À la Art Scene Gallery de Gemmayzé, l'exposition Let It Bloom de Fatima Al Housseini est une éclosion artistique vibrante et débordante de vitalité.
Diplômée en Beaux-Arts, et actuellement professeure d’art, Fatima Al Housseini a toujours été éprise d’art et de peinture, et ce, depuis son plus jeune âge, lorsqu’elle remportait des prix au fameux concours Fabriano.
Après avoir participé à plusieurs expositions collectives, elle présente ses toiles en solo dans le très bel espace de la Art Scene Gallery, où l’on est accueilli par sa charmante propriétaire Rania Hammoud, qui fait revivre la rue Gouraud à travers l’art qu’elle offre à ses visiteurs.
À travers un parcours personnel, où la jeune Fatima Al Housseini s’adonne à des recherches sur la vie et tous les conflits que l’on vit au Liban, mais aussi en tant qu’artiste, Let It Bloom représente un voyage vivant allant de l'urbanité dense de Beyrouth, aux étendues sereines de la Békaa.
Le corps de travail, créé lors d'une année de profonde introspection et de créativité débridée, est une célébration évocatrice du renouveau et de la liberté.
En effet, l’artiste s’adonne à sa joie de vivre lorsqu’elle décide, après maintes hésitations, de déménager à la Békaa. C’est là-bas qu’elle trouve sa paix et le bonheur de peindre la vie en couleurs. La cacophonie de la ville de Beyrouth se laisse mourir dans la quiétude de la campagne, où son pinceau s’épanouit.
À travers une palette vibrante de couleurs joyeuses, où les médias mixtes se mélangent parfois avec des collages ou des caractères particuliers (comme l’oiseau, les silhouettes humaines, les arbres ou les fleurs), l’artiste est en pleine expression de son propre être. Et c’est ainsi qu’elle dépasse ses ultimes peurs et malaises.
Elle voyage, et fait voyager les spectateurs, dans un dépassement des contraintes et des limites. Les paysages urbains se fondent peu à peu avec la nature et les éléments extérieurs sont des espaces de vie et de renouveau.
C’est justement ce renouveau qui est mis en valeur, de façon intuitive ou volontaire. L'artiste exprime son ressenti et ses émotions, entre le passé et le présent, l’urbain et le naturel dans la maîtrise de compositions fortes en couleurs et en mouvements équilibrés et suggestifs.
Elle se libère totalement en faisant abstraction des formes précises et rationnelles, pour laisser libre cours à ses compositions, où les silhouettes des citadins se laissent submerger par la fertilité de la nature et ses effets régénérateurs.
De sa riche palette d’acryliques, d’huiles et de pastels, elle décrit son regard néo-expressionniste, où les motifs urbains se fondent harmonieusement avec les paysages bucoliques, créant des expériences qui reflètent la transformation intérieure de l'artiste.
Une exposition très intéressante que l’on a envie de visiter, pour sourire et rêver, à la Art Scene Gallery jusqu’au 8 mai.
www.zeinanader.com
@zeinanader_art
Diplômée en Beaux-Arts, et actuellement professeure d’art, Fatima Al Housseini a toujours été éprise d’art et de peinture, et ce, depuis son plus jeune âge, lorsqu’elle remportait des prix au fameux concours Fabriano.
Après avoir participé à plusieurs expositions collectives, elle présente ses toiles en solo dans le très bel espace de la Art Scene Gallery, où l’on est accueilli par sa charmante propriétaire Rania Hammoud, qui fait revivre la rue Gouraud à travers l’art qu’elle offre à ses visiteurs.
À travers un parcours personnel, où la jeune Fatima Al Housseini s’adonne à des recherches sur la vie et tous les conflits que l’on vit au Liban, mais aussi en tant qu’artiste, Let It Bloom représente un voyage vivant allant de l'urbanité dense de Beyrouth, aux étendues sereines de la Békaa.
Le corps de travail, créé lors d'une année de profonde introspection et de créativité débridée, est une célébration évocatrice du renouveau et de la liberté.
En effet, l’artiste s’adonne à sa joie de vivre lorsqu’elle décide, après maintes hésitations, de déménager à la Békaa. C’est là-bas qu’elle trouve sa paix et le bonheur de peindre la vie en couleurs. La cacophonie de la ville de Beyrouth se laisse mourir dans la quiétude de la campagne, où son pinceau s’épanouit.
À travers une palette vibrante de couleurs joyeuses, où les médias mixtes se mélangent parfois avec des collages ou des caractères particuliers (comme l’oiseau, les silhouettes humaines, les arbres ou les fleurs), l’artiste est en pleine expression de son propre être. Et c’est ainsi qu’elle dépasse ses ultimes peurs et malaises.
Elle voyage, et fait voyager les spectateurs, dans un dépassement des contraintes et des limites. Les paysages urbains se fondent peu à peu avec la nature et les éléments extérieurs sont des espaces de vie et de renouveau.
C’est justement ce renouveau qui est mis en valeur, de façon intuitive ou volontaire. L'artiste exprime son ressenti et ses émotions, entre le passé et le présent, l’urbain et le naturel dans la maîtrise de compositions fortes en couleurs et en mouvements équilibrés et suggestifs.
Elle se libère totalement en faisant abstraction des formes précises et rationnelles, pour laisser libre cours à ses compositions, où les silhouettes des citadins se laissent submerger par la fertilité de la nature et ses effets régénérateurs.
De sa riche palette d’acryliques, d’huiles et de pastels, elle décrit son regard néo-expressionniste, où les motifs urbains se fondent harmonieusement avec les paysages bucoliques, créant des expériences qui reflètent la transformation intérieure de l'artiste.
Une exposition très intéressante que l’on a envie de visiter, pour sourire et rêver, à la Art Scene Gallery jusqu’au 8 mai.
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