©Thon Maker et Wael Arakji: Y'a d'la joie! Photo FIba
Riyadi, porté par les 20 points de Maker intenable et imprenable, a mis une grosse claque au club iranien Gorgan (95-60), rapidement dépassé par les événements, pour mener une victoire à zéro dans leur finale de la West Asia Basket-ball League (Wasl), jeudi.
Riyadi s'est imposé en patron à Gorgan dans l'acte I de la finale de Wasl. En mode diesel, Riyadi a eu un premier quart-temps compliqué. Indécis à la 10ᵉ minute (23-22), cet acte s'est décanté rapidement à partir du deuxième quart où la machine jaune s’est mise en route. Le rouleau compresseur plutôt. L’écart de seulement 1 point à la 10ᵉ (23-22) s’est accentué dans le deuxième quart-temps (45-32, 20ᵉ). Le plus dur était fait. Le money-time ne fut qu’une confirmation: Riyadi s’est largement imposé (95-60) et mène 1-0 dans ce duel au sommet. Du coup, les Jaunes prennent d'emblée l'avantage du terrain dans une série prévue au meilleur des trois matches.
L’équipe de Thon Maker, auteur de 20 points et de Waël Arakji (14), va se rendre à Téhéran mercredi prochain en position de force. «Ce n’était que le premier match et il faudra qu’on fasse la même chose là-bas», a résumé le géant américain.
Marée jaune
Sur le terrain du stade Nouhad Nawfak à Zouk Mikael, devant 6.000 spectateurs en délire, les hommes d'Ahmad Farran ont très vite pris les commandes grâce notamment à une défense de fer dont Vahedi et Monji ont été les principales victimes. De 7-0 pour Riyadi après 3 minutes de jeu, le score a ensuite évolué en dents de scie. Gorgan a même pris une avance 18-13 à la suite de la conversion d'un panier à quatre points de Sina Vahedi à 3:24 de la fin du premier quart, une situation qui semblait rendre les choses plus sombres pour les Jaunes car Karim Zeinoun écopait de sa deuxième faute du match. Mais ce n’était que léger nuage passager. Simmons et Maker ont très vite uni leurs forces pour initier une remontée à laquelle Arakji a ensuite participé pour réduire lentement l'écart. La troupe de Mostafa Hashemi a subi alors une deuxième vague jaune, ponctuée par un panier primé de Ali Mansour qui a offert 1 point d'avance aux Libanais au buzzer (23-22) dans une bronca d'enfer.
Dans le deuxième quart, Gorgan essayait de desserrer l'étreinte pour revenir à la hauteur de Riyadi mais ses efforts furent vain. La dynamique avait alors basculé, irréversiblement en faveur du Riyadi. Avec les champions iraniens devenant inefficaces en attaque, Riyadi a tranquillement tiré parti de la situation pour couper la ligne médiane avec un viatique de 13 points (45-32).
Promenade de santé pour le Riyadi
Du retour des vestiaires, les Iraniens essayaient de se maintenir à flot, mais rien n’y faisait. Pire, les Libanais, sur un nuage, lui vidaient un seau d'eau froide sur la tête, avec les glaçons, matérialisé par un 71-50 et deux shoots à trois-points de Maker.
Déjà sonnée, l’équipe de Mostafa Hashemi prenait un coup supplémentaire, en encaissant deux nouveaux triplés du Riyadi. Portés par le soutien inconditionnel d’un public déchaîné, les Libanais redoublaient d'efforts, multipliant les actions décisives et les tirs réussis. Riyadi consolidait son emprise totale sur la rencontre et gérait la fin de la rencontre avec beaucoup de métier.
«Je suis content que nous ayons remporté le match et que nous ayons protégé notre terrain. Nous avons fait du bon travail. Les gars étaient à la hauteur défensivement et offensivement. Les statistiques peuvent tout vous dire sur notre performance. Nous avons commencé lentement, mais nous avons réussi à terminer le premier et le deuxième quart-temps en notre faveur. Même si nous avons perdu beaucoup de balles et de rebonds, à la fin, nous avons exécuté notre plan de jeu», a souligné Ahmad Farrane après le match.
De son côté, Wael Arakji, élu meilleur joueur du match, a ajouté: «Je pense que nous avons fait du bon travail en tant qu'équipe. Nous nous sommes assurés de les arrêter offensivement. Je pense qu'ils n'ont marqué que 60 points. Nous nous sommes assurés d'arrêter leurs joueurs clés et surtout le ballon circulait magnifiquement pour nous. C'était un effort collectif à la fois offensivement et défensivement. Très heureux de la victoire, mais le travail n'est pas terminé. Nous devons encore gagner à Téhéran pour remporter le championnat.»
Finalement, c'est avec une victoire probante (95-60) que Riyadi a conclu ce premier acte de la finale, s'assurant ainsi un départ tonitruant dans cette série déterminante. Les supporters exultent, les joueurs savourent ce succès bien mérité, et déjà les regards se tournent vers le prochain affrontement, à Téhéran cette fois-ci. La grande interrogation réside dans le fait de savoir si les Iraniens auront assez de ressources physiques et morales pour se relever de la monumentale déculottée subie face au champion libanais.
