Alma Fakhre, l’artiste qui révèle la beauté de l’interconnexion

Alma Fakhre, une artiste libano-grenado-française, captive le public au pavillon de la Grenade de la Biennale de Venise avec ses œuvres émouvantes et défiant les frontières, célébrant l’interconnexion de l’humanité.
Alma Fakhre, une artiste visionnaire dont les racines s’étendent à travers le monde, a marqué le monde de l’art avec ses créations provocantes et chargées d’émotion. Née de parents libanais, élevée dans l’île idyllique des Caraïbes de la Grenade et détenant la nationalité française, le parcours artistique de Fakhre témoigne du pouvoir de la diversité culturelle et de l’aspiration universelle à la connexion spirituelle.

C’est entre les paisibles paysages de la Grenade et l’effervescence des rues de Beyrouth qu’Alma Fakhre a forgé sa sensibilité artistique, puisant son inspiration dans ces deux univers contrastés, mais complémentaires. Son éducation secondaire dans les Alpes suisses et son séjour en Angleterre ont encore enrichi sa perspective mondiale, préparant le terrain pour un mode de vie nomade qui l’amènerait dans divers coins du monde, notamment New York, Paris et l’Australie.
Malgré ses voyages constants, la Grenade est restée un ancrage inébranlable dans la vie d’Alma, un lieu où elle revenait constamment, cherchant la solitude et l’inspiration. Cependant, où qu’elle se trouve, elle était invariablement confrontée à la question : «D’où venez-vous ?» Cette interrogation récurrente a suscité une profonde prise de conscience chez l’artiste — que chaque être humain, d’une manière ou d’une autre, est en exil, aspirant à un sentiment d’appartenance et de connexion à une source supérieure.

La compréhension profonde d’Alma Fakhre de l’expérience humaine collective se reflète magnifiquement dans ses œuvres, qui mêlent sans effort la spiritualité à la beauté du monde. Son processus créatif est un voyage méditatif, un abandon à un état de semi-transe dans lequel son intuition guide sa main avec une liberté sans entrave. Maniant audacieusement des matériaux non conventionnels tels que le vernis à ongles, les crayons de cire, le sable, les stylos, les pigments naturels et la feuille d’or, Fakhre donne vie à ses visions à travers des coups de pinceau dynamiques et des couleurs éclatantes.
Alma Fakhre entourée de ses amis.

Telle une symphonie harmonieuse, chaque œuvre de Fakhre est un crescendo d’expression artistique. L’artiste sait intuitivement quand s’effacer pour laisser son œuvre prendre vie et évoluer de manière autonome. Cette approche organique de la création témoigne de la confiance de l’artiste dans le pouvoir inhérent de l’art à communiquer et à résonner avec les spectateurs à un niveau profond.

Les œuvres d’Alma Fakhre ont suscité l’acclamation internationale, les critiques et le public s’émerveillant de la profondeur et de la complexité de ses créations. Comme l’a si bien décrit un critique d’art londonien, «les œuvres d’Alma sont comme si l’on regardait au microscope des formes de vie cellulaires, mais en même temps au télescope la création cosmique».

Cette dualité — la capacité à saisir les détails intimes de la vie tout en évoquant simultanément la grandeur de l’univers — est une caractéristique du génie artistique de Fakhre.
À la Biennale de Venise, deux de ses œuvres en miroir s’articulent autour du concept du voyage, explorant ce que nous emportons et ce que nous laissons derrière nous. Elles dépeignent les éléments essentiels que nous recherchons: les toilettes, l’argent, un endroit pour dormir représenté par un nid avec des œufs, la nourriture symbolisée par une cuisine avec des ustensiles de cuisine, et des sanctuaires pour prier. Dans la pièce complémentaire, le relief ancestral derrière un éventail de parfums évoque les senteurs des pays dont nous sommes exilés. Fakhre parle de l’exil comme étant exilé de la source, de la création, soulignant que si nous sommes tous en exil, nous ne sommes nulle part étrangers.

Le pavillon de la Grenade de la Biennale de Venise au Palais Albrizzi sert de toile de fond époustouflante à la dernière exposition de Fakhre, un puissant témoignage de sa capacité à transcender les frontières et à unir les âmes à travers l’art. Le thème de la Biennale, «Étrangers partout», résonne profondément avec les propres expériences de l’artiste et le message qu’elle cherche à transmettre à travers son travail — que même si nous sommes tous des étrangers dans un certain sens, nous sommes aussi inextricablement liés par notre humanité partagée et notre quête de nourriture spirituelle.
https://almaartsenses.com/
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