chance de nous considérer dans la course au titre», a lancé le capitaine de Liverpool, Virgil van Dijk.
Son équipe n’a remporté que quatre points sur les quatre derniers matchs, en comptant la victoire contre Fulham qui a précédé le déplacement à Goodison Park.
Mercredi, ils ont sombré dans le derby de la Mersey sur des buts de Jarrad Branthwaite (27e) et Dominic Calvert-Lewin (58e).
Pour Everton (16e, 33 pts), en revanche, le succès éclatant face au voisin ennemi permet d’effectuer un bond de géant vers le maintien. Les hommes de Sean Dyche comptent huit points de plus que l’actuel premier relégable Luton (18e, 25 pts).
Manchester, le yo-yo gagnant
Manchester United a encore effectué un drôle de match, mercredi, trois jours après une partition sans maîtrise en demi-finale de la Coupe d’Angleterre contre Coventry (D2), éliminé aux tirs au but.
Les «Red Devils» ont de nouveau remporté le combat d’usure, cette fois face à Sheffield United, battu 4-2 après avoir mené deux fois, par Jayden Bogle (35e, 0-1), puis Brereton Diaz (50e, 1-2).
Le capitaine mancunien Bruno Fernandes, auteur d’un doublé (62e, 81e), a encore écopé pour maintenir à flot un navire trop souvent ballotté cette saison.
«Nous nous sommes mis dans une position où cela devient difficile de gagner des matchs. Mais cela montre aussi un peu de caractère», a-t-il résumé.
Ce premier succès en cinq matchs de championnat permet toutefois à l’équipe d’Erik ten Hag de rester à la sixième place avec trois points d’avance sur Newcastle.
Car les «Magpies», peu inspirés, ont subi la loi de Crystal Palace (2-0) et de Jean-Philippe Mateta, de nouveau crédité de deux buts sous le maillot des «Eagles».
L’attaquant français de 26 ans, passé par Le Havre et Lyon notamment, est lancé sur une série de huit buts en neuf matchs, depuis l’arrivée de l’entraîneur autrichien Oliver Glasner, mi-février, sur le banc des Londoniens.
Newcastle peine très souvent à s’imposer loin de son nid, et ces contre-performances régulières à l’extérieur pourraient lui coûter cher dans la lutte pour les places européennes.
Dans l’autre match de la soirée, Bournemouth est allé s’imposer 1-0 à Wolverhampton après avoir terminé la partie en infériorité numérique. Les «Cherries» sont dixièmes avec deux points de plus que leurs adversaires du soir.
Pierre Daccache, avec AFP
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