Réponse mercredi prochain.
Riyadi s'est imposé en patron à Gorgan dans l'acte I de la finale de Wasl. En mode diesel, Riyadi a eu un premier quart-temps compliqué. Indécis à la 10ᵉ minute (23-22), cet acte s'est décanté rapidement à partir du deuxième quart où la machine jaune s’est mise en route. Le rouleau compresseur plutôt. L’écart de seulement 1 point à la 10ᵉ (23-22) s’est accentué dans le deuxième quart-temps (45-32, 20ᵉ). Le plus dur était fait. Le money-time ne fut qu’une confirmation: Riyadi s’est largement imposé (95-60) et mène 1-0 dans ce duel au sommet. Du coup, les Jaunes prennent d'emblée l'avantage du terrain dans une série prévue au meilleur des trois matches.
L’équipe de Thon Maker, auteur de 20 points et de Waël Arakji (14), va se rendre à Téhéran mercredi prochain en position de force. «Ce n’était que le premier match et il faudra qu’on fasse la même chose là-bas», a résumé le géant américain.
Marée jaune
Sur le terrain du stade Nouhad Nawfak à Zouk Mikael, devant 6.000 spectateurs en délire, les hommes d'Ahmad Farran ont très vite pris les commandes grâce notamment à une défense de fer dont Vahedi et Monji ont été les principales victimes. De 7-0 pour Riyadi après 3 minutes de jeu, le score a ensuite évolué en dents de scie. Gorgan a même pris une avance 18-13 à la suite de la conversion d'un panier à quatre points de Sina Vahedi à 3:24 de la fin du premier quart, une situation qui semblait rendre les choses plus sombres pour les Jaunes car Karim Zeinoun écopait de sa deuxième faute du match. Mais ce n’était que léger nuage passager. Simmons et Maker ont très vite uni leurs forces pour initier une remontée à laquelle Arakji a ensuite participé pour réduire lentement l'écart. La troupe de Mostafa Hashemi a subi alors une deuxième vague jaune, ponctuée par un panier primé de Ali Mansour qui a offert 1 point d'avance aux Libanais au buzzer (23-22) dans une bronca d'enfer.
Dans le deuxième quart, Gorgan essayait de desserrer l'étreinte pour revenir à la hauteur de Riyadi mais ses efforts furent vain. La dynamique avait alors basculé, irréversiblement en faveur du Riyadi. Avec les champions iraniens devenant inefficaces en attaque, Riyadi a tranquillement tiré parti de la situation pour couper la ligne médiane avec un viatique de 13 points (45-32).
Promenade de santé pour le Riyadi
Du retour des vestiaires, les Iraniens essayaient de se maintenir à flot, mais rien n’y faisait. Pire, les Libanais, sur un nuage, lui vidaient un seau d'eau froide sur la tête, avec les glaçons, matérialisé par un 71-50 et deux shoots à trois-points de Maker.
Déjà sonnée, l’équipe de Mostafa Hashemi prenait un coup supplémentaire, en encaissant deux nouveaux triplés du Riyadi. Portés par le soutien inconditionnel d’un public déchaîné, les Libanais redoublaient d'efforts, multipliant les actions décisives et les tirs réussis. Riyadi consolidait son emprise totale sur la rencontre et gérait la fin de la rencontre avec beaucoup de métier.
«Je suis content que nous ayons remporté le match et que nous ayons protégé notre terrain. Nous avons fait du bon travail. Les gars étaient à la hauteur défensivement et offensivement. Les statistiques peuvent tout vous dire sur notre performance. Nous avons commencé lentement, mais nous avons réussi à terminer le premier et le deuxième quart-temps en notre faveur. Même si nous avons perdu beaucoup de balles et de rebonds, à la fin, nous avons exécuté notre plan de jeu», a souligné Ahmad Farrane après le match.
De son côté, Wael Arakji, élu meilleur joueur du match, a ajouté: «Je pense que nous avons fait du bon travail en tant qu'équipe. Nous nous sommes assurés de les arrêter offensivement. Je pense qu'ils n'ont marqué que 60 points. Nous nous sommes assurés d'arrêter leurs joueurs clés et surtout le ballon circulait magnifiquement pour nous. C'était un effort collectif à la fois offensivement et défensivement. Très heureux de la victoire, mais le travail n'est pas terminé. Nous devons encore gagner à Téhéran pour remporter le championnat.»
Finalement, c'est avec une victoire probante (95-60) que Riyadi a conclu ce premier acte de la finale, s'assurant ainsi un départ tonitruant dans cette série déterminante. Les supporters exultent, les joueurs savourent ce succès bien mérité, et déjà les regards se tournent vers le prochain affrontement, à Téhéran cette fois-ci. La grande interrogation réside dans le fait de savoir si les Iraniens auront assez de ressources physiques et morales pour se relever de la monumentale déculottée subie face au champion libanais.
Réponse mercredi prochain.
Lire aussi
Commentaires